C'est un drame qui s'est déroulé samedi soir à Puget-sur-Argens dans le Var. Dans cette commune à quelques kilomètres de Saint-Raphaël, un homme, de nationalité française, a tué l’un de ses voisins, Hichem M., de nationalité tunisienne, et en a blessé un autre, de nationalité turque, tout en postant des vidéos racistes, a indiqué dimanche le procureur de Draguignan.
Alertés par la compagne du suspect de 53 ans, les militaires de la gendarmerie nationale ont fait appel à l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin de la commission des faits, le suspect, qui avait pris la fuite en voiture. Plusieurs armes ont été retrouvées dans son véhicule, "de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing", a précisé le magistrat, Pierre Couttenier.
La victime atteinte de 5 impacts de balle
Hichem M., un Tunisien âgé de 35 ans que ses proches décrivent "comme un gars très gentil" a été mortellement touché par les tirs. Tandis qu'un autre homme, âgé de 25 ans et de nationalité turque, a été blessé à la main. Selon une autre source, l’homme décédé a été atteint par cinq impacts de balle.
Le mis en cause, Christophe B. est un adepte du tir sportif âgé de 53 ans. Jusque-là inconnu du renseignement territorial, il avait diffusé deux vidéos sur les réseaux sociaux, supprimées depuis. Dans ces vidéos, il appelait son audience à "se révolter [...] et tirer sur des personnes d'origine étrangère", selon une source. Dans l'une d'elle, il déclare prêter "allégeance au drapeau français". Il a été placé en garde à vue.
La gendarmerie de Draguignan chargée des investigations
"Une procédure d’enquête de flagrance des chefs de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance" a été ouverte, a précisé le magistrat. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan.
"Il y a une dimension terroriste puisque le mis en cause voulait tuer des étrangers", a réagi lundi le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à la sortie d'une réunion avec François Bayrou à Matignon. "Cette dimension de la terreur a conduit le Parquet national antiterroriste à se saisir" de l'enquête. "C'est un crime raciste au vu des éléments que nous avons actuellement. (...) Le racisme en France et ailleurs est un poison, et un poison qui tue. Chaque acte raciste est un acte antifrançais." Le ministre de l'Intérieur se rendra mardi matin à l’ambassade de Tunisie pour "dire la solidarité de la France envers les Tunisiens après ce crime raciste", a précisé son entourage, lundi soir.
Dans la foulée de cette double attaque, l'association SOS Racisme a dénoncé dans un communiqué un "double crime", "résultat d'un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre légitime l'expression du racisme en mots et en actes". De son côté, le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a déploré un "infâme meurtre raciste" sur son compte X.
Alertés par la compagne du suspect de 53 ans, les militaires de la gendarmerie nationale ont fait appel à l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin de la commission des faits, le suspect, qui avait pris la fuite en voiture. Plusieurs armes ont été retrouvées dans son véhicule, "de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing", a précisé le magistrat, Pierre Couttenier.
La victime atteinte de 5 impacts de balle
Hichem M., un Tunisien âgé de 35 ans que ses proches décrivent "comme un gars très gentil" a été mortellement touché par les tirs. Tandis qu'un autre homme, âgé de 25 ans et de nationalité turque, a été blessé à la main. Selon une autre source, l’homme décédé a été atteint par cinq impacts de balle.
Le mis en cause, Christophe B. est un adepte du tir sportif âgé de 53 ans. Jusque-là inconnu du renseignement territorial, il avait diffusé deux vidéos sur les réseaux sociaux, supprimées depuis. Dans ces vidéos, il appelait son audience à "se révolter [...] et tirer sur des personnes d'origine étrangère", selon une source. Dans l'une d'elle, il déclare prêter "allégeance au drapeau français". Il a été placé en garde à vue.
La gendarmerie de Draguignan chargée des investigations
"Une procédure d’enquête de flagrance des chefs de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance" a été ouverte, a précisé le magistrat. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan.
"Il y a une dimension terroriste puisque le mis en cause voulait tuer des étrangers", a réagi lundi le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à la sortie d'une réunion avec François Bayrou à Matignon. "Cette dimension de la terreur a conduit le Parquet national antiterroriste à se saisir" de l'enquête. "C'est un crime raciste au vu des éléments que nous avons actuellement. (...) Le racisme en France et ailleurs est un poison, et un poison qui tue. Chaque acte raciste est un acte antifrançais." Le ministre de l'Intérieur se rendra mardi matin à l’ambassade de Tunisie pour "dire la solidarité de la France envers les Tunisiens après ce crime raciste", a précisé son entourage, lundi soir.
Dans la foulée de cette double attaque, l'association SOS Racisme a dénoncé dans un communiqué un "double crime", "résultat d'un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre légitime l'expression du racisme en mots et en actes". De son côté, le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a déploré un "infâme meurtre raciste" sur son compte X.