Le Kremlin a révélé des détails sur la rencontre très attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui doit avoir lieu vendredi en Alaska.
L'assistant de Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré jeudi que les discussions se dérouleraient sur la base aérienne américaine Joint Base Elmendorf-Richardson à Anchorage et que le programme du sommet avait été finalisé.
La réunion débutera par un entretien en tête-à-tête entre les dirigeants, en présence d'interprètes, à 21 h 30 heure de Paris.
Un petit-déjeuner de travail est prévu juste après, dont la durée et le moment dépendront du déroulement de la conversation initiale.
Après le petit-déjeuner de travail, les discussions se poursuivront dans un format plus large avec les délégations.
La délégation russe comprendra donc Ouchakov, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le ministre de la Défense Andreï Belooussov, le ministre des Finances Anton Silouanov et le directeur du Fonds russe d'investissement direct Kirill Dmitriev.
La composition de la délégation américaine n'a pas été annoncée.
Il est à noter que la délégation moscovite ne comprend pas l'assistant présidentiel de Poutine, Vladimir Medinski, qui dirige l'équipe russe lors des pourparlers directs avec l'Ukraine à Istanbul.
Son absence témoigne de la position du Kremlin à l'égard des pourparlers d'Istanbul avec l'Ukraine et de son manque de volonté d'engager un dialogue direct avec Kyiv.
Peu d'attentes et des enjeux importants
Ouchakov a précisé que le thème central du sommet de l'Alaska était le "règlement" de la guerre en Ukraine, bien que la coopération économique et la sécurité mondiale soient également abordées.
Selon le conseiller du locataire du Kremlin, Moscou considérait comme symbolique le fait que la réunion ait lieu "près des tombes des pilotes soviétiques en Alaska".
Le centre ukrainien de lutte contre la désinformation a déclaré que, selon le centre des forces de défense, M. Poutine pourrait préparer certains documents pseudo-historiques en vue d'une rencontre avec M. Trump.
Il pourrait s'agir de cartes géographiques destinées à convaincre le président américain que l'Ukraine est censée être un "État artificiel", formé aux dépens de territoires d'autres pays.
Poutine a utilisé ce faux argument à plusieurs reprises pour justifier son invasion massive de l'Ukraine.
Commentant la prochaine réunion en Alaska, Donald Trump a en quelque sorte minimisé son importance et ses conséquences, la décrivant comme "préparant la table pour la deuxième réunion", prétendument entre Zelensky et Poutine.
"Nous aurons la deuxième réunion si la première se passe bien", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il préférerait que la deuxième réunion entre les leaders russe et ukrainien ait lieu "presque immédiatement".
Trump a également promis "de graves conséquences" à la Russie si le sommet en Alaska ne stimule pas la volonté de Moscou de mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine.
À la question de savoir s'il pensait pouvoir convaincre son homologue russe d'arrêter de prendre pour cible des civils en Ukraine, le président américain a répondu : "Je suppose que la réponse à cette question est non, parce que j'ai eu cette conversation (avec Poutine)".
Le président ukrainien a, quant à lui, déclaré qu'il espérait que le sujet central de la prochaine réunion en Alaska serait un cessez-le-feu immédiat.
"Le président américain en a parlé à plusieurs reprises. Il m'a suggéré qu'après la réunion en Alaska, nous serions en contact et discuterions de tous les résultats, le cas échéant, et déterminerions nos prochaines étapes", a précisé Volodymyr Zelensky.
Après la rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin mercredi, le président ukrainien s'est rendu à Londres jeudi pour une brève rencontre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Zelensky a déclaré que la discussion avait porté sur d'éventuelles garanties de sécurité pour Kyiv, "si les États-Unis parviennent à faire pression sur la Russie pour qu'elle mette fin aux massacres et s'engage dans une diplomatie authentique et substantielle".
L'assistant de Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré jeudi que les discussions se dérouleraient sur la base aérienne américaine Joint Base Elmendorf-Richardson à Anchorage et que le programme du sommet avait été finalisé.
La réunion débutera par un entretien en tête-à-tête entre les dirigeants, en présence d'interprètes, à 21 h 30 heure de Paris.
Un petit-déjeuner de travail est prévu juste après, dont la durée et le moment dépendront du déroulement de la conversation initiale.
Après le petit-déjeuner de travail, les discussions se poursuivront dans un format plus large avec les délégations.
La délégation russe comprendra donc Ouchakov, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le ministre de la Défense Andreï Belooussov, le ministre des Finances Anton Silouanov et le directeur du Fonds russe d'investissement direct Kirill Dmitriev.
La composition de la délégation américaine n'a pas été annoncée.
Il est à noter que la délégation moscovite ne comprend pas l'assistant présidentiel de Poutine, Vladimir Medinski, qui dirige l'équipe russe lors des pourparlers directs avec l'Ukraine à Istanbul.
Son absence témoigne de la position du Kremlin à l'égard des pourparlers d'Istanbul avec l'Ukraine et de son manque de volonté d'engager un dialogue direct avec Kyiv.
Peu d'attentes et des enjeux importants
Ouchakov a précisé que le thème central du sommet de l'Alaska était le "règlement" de la guerre en Ukraine, bien que la coopération économique et la sécurité mondiale soient également abordées.
Selon le conseiller du locataire du Kremlin, Moscou considérait comme symbolique le fait que la réunion ait lieu "près des tombes des pilotes soviétiques en Alaska".
Le centre ukrainien de lutte contre la désinformation a déclaré que, selon le centre des forces de défense, M. Poutine pourrait préparer certains documents pseudo-historiques en vue d'une rencontre avec M. Trump.
Il pourrait s'agir de cartes géographiques destinées à convaincre le président américain que l'Ukraine est censée être un "État artificiel", formé aux dépens de territoires d'autres pays.
Poutine a utilisé ce faux argument à plusieurs reprises pour justifier son invasion massive de l'Ukraine.
Commentant la prochaine réunion en Alaska, Donald Trump a en quelque sorte minimisé son importance et ses conséquences, la décrivant comme "préparant la table pour la deuxième réunion", prétendument entre Zelensky et Poutine.
"Nous aurons la deuxième réunion si la première se passe bien", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il préférerait que la deuxième réunion entre les leaders russe et ukrainien ait lieu "presque immédiatement".
Trump a également promis "de graves conséquences" à la Russie si le sommet en Alaska ne stimule pas la volonté de Moscou de mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine.
À la question de savoir s'il pensait pouvoir convaincre son homologue russe d'arrêter de prendre pour cible des civils en Ukraine, le président américain a répondu : "Je suppose que la réponse à cette question est non, parce que j'ai eu cette conversation (avec Poutine)".
Le président ukrainien a, quant à lui, déclaré qu'il espérait que le sujet central de la prochaine réunion en Alaska serait un cessez-le-feu immédiat.
"Le président américain en a parlé à plusieurs reprises. Il m'a suggéré qu'après la réunion en Alaska, nous serions en contact et discuterions de tous les résultats, le cas échéant, et déterminerions nos prochaines étapes", a précisé Volodymyr Zelensky.
Après la rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin mercredi, le président ukrainien s'est rendu à Londres jeudi pour une brève rencontre avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Zelensky a déclaré que la discussion avait porté sur d'éventuelles garanties de sécurité pour Kyiv, "si les États-Unis parviennent à faire pression sur la Russie pour qu'elle mette fin aux massacres et s'engage dans une diplomatie authentique et substantielle".