Suite et pas fin de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Cheikh Seck.
En effet, activement recherché par les limiers, qui avaient du mal à le coincer à cause d’une adresse fictive (SCI FARA : Fann Résidence Rue 11 x 8), qui n’existe que dans l’imagination de Cheikh Seck, ce dernier a fini par se présenter « himself » hier au siège de la DIC en compagnie de son avocat.
Il a été auditionné, non sans fournir ses « justificatifs » aux enquêteurs de la DIC.
En attendant que les limiers, mais aussi et surtout la tutelle épluchent les « justificatifs » déposés, le patron de SCI Fara, libéré après l’interrogatoire, « est tenu de rester à la disposition de la justice ».
Pour rappel, c’est un dossier des plus explosifs, qui occupe les débats un peu partout ébruité par SOLO Quotidien.
Sidy Diagne, Big Manitou du Groupe Excaf , est également convoqué dans le cadre de la même affaire (ndlr : virement suspect de plusieurs milliards de nos sous).
La Division des Investigations Criminelles a été saisie par un référé de la cour des comptes sur la situation financière 2019-2024 par une délégation judiciaire du Pool judiciaire financier.
Elle a commencé à mener des enquêtes et a entamé l'audition des patrons de sociétés ayant bénéficié de Conventions de substitution de débiteur avec l'État du Sénégal.
Au total, ce sont plus de 25 sociétés qui sont dans le collimateur des enquêteurs. Une enquête délicate mais, minutieuse qui met en cause plus de 20 directeurs ou gérants. Les auditions ont commencé et l'on en saura plus dans les jours à venir.
Pour l'heure on sait quelles sociétés sont visées et la plupart sont inconnues du grand public. Nos sources citent entre autres la Société d'intermédiation immobilière, Immoland, Computerland, Motorsland SARL, Dermond Oil and Gas, Sored- Mines, Carrefour Automobiles, Carrefour Automobiles Mali, Agripo Tv, Jamaries SA, Senteer, Complexe Seutou Indou.
Il y a aussi les Établissements Moussa Gaye, la société Fallilou Mbacke, Bio Énergie Green, FademaSau, Yanawa ou encore Green Sarl.
Les patrons de ces sociétés ont presque tous reçu leurs convocations à la DIC pour être entendus pour soupçons de détournement ou blanchiment d'argent.
Last but not least, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, boss de SCI FARA, est tenu de justifier un virement de plus de 14 milliards de francs cfa au même titre qu’Elhaj Malick Gaye , administrateur de l’AGETIP entre autres…
La Cour des Comptes a été alertée par beaucoup d'irrégularités. Les sociétés en cause n'ont pas pu, pour la plupart d'entre elles prouver que la relation entre elles et l'état en qualité de substituant est réelle.
Les documents fournis lors des missions de vérification de la cour des comptes n'attestent aucune relation de ce type. Autrement dit il n'y a aucun lien juridique qui aurait permis ces opérations.
La cour des comptes a découvert également que le fondement économique de cette opération n'est pas non plus démontré. Manque de justification économique et absence de soubassement juridique en plus d'une absence de lien contractuel avec l'état. Donc la porte ouverte à toutes sortes de manipulations et d'opérations douteuses ou même carrément illégales. Pour la cour des comptes, il existe d'ailleurs des risques que cette opération puisse être utilisée par les personnes en cause pour détourner les deniers publics.
Comme quoi cette nouvelle affaire -pour ne pas dire ce nouveau scandale- n'a pas fini de révéler des cafards ou des cadavres cachés dans quelques placards.
Solo Quotidien, qui suit comme de l’huile sur le feu, l’évolution de cet esclandre, promet d’y revenir amplement.
En effet, activement recherché par les limiers, qui avaient du mal à le coincer à cause d’une adresse fictive (SCI FARA : Fann Résidence Rue 11 x 8), qui n’existe que dans l’imagination de Cheikh Seck, ce dernier a fini par se présenter « himself » hier au siège de la DIC en compagnie de son avocat.
Il a été auditionné, non sans fournir ses « justificatifs » aux enquêteurs de la DIC.
En attendant que les limiers, mais aussi et surtout la tutelle épluchent les « justificatifs » déposés, le patron de SCI Fara, libéré après l’interrogatoire, « est tenu de rester à la disposition de la justice ».
Pour rappel, c’est un dossier des plus explosifs, qui occupe les débats un peu partout ébruité par SOLO Quotidien.
Sidy Diagne, Big Manitou du Groupe Excaf , est également convoqué dans le cadre de la même affaire (ndlr : virement suspect de plusieurs milliards de nos sous).
La Division des Investigations Criminelles a été saisie par un référé de la cour des comptes sur la situation financière 2019-2024 par une délégation judiciaire du Pool judiciaire financier.
Elle a commencé à mener des enquêtes et a entamé l'audition des patrons de sociétés ayant bénéficié de Conventions de substitution de débiteur avec l'État du Sénégal.
Au total, ce sont plus de 25 sociétés qui sont dans le collimateur des enquêteurs. Une enquête délicate mais, minutieuse qui met en cause plus de 20 directeurs ou gérants. Les auditions ont commencé et l'on en saura plus dans les jours à venir.
Pour l'heure on sait quelles sociétés sont visées et la plupart sont inconnues du grand public. Nos sources citent entre autres la Société d'intermédiation immobilière, Immoland, Computerland, Motorsland SARL, Dermond Oil and Gas, Sored- Mines, Carrefour Automobiles, Carrefour Automobiles Mali, Agripo Tv, Jamaries SA, Senteer, Complexe Seutou Indou.
Il y a aussi les Établissements Moussa Gaye, la société Fallilou Mbacke, Bio Énergie Green, FademaSau, Yanawa ou encore Green Sarl.
Les patrons de ces sociétés ont presque tous reçu leurs convocations à la DIC pour être entendus pour soupçons de détournement ou blanchiment d'argent.
Last but not least, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, ancien gardien de but de l’équipe nationale du Sénégal, boss de SCI FARA, est tenu de justifier un virement de plus de 14 milliards de francs cfa au même titre qu’Elhaj Malick Gaye , administrateur de l’AGETIP entre autres…
La Cour des Comptes a été alertée par beaucoup d'irrégularités. Les sociétés en cause n'ont pas pu, pour la plupart d'entre elles prouver que la relation entre elles et l'état en qualité de substituant est réelle.
Les documents fournis lors des missions de vérification de la cour des comptes n'attestent aucune relation de ce type. Autrement dit il n'y a aucun lien juridique qui aurait permis ces opérations.
La cour des comptes a découvert également que le fondement économique de cette opération n'est pas non plus démontré. Manque de justification économique et absence de soubassement juridique en plus d'une absence de lien contractuel avec l'état. Donc la porte ouverte à toutes sortes de manipulations et d'opérations douteuses ou même carrément illégales. Pour la cour des comptes, il existe d'ailleurs des risques que cette opération puisse être utilisée par les personnes en cause pour détourner les deniers publics.
Comme quoi cette nouvelle affaire -pour ne pas dire ce nouveau scandale- n'a pas fini de révéler des cafards ou des cadavres cachés dans quelques placards.
Solo Quotidien, qui suit comme de l’huile sur le feu, l’évolution de cet esclandre, promet d’y revenir amplement.