Jugé en appel dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, qui lui a valu une condamnation à cinq ans de prison en première instance, Khalifa Sall a obtenu le renvoi de son procès au 18 juillet 2018 aux fins de statuer sur sa demande de remise en liberté.
Convenons-en, les verdicts des procès surtout les plus médiatisés donnent souvent lieu à des commentaires contrastés . Depuis, que la Cour d'Appel a suspendu ce feuilleton judiciaire avant de le mettre en délibéré à demain,les commentaires les unes plus erronées que les autres vont bon train. Chacun y va de son opinion.
La défense de l’édile réclame sa « libération d’office » suite à l'arrêt rendu le 29 Juin par la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pour la défense, cette décision s’impose à la justice sénégalaise et annule la condamnation. De son côté, l’État fait une toute autre interprétation de l’arrêt de la Cour de la Cedeao, qui « ne concerne pas le fond et ne remet nullement en cause l’autorité de la chose jugée ».
Accusé d’avoir profité de ses fonctions pour détourner 1,8 milliard de francs CFA de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Sall avait été déclaré coupable en première instance " d’escroquerie aux deniers publics ", " faux et usage de faux dans des documents administratifs " et de " complicité en faux en écriture de commerce ".
Un jugement qualifié de "politique" par les soutiens du maire de Dakar, Khalifa Sall qui accusent le pouvoir de chercher à éliminer l’opposant de la course à la présidentielle prévue en février 2019. Si tel est le cas, comme le prétendent ceux du "camp de Khalifa", d'aucune manière alors leur mentor de maire ne pourra recouvrer la liberté; autrement dit la messe est dite, pourrait-on dire.
Si cette conjecture tient la route , tout porte à croire donc que "Khaf-caisse d'avance" pour paraphraser l'autre, est loin de quitter l'univers abscons de la citadelle de Rebeuss.
Quoi qu'il en soit, le ministre, Directeur de cabinet du président Macky Sall a, contre toute attente, rompu le silence pour aborder avec la presse quelques sujets d'actualité notamment la fameuse décision de la Cedeao.
Me El Hadj Oumar Youm dira qu'il n'a pas de commentaire à faire, sinon de rappeler simplement que la Cedeao n'est pas une juridiction d'appel.
"Cette décision ne peut pas impacter sur les poursuites qui ont été engagées concernant la liberté de Khalifa Sall. La Cour avait, si c'était le cas, les moyens de demander la liberté de Khalifa Sall."
Devant le micro de nos confrères de dakaractu, Me Youm poursuivra sa pensée en précisant que "la Cour avait les moyens d'ordonner la libération de immédiate de Khalifa Sall, ce qu'elle a eu à faire dans d'autres cas similaires, mais qu'elle s'est abstenue de faire pour ce cas. "
"Ce qu'il faut retenir en réalité dans cette décision de la Cour c'est qu'il n'impose aucune forme de mesure aux juridictions du Sénégal. Ces dernières sont des juridictions souveraines, qui rendent des décisions de justice au nom et pour le compte du peuple Sénégalais. Il n'y a pas une autre juridiction capable de rendre justice sur le territoire du Sénégal. Donc j'en appelle à la raison, à la sérénité et ayons confiance en la justice de notre pays qui est composée de professionnels!" a dit Me Omar Youm.
Quoi qu'il en soit, les prochaines heures nous édifieront bien...
Convenons-en, les verdicts des procès surtout les plus médiatisés donnent souvent lieu à des commentaires contrastés . Depuis, que la Cour d'Appel a suspendu ce feuilleton judiciaire avant de le mettre en délibéré à demain,les commentaires les unes plus erronées que les autres vont bon train. Chacun y va de son opinion.
La défense de l’édile réclame sa « libération d’office » suite à l'arrêt rendu le 29 Juin par la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Pour la défense, cette décision s’impose à la justice sénégalaise et annule la condamnation. De son côté, l’État fait une toute autre interprétation de l’arrêt de la Cour de la Cedeao, qui « ne concerne pas le fond et ne remet nullement en cause l’autorité de la chose jugée ».
Accusé d’avoir profité de ses fonctions pour détourner 1,8 milliard de francs CFA de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Sall avait été déclaré coupable en première instance " d’escroquerie aux deniers publics ", " faux et usage de faux dans des documents administratifs " et de " complicité en faux en écriture de commerce ".
Un jugement qualifié de "politique" par les soutiens du maire de Dakar, Khalifa Sall qui accusent le pouvoir de chercher à éliminer l’opposant de la course à la présidentielle prévue en février 2019. Si tel est le cas, comme le prétendent ceux du "camp de Khalifa", d'aucune manière alors leur mentor de maire ne pourra recouvrer la liberté; autrement dit la messe est dite, pourrait-on dire.
Si cette conjecture tient la route , tout porte à croire donc que "Khaf-caisse d'avance" pour paraphraser l'autre, est loin de quitter l'univers abscons de la citadelle de Rebeuss.
Quoi qu'il en soit, le ministre, Directeur de cabinet du président Macky Sall a, contre toute attente, rompu le silence pour aborder avec la presse quelques sujets d'actualité notamment la fameuse décision de la Cedeao.
Me El Hadj Oumar Youm dira qu'il n'a pas de commentaire à faire, sinon de rappeler simplement que la Cedeao n'est pas une juridiction d'appel.
"Cette décision ne peut pas impacter sur les poursuites qui ont été engagées concernant la liberté de Khalifa Sall. La Cour avait, si c'était le cas, les moyens de demander la liberté de Khalifa Sall."
Devant le micro de nos confrères de dakaractu, Me Youm poursuivra sa pensée en précisant que "la Cour avait les moyens d'ordonner la libération de immédiate de Khalifa Sall, ce qu'elle a eu à faire dans d'autres cas similaires, mais qu'elle s'est abstenue de faire pour ce cas. "
"Ce qu'il faut retenir en réalité dans cette décision de la Cour c'est qu'il n'impose aucune forme de mesure aux juridictions du Sénégal. Ces dernières sont des juridictions souveraines, qui rendent des décisions de justice au nom et pour le compte du peuple Sénégalais. Il n'y a pas une autre juridiction capable de rendre justice sur le territoire du Sénégal. Donc j'en appelle à la raison, à la sérénité et ayons confiance en la justice de notre pays qui est composée de professionnels!" a dit Me Omar Youm.
Quoi qu'il en soit, les prochaines heures nous édifieront bien...