Après quatre jours de réflexion (du 10 au 13 juin), à Saly, les participants à l’atelier de finalisation du processus de révision du Code de la pêche maritime sont ressortis avec beaucoup d’espoirs. En effet, le Code de la pêche maritime du Sénégal, adopté en 2015, ne fait plus l’affaire des acteurs. Les nouvelles orientations du pays, caractérisées par les changements climatiques et l’exploitation du pétrole et du gaz invitent à de nouvelles perspectives juridiques et réglementaires pour garantir une gestion durable des pêcheries. Pour y parvenir, le Ministère de la pêche et des infrastructures maritimes et portuaires, avec les acteurs de la pêche, travaille sur un nouveau Code conforme aux engagements internationaux pris par notre pays.
« Nous sommes dans un contexte marqué par l’exploitation pétrolière et gazière et surtout avec le phénomène de changement climatique avec la pollution transfrontalière et la pêche illégale. Il y a beaucoup d’aspects qui n’ont pas été intégrés par la loi en vigueur. Nous sommes tenus d’apporter des modifications pour adapter cette loi au contexte actuel des pêcheries au Sénégal, pour qu’elles s’inscrivent dans la durabilité et la transparence », a précisé Souleye Ndao, conseiller technique chargé des affaires juridiques au ministère de la pêche et des infrastructures maritimes et portuaires. Autour de la table, industriels, acteurs de la pêche artisanale et l’administration sectorielle ont porté la réflexion. Cette démarche inclusive vise à produire un projet de loi qui tient compte des préoccupations des différentes parties prenantes. Il s’agit pour les acteurs de la pêche artisanale d’arriver à une loi consensuelle.
« Aujourd’hui, il y a même des pêcheurs artisanaux qui ne maîtrisent pas le code de la pêche. Ce qui veut dire que non seulement la loi doit être révisée, mais aussi vulgarisée pour que tout le monde soit au même niveau d’information à travers l’exécution du code de la pêche », a souligné Ibrahima Mar, coordonnateur du réseau national des conseils locaux de la pêche artisanale. Pour les armateurs, qui évoluent dans la pêche industrielle, les nouvelles dispositions inscrites dans le Code des pêches en cours d’élaboration, doivent répondre aux besoins des pêcheurs. Il s’agit pour la vice-Présidente du groupement des armateurs industriels de la pêche au Sénégal, Fatou Niang, d’étudier tous les nouveaux aspects dans cet environnement qui bouge. « In fine, nous voulons un Code pratique, qui accompagne, qui prendra en compte les spécificités et les changements du métier, un code respectueux de l’environnement et des missions de chaque pêcherie », a-t-elle ajouté.
Le Soleil
« Nous sommes dans un contexte marqué par l’exploitation pétrolière et gazière et surtout avec le phénomène de changement climatique avec la pollution transfrontalière et la pêche illégale. Il y a beaucoup d’aspects qui n’ont pas été intégrés par la loi en vigueur. Nous sommes tenus d’apporter des modifications pour adapter cette loi au contexte actuel des pêcheries au Sénégal, pour qu’elles s’inscrivent dans la durabilité et la transparence », a précisé Souleye Ndao, conseiller technique chargé des affaires juridiques au ministère de la pêche et des infrastructures maritimes et portuaires. Autour de la table, industriels, acteurs de la pêche artisanale et l’administration sectorielle ont porté la réflexion. Cette démarche inclusive vise à produire un projet de loi qui tient compte des préoccupations des différentes parties prenantes. Il s’agit pour les acteurs de la pêche artisanale d’arriver à une loi consensuelle.
« Aujourd’hui, il y a même des pêcheurs artisanaux qui ne maîtrisent pas le code de la pêche. Ce qui veut dire que non seulement la loi doit être révisée, mais aussi vulgarisée pour que tout le monde soit au même niveau d’information à travers l’exécution du code de la pêche », a souligné Ibrahima Mar, coordonnateur du réseau national des conseils locaux de la pêche artisanale. Pour les armateurs, qui évoluent dans la pêche industrielle, les nouvelles dispositions inscrites dans le Code des pêches en cours d’élaboration, doivent répondre aux besoins des pêcheurs. Il s’agit pour la vice-Présidente du groupement des armateurs industriels de la pêche au Sénégal, Fatou Niang, d’étudier tous les nouveaux aspects dans cet environnement qui bouge. « In fine, nous voulons un Code pratique, qui accompagne, qui prendra en compte les spécificités et les changements du métier, un code respectueux de l’environnement et des missions de chaque pêcherie », a-t-elle ajouté.
Le Soleil