Le collège d’enseignement moyen (Cem) de la Cité des enseignants de Guédiawaye a vécu la pire journée de son histoire dans la journée du vendredi 9 mai dernier. Une dizaine d’élèves, toutes en classe de 5e, s’est rendue en toute discrétion à la plage de « Malibu » pour vivre des moments d’évasion. Malheureusement, trois d’entre elles ont perdu la vie pendant que le groupe était en train de se baigner. Un tour au collège en question nous a permis d’en savoir davantage sur les circonstances de ce drame. Jusqu’à ce jour, les élèves qui étaient de la partie sont sous le choc. Difficile de leur arracher un seul mot sur les circonstances de cette terrible affaire. Trouvé dans son bureau, le principal du collège, pour revenir sur les circonstances de ces cas de noyades, nous oriente vers la surveillante Saoudatou Wone Diop. Cette dernière, à travers les différents témoignages venant des élèves partis à la plage, réussit à retracer le film de l’horreur.
« Ce qu’il faut d’abord souligner, c’est que la veille (jeudi), tous les élèves de l’école étaient informés qu’il n’y aurait pas cours le vendredi », signale la surveillante. Autrement dit, les jeunes filles étaient venues non pas pour étudier, mais pour mettre en exécution un plan consistant à se payer une sortie à la plage de « Malibu » située non loin de l’établissement scolaire. « Après s’être présentées devant l’école, elles ont pris le chemin de la plage où elles sont arrivées vers les coups de 11h », ajoute-t-elle. Les filles ont été rejointes par quelques garçons. À la plage, le groupe de jeunes gens s’introduit dans l’eau pour en savourer tranquillement la douceur. Malheureusement, un courant violent les a fouettés avant de les projeter plus loin dans l’océan. Prises de panique, les élèves se mettent à se débattre de toutes leurs forces pour se tirer d’affaire. Tout le groupe se précipite pour rejoindre la rive. Les élèves y réussissent à l’exception de quatre jeunes filles malheureusement prises au piège des eaux furieuses d’une mer très agitée. Une d’entre elles a eu la chance d’être projetée dans le sens contraire de ses copines, elles propulsées en haute mer. La rescapée a eu la chance d’être secourue de justesse par un maître-nageur. Les trois autres jeunes filles ont été, elles, emportées par les puissantes vagues de la mer.
Funeste coup de fil au principal du Cem Des cris commencent à fuser de part et d’autre de la plage. Les filles crièrent de toutes leurs forces pour alerter sur la disparition de ces trois jeunes filles dans l’eau. C’était aux environs de 12h. L’équipe des maîtres-nageurs installée à Malika Plage est alertée. Sans perdre de temps, ils foncent droit vers la plage où le groupe a débarqué vers 13h 30. Entretemps, des volontaires ont déjà plongé dans la mer, à la recherche des corps des trois jeunes filles. Ils parviennent à découvrir un corps qui a été ainsi déposé sur la rive. Les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers sont ensuite venus en renfort. Et, malgré l’intervention énergique des soldats du feu, le troisième corps n’a été retrouvé que plus tard, échoué sur la plage. Un spectacle funeste, les corps de Aïssatou Sangharé (5e D), Maïmouna Dia (5e E) et Codou Diop (5e E) sont allongés sur la plage. Tout le monde s’est mis à pleurer la mort des trois jeunes élèves par noyage.
Sur ces entrefaites, Diène Dione, principal du Cem de la Cité des Enseignants, a été avisé au téléphone par un inconnu. «Dans un premier temps, je croyais qu’il s’agissait d’un canular, car il arrive que des personnes nous appellent juste pour nous emmerder », souligne-t-il d’emblée. Néanmoins, par mesure de prudence, il se rend à la plage en compagnie d’autres membres de son personnel. Sur place, ils se rendent compte, la mort dans l’âme, que son informateur avait effectivement dit la vérité. « C’est après avoir vu les blouses que les victimes portaient que nous nous sommes rendu compte qu’elles sont des élèves de notre établissement scolaire », ajoute-t-il. « Le mercredi et le jeudi, les élèves des classes de 6e venaient de terminer la série des devoirs du second semestre. Par conséquent, le lendemain était consacré au repos », renseigne le principal Diène Dione.
Le Soleil
« Ce qu’il faut d’abord souligner, c’est que la veille (jeudi), tous les élèves de l’école étaient informés qu’il n’y aurait pas cours le vendredi », signale la surveillante. Autrement dit, les jeunes filles étaient venues non pas pour étudier, mais pour mettre en exécution un plan consistant à se payer une sortie à la plage de « Malibu » située non loin de l’établissement scolaire. « Après s’être présentées devant l’école, elles ont pris le chemin de la plage où elles sont arrivées vers les coups de 11h », ajoute-t-elle. Les filles ont été rejointes par quelques garçons. À la plage, le groupe de jeunes gens s’introduit dans l’eau pour en savourer tranquillement la douceur. Malheureusement, un courant violent les a fouettés avant de les projeter plus loin dans l’océan. Prises de panique, les élèves se mettent à se débattre de toutes leurs forces pour se tirer d’affaire. Tout le groupe se précipite pour rejoindre la rive. Les élèves y réussissent à l’exception de quatre jeunes filles malheureusement prises au piège des eaux furieuses d’une mer très agitée. Une d’entre elles a eu la chance d’être projetée dans le sens contraire de ses copines, elles propulsées en haute mer. La rescapée a eu la chance d’être secourue de justesse par un maître-nageur. Les trois autres jeunes filles ont été, elles, emportées par les puissantes vagues de la mer.
Funeste coup de fil au principal du Cem Des cris commencent à fuser de part et d’autre de la plage. Les filles crièrent de toutes leurs forces pour alerter sur la disparition de ces trois jeunes filles dans l’eau. C’était aux environs de 12h. L’équipe des maîtres-nageurs installée à Malika Plage est alertée. Sans perdre de temps, ils foncent droit vers la plage où le groupe a débarqué vers 13h 30. Entretemps, des volontaires ont déjà plongé dans la mer, à la recherche des corps des trois jeunes filles. Ils parviennent à découvrir un corps qui a été ainsi déposé sur la rive. Les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers sont ensuite venus en renfort. Et, malgré l’intervention énergique des soldats du feu, le troisième corps n’a été retrouvé que plus tard, échoué sur la plage. Un spectacle funeste, les corps de Aïssatou Sangharé (5e D), Maïmouna Dia (5e E) et Codou Diop (5e E) sont allongés sur la plage. Tout le monde s’est mis à pleurer la mort des trois jeunes élèves par noyage.
Sur ces entrefaites, Diène Dione, principal du Cem de la Cité des Enseignants, a été avisé au téléphone par un inconnu. «Dans un premier temps, je croyais qu’il s’agissait d’un canular, car il arrive que des personnes nous appellent juste pour nous emmerder », souligne-t-il d’emblée. Néanmoins, par mesure de prudence, il se rend à la plage en compagnie d’autres membres de son personnel. Sur place, ils se rendent compte, la mort dans l’âme, que son informateur avait effectivement dit la vérité. « C’est après avoir vu les blouses que les victimes portaient que nous nous sommes rendu compte qu’elles sont des élèves de notre établissement scolaire », ajoute-t-il. « Le mercredi et le jeudi, les élèves des classes de 6e venaient de terminer la série des devoirs du second semestre. Par conséquent, le lendemain était consacré au repos », renseigne le principal Diène Dione.
Le Soleil