Alors qu’ils voulaient remettre le coup du 3 mars dernier au cours duquel des jeunes s’étaient mobilisés en masse pour empêcher Ousmane Sonko de répondre à la justice, ce dernier et son ami Barthélémy Dias ont échoué sur toute la ligne.
Ces deux lascars sont pourtant candidats à des élections. L’un pour la présidentielle, l’autre pour la mairie de Dakar. Mais des candidats à des élections doivent-ils se comporter comme des soudards ? Doivent-ils appeler à une sorte d’insurrection populaire dans un pays où ce sont les urnes qui parlent ?
En tout cas leur tentative a été vaine car les populations ne sont pas sorties comme ils l’escomptaient. Ils croyaient que les Sénégalais allaient envahir la rue pour les soutenir mais il n’en a rien été. Car, en vérité, les événements du 3 mars n’ont pas été le fait de l’appel de Sonko. Il s’ agissait plutôt d’une sorte " d’émeute de la faim" consécutive au mal vivre des Sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts alors que les prix des denrées de première nécessité étaient en train de flamber.
Pour tout dire, ces deux candidats à des postes électifs se fourrent le doigt dans le nez lorsqu’ils croient que les populations les soutiennent face au pouvoir en place. Il pourrait d’ailleurs leur en coûter une peine de prison.