Le Sénégal amorce une refonte ambitieuse de son Code des Douanes, dix ans après l’adoption de la loi 2014-12 du 14 février 2014. Le lancement officiel des travaux s’est tenu ce jeudi sous l’égide du ministère des Finances et du Budget. L’objectif est clair : adapter le cadre juridique aux exigences du Référentiel Sénégal 2050 et aux mutations économiques, technologiques et environnementales du monde contemporain.
Selon Bassirou Sarr, Directeur de Cabinet du ministre Cheikh Diba, cette réforme ne saurait se réduire à une simple mise à jour technique. « Il s’agit d’un projet de refondation du cadre juridique, pensé comme un catalyseur de performance économique et de compétitivité », a-t-il souligné. En ligne de mire : la modernisation des pratiques douanières, la promotion d’un climat des affaires attractif et la consolidation des bases d’une économie résiliente et durable.
Cette réforme, précise M. Sarr, vise à aligner la législation douanière avec l’Agenda Sénégal Vision 2050, dans une logique de performance, de transparence et d’efficacité. Le nouveau code devrait notamment faciliter l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales, appuyer la transition écologique et numérique, tout en renforçant la transparence des opérations douanières.
Il est aussi question de prendre en compte les innovations technologiques comme l’intelligence artificielle, la blockchain, le e-commerce ou encore le cloud computing, en instaurant un encadrement juridique adapté à ces transformations.
Le nouveau texte entend rompre avec la lourdeur administrative actuelle. Il prévoit une simplification audacieuse des procédures douanières, leur dématérialisation complète et une automatisation avancée. « Cela permettra d’éliminer les tracasseries, d’optimiser la fluidité des flux commerciaux et de renforcer la confiance entre l’administration et les opérateurs économiques », a indiqué Bassirou Sarr.
Le Directeur général des Douanes, Babacar Mbaye, a rappelé le caractère évolutif de la matière douanière, qui doit constamment s’adapter aux standards internationaux, notamment ceux édictés par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Dans cette perspective, l’administration prévoit une réécriture de certaines dispositions du Code pour rester conforme aux meilleures pratiques et répondre aux nouveaux enjeux fiscaux, économiques et sécuritaires.
La réforme se veut participative. Le secteur privé, représenté par Étienne Sarr, a salué l’initiative et exprimé sa volonté d’accompagner le processus. Il a notamment plaidé pour la prise en compte des préoccupations des entreprises, telles que la célérité des opérations, la simplification des procédures et un partenariat économique renforcé avec l’État.
La réforme du Code des Douanes s’annonce comme un tournant majeur pour le Sénégal. Elle incarne une volonté politique forte de bâtir un cadre douanier moderne, plus équitable et au service du développement national.
https://actu.rts.sn/wp-content/uploads/2025/07/WhatsApp-Image-2025-07-10-at-19.19.28.jpeg
Rts
Selon Bassirou Sarr, Directeur de Cabinet du ministre Cheikh Diba, cette réforme ne saurait se réduire à une simple mise à jour technique. « Il s’agit d’un projet de refondation du cadre juridique, pensé comme un catalyseur de performance économique et de compétitivité », a-t-il souligné. En ligne de mire : la modernisation des pratiques douanières, la promotion d’un climat des affaires attractif et la consolidation des bases d’une économie résiliente et durable.
Cette réforme, précise M. Sarr, vise à aligner la législation douanière avec l’Agenda Sénégal Vision 2050, dans une logique de performance, de transparence et d’efficacité. Le nouveau code devrait notamment faciliter l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales, appuyer la transition écologique et numérique, tout en renforçant la transparence des opérations douanières.
Il est aussi question de prendre en compte les innovations technologiques comme l’intelligence artificielle, la blockchain, le e-commerce ou encore le cloud computing, en instaurant un encadrement juridique adapté à ces transformations.
Le nouveau texte entend rompre avec la lourdeur administrative actuelle. Il prévoit une simplification audacieuse des procédures douanières, leur dématérialisation complète et une automatisation avancée. « Cela permettra d’éliminer les tracasseries, d’optimiser la fluidité des flux commerciaux et de renforcer la confiance entre l’administration et les opérateurs économiques », a indiqué Bassirou Sarr.
Le Directeur général des Douanes, Babacar Mbaye, a rappelé le caractère évolutif de la matière douanière, qui doit constamment s’adapter aux standards internationaux, notamment ceux édictés par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Dans cette perspective, l’administration prévoit une réécriture de certaines dispositions du Code pour rester conforme aux meilleures pratiques et répondre aux nouveaux enjeux fiscaux, économiques et sécuritaires.
La réforme se veut participative. Le secteur privé, représenté par Étienne Sarr, a salué l’initiative et exprimé sa volonté d’accompagner le processus. Il a notamment plaidé pour la prise en compte des préoccupations des entreprises, telles que la célérité des opérations, la simplification des procédures et un partenariat économique renforcé avec l’État.
La réforme du Code des Douanes s’annonce comme un tournant majeur pour le Sénégal. Elle incarne une volonté politique forte de bâtir un cadre douanier moderne, plus équitable et au service du développement national.
https://actu.rts.sn/wp-content/uploads/2025/07/WhatsApp-Image-2025-07-10-at-19.19.28.jpeg
Rts