Visée par des années de harcèlement numérique, Mbathio Ndiaye brise le silence et saisit la justice. Derrière sa double plainte devant le Procureur et auprès du Doyen des juges d'instruction du Tribunal de grande instance de Dakar, c'est un combat pour la dignité que la danseuse engage face à «Kocc Barma».
Comme une flamme vive défiant la tempête de son passé, Mbathio Ndiaye a franchi, lundi dernier, les lourdes grilles du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, telle une guerrière décidée à faire face à son passé. Fini le temps où elle n'était que la jeune danseuse des débuts, celle qui faisait vibrer les scènes et les cœurs.
Aujourd'hui, c'est une femme debout, résolue à ne plus plier sous le poids des humiliations infligées par un homme caché derrière un pseudonyme : El Hadj Babacar Dioum, dit «Kocc Barma», Mbathio Ndiaye s'est constituée partie civile dans une affaire aussi médiatisée que sordide, déterminée à réclamer justice.
«J'ai reçu un appel des enquêteurs alors que j'étais à Dubaï»
Par la voix de son avocat, Me Aboubacry Barro, elle a déposé une double plainte auprès du pro-cureur de la République et du Doyen des juges d'instruction, accusant «Kocc Barma» de chan-tage et de diffusion de vidéos à caractère sexuel la concernant.
Derrière la rigueur des procédures judiciaires, c'est un combat intime que mène la chanteuse, une lutte nourrie par la détermination qu'elle puise dans les blessures laissées par des années Mbathio Ndiaye brise le silence: «J'ai reçu un appel des enquêteurs de la Cybersécurité alors que j’étais en déplacement à Dubaï pour des raisons professionnelles », a confié Mbathio Ndiaye dans les colonnes de l’Observateur.
«Il m'exigeait soit de l'argent, soit des faveurs sexuelles»
Sous la pression des autorités, T'affaire prend désormais une tournure judiciaire. La Division spéciale de la Cybersécurité (Dsc), chargée du dossier, prévoit d'entendre Mbathio Ndiaye dans les prochaines heures. L'objectif est clair, faire toute la lumière sur ce chantage dont elle affirme être victime depuis plusieurs années.
Selon la danseuse, «Kocc Barma» lui aurait réclamé de l'argent et des faveurs sexuelles, menaçant de publier des contenus intimes si elle refusait de céder. Mais Mba-thio Ndiaye n'a jamais plié. Elle a choisi de résister, quitte à affron-ter l'humiliation publique. «II m'exigeait soit de l'argent, soit des faveurs sexuelles. Je lui disais de publier, et il s'exécutait sans gêne.
Il diffusait mes images sur son site.» Ces publications, devenues virales à l'époque, avaient déferlé sur les réseaux sociaux, provo-quant une onde de choc dans l'opinion.
«C'est seulement hier que j'ai fait ma déposition»
Cette fois, la plainte est déposée, officiellement par le biais de son avocat, attendant désormais que l'enquête suive son cours. «Moi, c'est seulement hier que j'ai fait ma déposition. Mon avocat se chargera de suivre l'évolution.»
En face, El Hadj Babacar Dioum, incarcéré, sera extrait de sa cellule pour être entendu à nouveau, avec une possible confrontation en vué. Derrière le pseudo provo-cateur de «Kocc Barma», se cache un homme qui diffusait des contenus intimes depuis des an-nées, qui a fait et défait des répu-tations en un clie. Aujourd'hui, c'est la justice qui s'en saisit, mais pour Mbathio Ndiaye, c'est sur-tout une question de dignité. Elle a appris à se reconstruire malgré les attaques. Loin des projecteurs, elle s'est muée en femme d'af-faires, à la tête d'une boutique spécialisée dans la vente de pro-duits divers. La justice prendra le temps qu'il faudra. En attendant, «je ne peux pas m'avancer sur le fond du dossier», lâche-t-elle, mesurée... Plus qu'une affaire ju-diciaire, pour Mbathio Ndiaye, c'est une lutte pour la dignité et la renaissance personnelle qui se joue aujourd 'hui.
dakaractu
Comme une flamme vive défiant la tempête de son passé, Mbathio Ndiaye a franchi, lundi dernier, les lourdes grilles du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, telle une guerrière décidée à faire face à son passé. Fini le temps où elle n'était que la jeune danseuse des débuts, celle qui faisait vibrer les scènes et les cœurs.
Aujourd'hui, c'est une femme debout, résolue à ne plus plier sous le poids des humiliations infligées par un homme caché derrière un pseudonyme : El Hadj Babacar Dioum, dit «Kocc Barma», Mbathio Ndiaye s'est constituée partie civile dans une affaire aussi médiatisée que sordide, déterminée à réclamer justice.
«J'ai reçu un appel des enquêteurs alors que j'étais à Dubaï»
Par la voix de son avocat, Me Aboubacry Barro, elle a déposé une double plainte auprès du pro-cureur de la République et du Doyen des juges d'instruction, accusant «Kocc Barma» de chan-tage et de diffusion de vidéos à caractère sexuel la concernant.
Derrière la rigueur des procédures judiciaires, c'est un combat intime que mène la chanteuse, une lutte nourrie par la détermination qu'elle puise dans les blessures laissées par des années Mbathio Ndiaye brise le silence: «J'ai reçu un appel des enquêteurs de la Cybersécurité alors que j’étais en déplacement à Dubaï pour des raisons professionnelles », a confié Mbathio Ndiaye dans les colonnes de l’Observateur.
«Il m'exigeait soit de l'argent, soit des faveurs sexuelles»
Sous la pression des autorités, T'affaire prend désormais une tournure judiciaire. La Division spéciale de la Cybersécurité (Dsc), chargée du dossier, prévoit d'entendre Mbathio Ndiaye dans les prochaines heures. L'objectif est clair, faire toute la lumière sur ce chantage dont elle affirme être victime depuis plusieurs années.
Selon la danseuse, «Kocc Barma» lui aurait réclamé de l'argent et des faveurs sexuelles, menaçant de publier des contenus intimes si elle refusait de céder. Mais Mba-thio Ndiaye n'a jamais plié. Elle a choisi de résister, quitte à affron-ter l'humiliation publique. «II m'exigeait soit de l'argent, soit des faveurs sexuelles. Je lui disais de publier, et il s'exécutait sans gêne.
Il diffusait mes images sur son site.» Ces publications, devenues virales à l'époque, avaient déferlé sur les réseaux sociaux, provo-quant une onde de choc dans l'opinion.
«C'est seulement hier que j'ai fait ma déposition»
Cette fois, la plainte est déposée, officiellement par le biais de son avocat, attendant désormais que l'enquête suive son cours. «Moi, c'est seulement hier que j'ai fait ma déposition. Mon avocat se chargera de suivre l'évolution.»
En face, El Hadj Babacar Dioum, incarcéré, sera extrait de sa cellule pour être entendu à nouveau, avec une possible confrontation en vué. Derrière le pseudo provo-cateur de «Kocc Barma», se cache un homme qui diffusait des contenus intimes depuis des an-nées, qui a fait et défait des répu-tations en un clie. Aujourd'hui, c'est la justice qui s'en saisit, mais pour Mbathio Ndiaye, c'est sur-tout une question de dignité. Elle a appris à se reconstruire malgré les attaques. Loin des projecteurs, elle s'est muée en femme d'af-faires, à la tête d'une boutique spécialisée dans la vente de pro-duits divers. La justice prendra le temps qu'il faudra. En attendant, «je ne peux pas m'avancer sur le fond du dossier», lâche-t-elle, mesurée... Plus qu'une affaire ju-diciaire, pour Mbathio Ndiaye, c'est une lutte pour la dignité et la renaissance personnelle qui se joue aujourd 'hui.
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