Cette annonce fait suite à la fermeture de l'espace aérien nigérien et à la fin de l'ultimatum ouest-africain de la Cédéao qui enjoignait les militaires ayant pris le pouvoir à rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet.
Dans une lettre du ministère nigérien des Affaires étrangères adressée aujourd'hui à la Cédéao, les responsables du coup d'Etat ont indiqué que_,_“le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la Cedeao ne permet pas d'accueillir la dite délégation dans la sérénité et la sécurité requises".
Le communiqué stipule également la nécessité de reporter la mission annoncée par la Cédéao pour des raisons de sécurité, en partie face à "l'atmosphère de menace d'agression contre le Niger" - en conséquence à la menace d'intervention militaire de l'organisation ouest-africaine lancée quelques jours après le coup d'Etat, et qui n'a pas été mise à exécution.
Jeudi, un "sommet extraordinaire" des dirigeants de la Cédéao devrait avoir lieu. Les responsables de l'organisation ont annoncé cette visite dans l'objectif de se pencher "sur la situation politique et les récents développements au Niger".
Réactions internationales
La France a réitéré sa position sur la situation au Niger, appuyant "les efforts des pays de la région pour restaurer la démocratie" dans ce pays, a indiqué à l'AFP une source diplomatique.
"Comme l'a indiqué la Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (Catherine Colonna), c'est à la Cedeao de prendre une décision sur la manière de restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, quelle qu'elle soit", a précisé cette même source, alors que le spectre d'une intervention militaire, une des options sur la table, semble s'éloigner.
De son côté, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé dans une interview à Radio France Internationale (RFI) que la diplomatie permettrait de résoudre la crise actuelle au Niger.
"C'est la démarche de la Cedeao, c'est notre démarche et nous soutenons les efforts de la Cedeao pour rétablir l'ordre constitutionnel", a déclaré l'homme politique américain, se référant à la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Dans une lettre du ministère nigérien des Affaires étrangères adressée aujourd'hui à la Cédéao, les responsables du coup d'Etat ont indiqué que_,_“le contexte actuel de colère et de révolte des populations suite aux sanctions imposées par la Cedeao ne permet pas d'accueillir la dite délégation dans la sérénité et la sécurité requises".
Le communiqué stipule également la nécessité de reporter la mission annoncée par la Cédéao pour des raisons de sécurité, en partie face à "l'atmosphère de menace d'agression contre le Niger" - en conséquence à la menace d'intervention militaire de l'organisation ouest-africaine lancée quelques jours après le coup d'Etat, et qui n'a pas été mise à exécution.
Jeudi, un "sommet extraordinaire" des dirigeants de la Cédéao devrait avoir lieu. Les responsables de l'organisation ont annoncé cette visite dans l'objectif de se pencher "sur la situation politique et les récents développements au Niger".
Réactions internationales
La France a réitéré sa position sur la situation au Niger, appuyant "les efforts des pays de la région pour restaurer la démocratie" dans ce pays, a indiqué à l'AFP une source diplomatique.
"Comme l'a indiqué la Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (Catherine Colonna), c'est à la Cedeao de prendre une décision sur la manière de restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, quelle qu'elle soit", a précisé cette même source, alors que le spectre d'une intervention militaire, une des options sur la table, semble s'éloigner.
De son côté, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé dans une interview à Radio France Internationale (RFI) que la diplomatie permettrait de résoudre la crise actuelle au Niger.
"C'est la démarche de la Cedeao, c'est notre démarche et nous soutenons les efforts de la Cedeao pour rétablir l'ordre constitutionnel", a déclaré l'homme politique américain, se référant à la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest.