L’exceptionnelle saison du PSG se termine donc sur une fausse note. Alors que les Parisiens auraient pu monter sur le toit du monde après avoir conquis l’Europe, ils sont tombés comme des bleus face aux Blues de Chelsea (3-0). Battus tactiquement, cuits physiquement, les hommes de Luis Enrique ont été méconnaissables. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, Cole Palmer a été l’homme de cette finale de la Coupe du monde des clubs. Et après avoir remporté la Ligue Europa Conférence il y a quelques semaines, les Londoniens ajoutent un nouveau trophée à leur palmarès. Leur succès ne souffre d’aucune contestation, tant ils ont été supérieurs, notamment en première période.
Les Parisiens ont failli dans la dernière ligne droite, et pas qu’un peu. Personne ne s’attendait à ce qu'ils soient menés 3 à 0 à la pause. On imaginait plutôt l’inverse face à Chelsea, qui a eu un parcours assez facile pour se hisser jusqu’à ce stade. Mais la logique sur le papier n’est pas toujours la réalité d’un match. Et Enzo Maresca a brillamment préparé cette rencontre : le PSG, jamais à l’aise techniquement et battu dans l’agressivité, a déjoué.
PALMER, BOURREAU DES PARISIENS
Offensivement, il a été à la peine, entre un Désiré Doué qui a fait son (jeune) âge, un Ousmane Dembélé au placement douteux et un Khvicha Kvaratskhelia loin de son rendement habituel. Mais c’est surtout défensivement qu’il a souffert, face à un Cole Palmer intenable.
Déjà à l’origine d’une première frayeur, une frappe que tout le monde croyait au fond (8e), le prodige anglais a ouvert le score avec son pied gauche magique, après un bon travail de Malo Gusto (1-0, 22e). Il a ensuite remis ça un peu trop vite pour conclure une phase de transition. Parti côté droit, il s’est servi d’un appel de Gusto pour feinter et tromper une deuxième fois Gianluigi Donnarumma, toujours du gauche (2-0, 30e)
Il s’est enfin mué en passeur décisif pour João Pedro, servi idéalement (3-0, 43e). Sur cette action, on notera la passivité défensive impardonnable des Parisiens : pas du tout attaqué, Palmer aurait eu le temps de prendre un selfie avant de déclencher sa passe...
LE PSG PERD AUSSI SES NERFS
Le PSG a quelque peu subi ce qu’il avait infligé au Real Madrid en demi-finale. Un constat matérialisé par la réussite des Londoniens, et un scénario qui paraissait peu envisageable au regard des dernières sorties de l’équipe française. Elle n’avait ainsi encaissé qu’un seul but dans cette Coupe du monde des clubs. On s’est même pris à rêver d’une remondata après la pause. Moment choisi par le gardien de Chelsea pour entrer en scène, et prendre le relais de Palmer pour écoeurer les Parisiens. Parfois peu académique, Robert Sanchez a en effet douché les rares espoirs esquissés par ses adversaires (48e, 52e, 59e). Donnarumma en a fait de même pour éviter une addition plus salée (68e, 80e).
Les joueurs de Luis Enrique sont étonnamment passés à côté de leur sujet dans cette finale de la Coupe du monde des clubs, sans réel sentiment de révolte alors qu'il y avait encore du temps. Ils ont même montré des signes de frustration et d’agacement tout au long de la rencontre. Cet état d’esprit tranche avec ce que dégageaient les certitudes collectives nées en janvier 2025, un soir où ils affrontaient Manchester City.
Symbole de cet échec : João Neves a été expulsé pour avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella (86e). Rien n’allait dans le sens du PSG, mais ce revers ne doit pas faire oublier la saison historique qu’il a vécu. Le sacre en Ligue des champions fera tout oublier.
eurosports
Les Parisiens ont failli dans la dernière ligne droite, et pas qu’un peu. Personne ne s’attendait à ce qu'ils soient menés 3 à 0 à la pause. On imaginait plutôt l’inverse face à Chelsea, qui a eu un parcours assez facile pour se hisser jusqu’à ce stade. Mais la logique sur le papier n’est pas toujours la réalité d’un match. Et Enzo Maresca a brillamment préparé cette rencontre : le PSG, jamais à l’aise techniquement et battu dans l’agressivité, a déjoué.
PALMER, BOURREAU DES PARISIENS
Offensivement, il a été à la peine, entre un Désiré Doué qui a fait son (jeune) âge, un Ousmane Dembélé au placement douteux et un Khvicha Kvaratskhelia loin de son rendement habituel. Mais c’est surtout défensivement qu’il a souffert, face à un Cole Palmer intenable.
Déjà à l’origine d’une première frayeur, une frappe que tout le monde croyait au fond (8e), le prodige anglais a ouvert le score avec son pied gauche magique, après un bon travail de Malo Gusto (1-0, 22e). Il a ensuite remis ça un peu trop vite pour conclure une phase de transition. Parti côté droit, il s’est servi d’un appel de Gusto pour feinter et tromper une deuxième fois Gianluigi Donnarumma, toujours du gauche (2-0, 30e)
Il s’est enfin mué en passeur décisif pour João Pedro, servi idéalement (3-0, 43e). Sur cette action, on notera la passivité défensive impardonnable des Parisiens : pas du tout attaqué, Palmer aurait eu le temps de prendre un selfie avant de déclencher sa passe...
LE PSG PERD AUSSI SES NERFS
Le PSG a quelque peu subi ce qu’il avait infligé au Real Madrid en demi-finale. Un constat matérialisé par la réussite des Londoniens, et un scénario qui paraissait peu envisageable au regard des dernières sorties de l’équipe française. Elle n’avait ainsi encaissé qu’un seul but dans cette Coupe du monde des clubs. On s’est même pris à rêver d’une remondata après la pause. Moment choisi par le gardien de Chelsea pour entrer en scène, et prendre le relais de Palmer pour écoeurer les Parisiens. Parfois peu académique, Robert Sanchez a en effet douché les rares espoirs esquissés par ses adversaires (48e, 52e, 59e). Donnarumma en a fait de même pour éviter une addition plus salée (68e, 80e).
Les joueurs de Luis Enrique sont étonnamment passés à côté de leur sujet dans cette finale de la Coupe du monde des clubs, sans réel sentiment de révolte alors qu'il y avait encore du temps. Ils ont même montré des signes de frustration et d’agacement tout au long de la rencontre. Cet état d’esprit tranche avec ce que dégageaient les certitudes collectives nées en janvier 2025, un soir où ils affrontaient Manchester City.
Symbole de cet échec : João Neves a été expulsé pour avoir tiré les cheveux de Marc Cucurella (86e). Rien n’allait dans le sens du PSG, mais ce revers ne doit pas faire oublier la saison historique qu’il a vécu. Le sacre en Ligue des champions fera tout oublier.
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