Ce lundi, le 8e sommet Choose France, événement destiné à attirer les investissements étrangers en France, va battre un nouveau record cette année avec 20 milliards d'euros concernant au total une cinquantaine de projets nouveaux annoncés, et 17 milliards d'euros de projets concrétisant des engagements en matière d'intelligence artificielle (IA) pris en février, après les 15 milliards d'euros de l'édition 2024.
Plus de 200 patrons des cinq continents sont attendus au château de Versailles sur le thème « France, terre de créativité », pour rencontrer les membres du gouvernement français et le président Emmanuel Macron et discuter de futurs investissements en France ou en annoncer. Sur la liste des invités qui vont fouler le parquet du palais de Versailles, il y a les dirigeants de la banque Goldman Sachs, du puissant fonds souverain saoudien ou encore du géant de la chimie BASF. Emmanuel Macron va aussi rencontrer personnellement le magnat mexicain Carlos Slim ou encore Stella Li, la n°2 du fabricant chinois de voitures électriques BYD.
Des milliards d'euros d'investissement en data centers et IA
Le géant américain de la logistique Prologis va investir France 6,4 milliards d'euros, en entrepôts et data centers, annonce ce lundi matin l'Élysée. Parallèlement, le Canadien Brookfield va confirmer un investissement allant jusqu'à 10 milliards d'euros pour un site d'infrastructures d'intelligence artificielle (IA) qui sera localisé à Cambrai (Nord), avec près de 4 000 emplois directs et indirects à la clé. L'investissement de Prologis comprend un milliard d'euros pour 750 000 m2 d'entrepôts d'ici à 2028, ciblant les marchés de Marseille, Lyon, Paris et Le Havre, et permettant la création de plus de 3 200 emplois directs et 2 400 emplois indirects.
Parallèlement, Prologis veut développer quatre grands projets de centres de données en région parisienne, représentant une capacité totale de 584 mégawatts. Ces développements, précise l'Élysée, « s'inscrivent dans le cadre de la stratégie européenne plus large de Prologis », qui inclut déjà 435 MW de capacité sécurisée - dont 184 MW en France - avec 400 MW supplémentaires visés d'ici au troisième trimestre 2025. La mise en service complète est prévue d'ici à 2035, « avec une projection de plus de 400 emplois directs et 3 000 emplois indirects créés ».
Le projet de Brookfield fait partie du partenariat stratégique de 20 milliards d'euros annoncé avec le gouvernement français lors du Sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle de février, qui avait recueilli 109 milliards d'euros d'annonces d'investissement privés étrangers et français en France dans les infrastructures d'IA.
Cette année, Choose France cherchera aussi à attirer des capitaux sur le tourisme et le patrimoine, ainsi que sur le cinéma et l'audiovisuel.
Baisse du nombre de projets et d'emplois
Cet événement intervient quelques jours après que le cabinet EY a couronné la France, pays le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers. Cela ne doit pas occulter une baisse du nombre de projets et du nombre d'emplois créés par rapport aux années précédentes, ni la crise de l'industrie, estime Anaïs Voy-Gillis, du laboratoire CEREGE de l'IAE de Poitiers auprès de Justine Fontaine, du service économie de RFI : « L'objectif [de Choose France] est de valoriser la France, ce qu'elle a à offrir, pour favoriser des investissements sur le territoire français. Cela a un côté un peu schizophrénique parce que d'un côté, on tente de montrer que la réindustrialisation de produit puisqu'on annonce des investissements. De l'autre, cela occulte le fait que l'industrie ne va pas bien. »
L'an dernier, plus d'emplois ont été supprimés en France qu'en 2023, et moins d'emplois ont été créés tous secteurs confondus, selon le cabinet Trendeo. En cause notamment, l'incertitude après la dissolution de l'Assemblée nationale en France, ou encore la réélection de Donald Trump.
Rfi
Plus de 200 patrons des cinq continents sont attendus au château de Versailles sur le thème « France, terre de créativité », pour rencontrer les membres du gouvernement français et le président Emmanuel Macron et discuter de futurs investissements en France ou en annoncer. Sur la liste des invités qui vont fouler le parquet du palais de Versailles, il y a les dirigeants de la banque Goldman Sachs, du puissant fonds souverain saoudien ou encore du géant de la chimie BASF. Emmanuel Macron va aussi rencontrer personnellement le magnat mexicain Carlos Slim ou encore Stella Li, la n°2 du fabricant chinois de voitures électriques BYD.
Des milliards d'euros d'investissement en data centers et IA
Le géant américain de la logistique Prologis va investir France 6,4 milliards d'euros, en entrepôts et data centers, annonce ce lundi matin l'Élysée. Parallèlement, le Canadien Brookfield va confirmer un investissement allant jusqu'à 10 milliards d'euros pour un site d'infrastructures d'intelligence artificielle (IA) qui sera localisé à Cambrai (Nord), avec près de 4 000 emplois directs et indirects à la clé. L'investissement de Prologis comprend un milliard d'euros pour 750 000 m2 d'entrepôts d'ici à 2028, ciblant les marchés de Marseille, Lyon, Paris et Le Havre, et permettant la création de plus de 3 200 emplois directs et 2 400 emplois indirects.
Parallèlement, Prologis veut développer quatre grands projets de centres de données en région parisienne, représentant une capacité totale de 584 mégawatts. Ces développements, précise l'Élysée, « s'inscrivent dans le cadre de la stratégie européenne plus large de Prologis », qui inclut déjà 435 MW de capacité sécurisée - dont 184 MW en France - avec 400 MW supplémentaires visés d'ici au troisième trimestre 2025. La mise en service complète est prévue d'ici à 2035, « avec une projection de plus de 400 emplois directs et 3 000 emplois indirects créés ».
Le projet de Brookfield fait partie du partenariat stratégique de 20 milliards d'euros annoncé avec le gouvernement français lors du Sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle de février, qui avait recueilli 109 milliards d'euros d'annonces d'investissement privés étrangers et français en France dans les infrastructures d'IA.
Cette année, Choose France cherchera aussi à attirer des capitaux sur le tourisme et le patrimoine, ainsi que sur le cinéma et l'audiovisuel.
Baisse du nombre de projets et d'emplois
Cet événement intervient quelques jours après que le cabinet EY a couronné la France, pays le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers. Cela ne doit pas occulter une baisse du nombre de projets et du nombre d'emplois créés par rapport aux années précédentes, ni la crise de l'industrie, estime Anaïs Voy-Gillis, du laboratoire CEREGE de l'IAE de Poitiers auprès de Justine Fontaine, du service économie de RFI : « L'objectif [de Choose France] est de valoriser la France, ce qu'elle a à offrir, pour favoriser des investissements sur le territoire français. Cela a un côté un peu schizophrénique parce que d'un côté, on tente de montrer que la réindustrialisation de produit puisqu'on annonce des investissements. De l'autre, cela occulte le fait que l'industrie ne va pas bien. »
L'an dernier, plus d'emplois ont été supprimés en France qu'en 2023, et moins d'emplois ont été créés tous secteurs confondus, selon le cabinet Trendeo. En cause notamment, l'incertitude après la dissolution de l'Assemblée nationale en France, ou encore la réélection de Donald Trump.
Rfi