Le maire de Bucarest Nicușor Dan, figure du mouvement libéral et anti-corruption, remporte l'élection présidentielle roumaine avec environ 54 % des voix, selon les résultats quasi définitifs.
Le candidat nationaliste et favori du premier tour George Simion obtient environ 45 % des voix.
Avec un taux de participation de 65 %, les sociologues de l'institut de sondage Avangarde ont constaté une plus grande mobilisation des électeurs dans les grandes villes, qui tendent à favoriser Nicușor Dan, et une plus faible participation dans les campagnes et les petites villes.
Dans les dernières heures du scrutin, les ministères roumains des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense ont dénoncé ce qu'ils ont appelé "l'ingérence russe", mettant en garde les électeurs contre une "campagne virale de fausses nouvelles" menée sur Telegram, TikTok et d'autres plateformes.
Le porte-parole du ministère roumain des Affaires étrangères, Andrei Tarnea, a déclaré sur X dimanche qu'"une fois de plus, nous voyons les signes distinctifs de l'ingérence russe (...) pour influencer le processus électoral". "C'était prévisible", a-t-il ajouté.
Dans une démarche coordonnée, les trois ministères ont révélé qu'une fausse vidéo publiée dimanche "affirmant à tort que les troupes françaises en Roumanie portent secrètement des uniformes de la gendarmerie roumaine pour pouvoir intervenir" était directement liée à la Russie.
Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, a révélé qu'il avait refusé la demande d'un "pays occidental", qu'il n'a pas nommé, de "réduire au silence" les voix conservatrices en Roumanie. "Telegram ne restreindra pas les libertés des utilisateurs roumains et ne bloquera pas leurs canaux politiques", a déclaré le milliardaire franco-russe.
Le candidat nationaliste et favori du premier tour George Simion obtient environ 45 % des voix.
Avec un taux de participation de 65 %, les sociologues de l'institut de sondage Avangarde ont constaté une plus grande mobilisation des électeurs dans les grandes villes, qui tendent à favoriser Nicușor Dan, et une plus faible participation dans les campagnes et les petites villes.
Dans les dernières heures du scrutin, les ministères roumains des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense ont dénoncé ce qu'ils ont appelé "l'ingérence russe", mettant en garde les électeurs contre une "campagne virale de fausses nouvelles" menée sur Telegram, TikTok et d'autres plateformes.
Le porte-parole du ministère roumain des Affaires étrangères, Andrei Tarnea, a déclaré sur X dimanche qu'"une fois de plus, nous voyons les signes distinctifs de l'ingérence russe (...) pour influencer le processus électoral". "C'était prévisible", a-t-il ajouté.
Dans une démarche coordonnée, les trois ministères ont révélé qu'une fausse vidéo publiée dimanche "affirmant à tort que les troupes françaises en Roumanie portent secrètement des uniformes de la gendarmerie roumaine pour pouvoir intervenir" était directement liée à la Russie.
Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, a révélé qu'il avait refusé la demande d'un "pays occidental", qu'il n'a pas nommé, de "réduire au silence" les voix conservatrices en Roumanie. "Telegram ne restreindra pas les libertés des utilisateurs roumains et ne bloquera pas leurs canaux politiques", a déclaré le milliardaire franco-russe.