Des informations contradictoires arrivent de Bamako où des coups de feu ont été entendus. Lorsque certains parlent de la survenue d’un coup d’état militaire, d’autres par contre tentent de relativiser ou de rassurer en évoquant une «simple» mutinerie circonscrite dans la seule caserne de Kati, qui se trouve cependant être la plus grande garnison du pays.
De hauts responsables de l’Etat sont mis aux arrêts, y compris le fils du président IBK, Karim Keita. Ce dernier dément officiellement son arrestation mais il existe des doutes sur l’authenticité de son démenti.
Toujours est-il que Bamako est en train de vivre une terrible épreuve, conséquence de la mésentente entre le président Ibrahima Boubacar Keita et son opposition qui dure depuis plusieurs semaines. Les manifestations qui se sont soldées par la mort de plusieurs personnes (onze au total selon les autorités, bien plus selon les manifestants) à la suite de l’intervention de l’armée ne sont pas sur le point de se terminer.
Ici, le point d’achoppement n’est pas l’annonce d’un troisième mandat comme en Côte d’Ivoire ou en Guinée, mais l’entêtement du président à conserver en poste des députés dont la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection. Du coup, c’est la démission pure et simple du président IBK qui est réclamée. Face à l’intransigeance de ce dernier et après l’échec de la médiation tentée par la CEDEAO, la rue s’est embrasée de nouveau et les manifestants poursuivent leurs actions dans la rue.
Aujourd’hui c’est l’armée qui est entrée en action et l’on ignore encore combien de personnes ont été arrêtées. Dakarposte, comme annoncé sur l'article à la Une du site, a appris de ses sources tapies à des niveaux insoupçonnés au Mali, que le chef de l'Etat est entre les mains de la bande à Diaw.
Aux dernières nouvelles, IBK entendrait "céder le pouvoir et des négociations sont en cours".
Ces événements qui agitent notre sous-région, Guinée, Côte d’Ivoire et Mali doivent mettre les autorités sénégalaises en position d’alerte, surtout avec l’intention que l’on prête à Macky Sall de briguer un troisième mandat
. Si ce dernier ne met pas vite un terme à ces rumeurs, notre pays pourrait connaître des manifestations d’ampleur qui mettraient en danger la démocratie et la vie sociale. Vigilance !
De hauts responsables de l’Etat sont mis aux arrêts, y compris le fils du président IBK, Karim Keita. Ce dernier dément officiellement son arrestation mais il existe des doutes sur l’authenticité de son démenti.
Toujours est-il que Bamako est en train de vivre une terrible épreuve, conséquence de la mésentente entre le président Ibrahima Boubacar Keita et son opposition qui dure depuis plusieurs semaines. Les manifestations qui se sont soldées par la mort de plusieurs personnes (onze au total selon les autorités, bien plus selon les manifestants) à la suite de l’intervention de l’armée ne sont pas sur le point de se terminer.
Ici, le point d’achoppement n’est pas l’annonce d’un troisième mandat comme en Côte d’Ivoire ou en Guinée, mais l’entêtement du président à conserver en poste des députés dont la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection. Du coup, c’est la démission pure et simple du président IBK qui est réclamée. Face à l’intransigeance de ce dernier et après l’échec de la médiation tentée par la CEDEAO, la rue s’est embrasée de nouveau et les manifestants poursuivent leurs actions dans la rue.
Aujourd’hui c’est l’armée qui est entrée en action et l’on ignore encore combien de personnes ont été arrêtées. Dakarposte, comme annoncé sur l'article à la Une du site, a appris de ses sources tapies à des niveaux insoupçonnés au Mali, que le chef de l'Etat est entre les mains de la bande à Diaw.
Aux dernières nouvelles, IBK entendrait "céder le pouvoir et des négociations sont en cours".
Ces événements qui agitent notre sous-région, Guinée, Côte d’Ivoire et Mali doivent mettre les autorités sénégalaises en position d’alerte, surtout avec l’intention que l’on prête à Macky Sall de briguer un troisième mandat
. Si ce dernier ne met pas vite un terme à ces rumeurs, notre pays pourrait connaître des manifestations d’ampleur qui mettraient en danger la démocratie et la vie sociale. Vigilance !