La dernière photo officielle d'Oleg Salioukov date du 9 mai 2025 sur la place Rouge. Encore commandant des forces terrestres de l'armée russe, c’est à ce titre qu’il avait dirigé le défilé. Aucune raison officielle n'a été donnée au terme mis à ses fonctions. Certains médias comme le journal Kommersant ont prudemment évoqué le fait qu’Oleg Salioukov aura 70 ans le mercredi 21 mai prochain, comme si le motif pouvait être la limite d’âge.
La galaxie des chaînes Telegram Z ainsi que le journal légitimiste Izviestia - qui cite une source anonyme présentée comme bien informée - affirment unanimement pour leur part que son successeur est le général Mordvichev, l'un des plus jeunes à ce grade de l'histoire militaire russe. À 49 ans, celui-ci est une des figures de la guerre en Ukraine.
Le général Andreï Mordvichev, un « dur » pour la succession ?
Aujourd’hui toujours officiellement commandant du groupe « Centre », ce natif de Pavlovdar au Kazakhstan a effectué un parcours sans fautes dans le dispositif militaire russe : diplômé de l’École supérieure de commandement interarmes de Novossibirsk, de l’Académie interarmes des forces armées puis en 2016 de l’Académie militaire de l’état-major général.
C’est une des figures majeures de la guerre en Ukraine : il a en particulier dirigé la bataille de Marioupol et la prise de l'usine Azovstal, en 2022, ce qui lui a valu d’être récompensé d’une des plus prestigieuses récompenses militaires russes, celle de « Héros de Russie ». En mars 2022, l’Ukraine avait affirmé qu’il était mort dans un bombardement, ce qui aurait fait de lui le sixième général tué depuis le début du conflit. Kiev l’a inculpé sous trois chefs d’accusation de « crimes de guerre ».
Surnommé « général percée », Andreï Mordvichev a aussi dirigé la bataille d'Avdiivka - sa prise lui a valu les félicitations personnelles de Vladimir Poutine - et, plus récemment, l'avancée vers Pokrovsk. Selon les réseaux sociaux russes, son successeur serait une autre figure de l'armée russe : Valery Solodchuk, qui a dirigé les troupes tout le long de la bataille de Koursk. Si elle est bien confirmée, cette réorganisation interroge sur son timing, puisqu'elle est intervient à quelques heures seulement des premiers pourparlers directs entre la Russie et l'Ukraine. Elle est d’ores et déjà perçue par certains comme un nouvel signal que Moscou n’a pas l’intention de renoncer à ses ambitions en Ukraine.
Rfi
La galaxie des chaînes Telegram Z ainsi que le journal légitimiste Izviestia - qui cite une source anonyme présentée comme bien informée - affirment unanimement pour leur part que son successeur est le général Mordvichev, l'un des plus jeunes à ce grade de l'histoire militaire russe. À 49 ans, celui-ci est une des figures de la guerre en Ukraine.
Le général Andreï Mordvichev, un « dur » pour la succession ?
Aujourd’hui toujours officiellement commandant du groupe « Centre », ce natif de Pavlovdar au Kazakhstan a effectué un parcours sans fautes dans le dispositif militaire russe : diplômé de l’École supérieure de commandement interarmes de Novossibirsk, de l’Académie interarmes des forces armées puis en 2016 de l’Académie militaire de l’état-major général.
C’est une des figures majeures de la guerre en Ukraine : il a en particulier dirigé la bataille de Marioupol et la prise de l'usine Azovstal, en 2022, ce qui lui a valu d’être récompensé d’une des plus prestigieuses récompenses militaires russes, celle de « Héros de Russie ». En mars 2022, l’Ukraine avait affirmé qu’il était mort dans un bombardement, ce qui aurait fait de lui le sixième général tué depuis le début du conflit. Kiev l’a inculpé sous trois chefs d’accusation de « crimes de guerre ».
Surnommé « général percée », Andreï Mordvichev a aussi dirigé la bataille d'Avdiivka - sa prise lui a valu les félicitations personnelles de Vladimir Poutine - et, plus récemment, l'avancée vers Pokrovsk. Selon les réseaux sociaux russes, son successeur serait une autre figure de l'armée russe : Valery Solodchuk, qui a dirigé les troupes tout le long de la bataille de Koursk. Si elle est bien confirmée, cette réorganisation interroge sur son timing, puisqu'elle est intervient à quelques heures seulement des premiers pourparlers directs entre la Russie et l'Ukraine. Elle est d’ores et déjà perçue par certains comme un nouvel signal que Moscou n’a pas l’intention de renoncer à ses ambitions en Ukraine.
Rfi