Le quotidien britannique s'est penché sur deux bataillons spécifiques « Potok » et « Fakel », deux unités qui s'ajoutent aux nombreuses milices privées engagées sur le terrain.
Selon deux salariés de Gazprom interrogés par le Financial Times, les recrutements auraient commencé en août dernier, en ciblant non pas les ingénieurs de l'entreprise mais plutôt les agents de sécurité. Deux personnes devaient se porter volontaire pour partir au combat, raconte l'un des employés.
L'équipement sera fourni par Gazprom et la paye sera augmentée, leur-a-t-on expliqué. Pour ces salariés, l'engagement volontaire via leur entreprise permet de conserver leur poste et d'avoir un revenu plus avantageux qu'un soldat conscrit dans l'armée russe.
Mais sur le terrain, ces milices sont loin de faire l'unanimité. Dans une vidéo de 26 minutes diffusées sur le canal Telegram au mois d'avril, le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, accuse les deux Potok et Fakel de concurrencer son unité paramilitaire et de vouloir en réalité s'immiscer dans les affaires internes de la Russie.
Selon les autorités ukrainiennes qui gardent un œil sur ces milices, leur efficacité sur le front serait d'ailleurs limitée. Et leur intérêt serait plutôt de se positionner à l'avance sur l'échiquier en fonction des jeux de pouvoirs à venir.
Selon deux salariés de Gazprom interrogés par le Financial Times, les recrutements auraient commencé en août dernier, en ciblant non pas les ingénieurs de l'entreprise mais plutôt les agents de sécurité. Deux personnes devaient se porter volontaire pour partir au combat, raconte l'un des employés.
L'équipement sera fourni par Gazprom et la paye sera augmentée, leur-a-t-on expliqué. Pour ces salariés, l'engagement volontaire via leur entreprise permet de conserver leur poste et d'avoir un revenu plus avantageux qu'un soldat conscrit dans l'armée russe.
Mais sur le terrain, ces milices sont loin de faire l'unanimité. Dans une vidéo de 26 minutes diffusées sur le canal Telegram au mois d'avril, le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, accuse les deux Potok et Fakel de concurrencer son unité paramilitaire et de vouloir en réalité s'immiscer dans les affaires internes de la Russie.
Selon les autorités ukrainiennes qui gardent un œil sur ces milices, leur efficacité sur le front serait d'ailleurs limitée. Et leur intérêt serait plutôt de se positionner à l'avance sur l'échiquier en fonction des jeux de pouvoirs à venir.