La Primature a tenu à apporter des précisions sur la rencontre annoncée entre le Premier ministre Ousmane Sonko et l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), objet de nombreuses interprétations médiatiques.
Contrairement à certaines informations relayées dans la presse, la Primature affirme qu’aucune demande formelle n’a été initiée ni par le chef du gouvernement, ni par l’UMS. La rencontre évoquée découle d’une initiative personnelle du conseiller juridique du Premier ministre, un magistrat lui-même membre de l’UMS.
Selon une source officielle à la Primature, l’idée est née d’une volonté de dialogue républicain. Le conseiller a proposé, « de son propre chef », une rencontre entre le Premier ministre et les représentants de l’UMS, estimant qu’il serait pertinent, dans le cadre des réformes en cours, que le chef de l’administration échange avec les acteurs clés du secteur judiciaire.
Le Premier ministre a donné son accord de principe, dans un esprit d’ouverture institutionnelle. De son côté, le président de l’UMS aurait également marqué son accord, tout en précisant qu’il devait consulter ses collègues du bureau exécutif.
Cette proposition n’a pas fait l’unanimité au sein de l’UMS. Plusieurs membres ont estimé que le moment n’était pas approprié, évoquant notamment la fin de mandat du bureau actuel. Ils ont suggéré de reporter toute rencontre officielle à l’après-Assemblée générale de septembre, moment où une nouvelle direction sera mise en place.
La Primature insiste sur le fait que l’initiative n’a été assortie d’aucune pression, et qu’elle s’inscrit dans une logique de respect des institutions. « Si l’UMS estime qu’il convient d’attendre la mise en place de sa nouvelle équipe dirigeante, cela relève de sa pleine autonomie », précise la même source.
Rts
Contrairement à certaines informations relayées dans la presse, la Primature affirme qu’aucune demande formelle n’a été initiée ni par le chef du gouvernement, ni par l’UMS. La rencontre évoquée découle d’une initiative personnelle du conseiller juridique du Premier ministre, un magistrat lui-même membre de l’UMS.
Selon une source officielle à la Primature, l’idée est née d’une volonté de dialogue républicain. Le conseiller a proposé, « de son propre chef », une rencontre entre le Premier ministre et les représentants de l’UMS, estimant qu’il serait pertinent, dans le cadre des réformes en cours, que le chef de l’administration échange avec les acteurs clés du secteur judiciaire.
Le Premier ministre a donné son accord de principe, dans un esprit d’ouverture institutionnelle. De son côté, le président de l’UMS aurait également marqué son accord, tout en précisant qu’il devait consulter ses collègues du bureau exécutif.
Cette proposition n’a pas fait l’unanimité au sein de l’UMS. Plusieurs membres ont estimé que le moment n’était pas approprié, évoquant notamment la fin de mandat du bureau actuel. Ils ont suggéré de reporter toute rencontre officielle à l’après-Assemblée générale de septembre, moment où une nouvelle direction sera mise en place.
La Primature insiste sur le fait que l’initiative n’a été assortie d’aucune pression, et qu’elle s’inscrit dans une logique de respect des institutions. « Si l’UMS estime qu’il convient d’attendre la mise en place de sa nouvelle équipe dirigeante, cela relève de sa pleine autonomie », précise la même source.
Rts