Après la décapitation d'un professeur d'histoire qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, vendredi 16 octobre, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, cinq nouvelles personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi. Neuf personnes au total ont été interpellées.
Son agresseur présumé a été tué par la police dans la ville voisine d'Éragny, dans le Val-d'Oise, trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d'élève, un homme et son épouse, du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l'enseignant sur les caricatures de Mahomet que l'enseignant avait montrées en classe. Trois personnes de l'entourage non familial de l'assaillant ont par ailleurs été interpellées. Quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l'entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Évreux, dans l'Eure.
L'Élysée a indiqué samedi qu'un "hommage national" serait rendu à l'enseignant. Cet hommage, dont la date n'est pas encore fixée, est organisé en coordination avec la famille. "D'autres expressions et annonces sont prévues après les réunions du week-end", ont encore indiqué les services de la présidence de la République.
Professeur décapité près de Paris : neuf personnes placées en garde à vue
"Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas"
Emmanuel Macron s'était rendu dès vendredi soir sur les lieux de l'attaque. "Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas", a martelé, ému, le chef de l'État à l'adresse des islamistes radicaux, lors d'une déclaration à la sortie du collège du Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine où travaillait la victime. Le président de la République, entouré par les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, a appelé "la Nation toute entière" à se ranger aux côtés des enseignants pour les "défendre".
Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a reçu samedi matin avec le Premier ministre, Jean Castex, les syndicats d'enseignants à son ministère. Dans un message vidéo "à tous les enseignants [du pays]", il leur a promis que l'État serait à leurs côtés pour les "protéger".
"Nos enseignants continueront à éveiller l'esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes", a martelé Jean Castex sur Twitter.
Son agresseur présumé a été tué par la police dans la ville voisine d'Éragny, dans le Val-d'Oise, trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d'élève, un homme et son épouse, du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l'enseignant sur les caricatures de Mahomet que l'enseignant avait montrées en classe. Trois personnes de l'entourage non familial de l'assaillant ont par ailleurs été interpellées. Quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l'entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Évreux, dans l'Eure.
L'Élysée a indiqué samedi qu'un "hommage national" serait rendu à l'enseignant. Cet hommage, dont la date n'est pas encore fixée, est organisé en coordination avec la famille. "D'autres expressions et annonces sont prévues après les réunions du week-end", ont encore indiqué les services de la présidence de la République.
Professeur décapité près de Paris : neuf personnes placées en garde à vue
"Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas"
Emmanuel Macron s'était rendu dès vendredi soir sur les lieux de l'attaque. "Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas", a martelé, ému, le chef de l'État à l'adresse des islamistes radicaux, lors d'une déclaration à la sortie du collège du Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine où travaillait la victime. Le président de la République, entouré par les ministres de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, a appelé "la Nation toute entière" à se ranger aux côtés des enseignants pour les "défendre".
Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a reçu samedi matin avec le Premier ministre, Jean Castex, les syndicats d'enseignants à son ministère. Dans un message vidéo "à tous les enseignants [du pays]", il leur a promis que l'État serait à leurs côtés pour les "protéger".
"Nos enseignants continueront à éveiller l'esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes", a martelé Jean Castex sur Twitter.