Le programme politique du sieur Ousmane Sonko se résumerait il à une tentative de se réincarner à travers quelques figures emblématiques qui ont marqué d’une empreinte indélébile l’Histoire du monde ? Gandhi. Guevara. Sankara. Mamadou Dia....
Il est impossible de ne pas avoir une telle impression au regard de la nature grossièrement chevaleresque des actes qu’il pose pour faire gripper le rouleau compresseur qui est en train de le guetter dans le cadre des démêlés judiciaires auxquels il est impliqué.
L’homme, dans bien de ses délires argumentatifs publics, a souvent présenté son adversaire Macky Sall comme un pleutre, quelqu’un qui veut régner en maitre absolu tout en refusant de combattre. Or donc, tout le monde peut constater que lui-même excelle dans l’art de refuser le combat.
En effet, chaque fois que la tournure des évènements lui a été défavorable, il s’est bassement réfugié derrière la masse populaire. Cette masse populaire dont il se plait à louer la maturité et la lucidité, mais que, paradoxalement, il traite comme sa propriété privée, comme un vil objet manipulable à merci, en toute circonstance.
À travers sa caravane, l’homme au verbe envenimé n’aurait qu’une seule chose en vue : intimider l’Autorité et l’énerver jusqu’au seuil de l’intolérable ; secouer le cocotier de l’ordre public dont elle la garante, à tel point qu’elle n’aurait d’autre choix que de le faire arrêter. Ce que faisant, l’Etat risquerait fort de livrer le bâton avec lequel on va le battre, d’autant plus que d’aucuns s’empresseront, le cas échéant, de crier à l’entrave à la liberté de circuler dans son propre pays, a politique de riposte, garantie par les lois du pays.
Le "bourreau d'Adji Raby Sarr", dans sa stratégie de riposte, a souvent tendance à oublier que l’Etat qu’il se plait à diaboliser et à infantiliser se donne aussi les moyens de réfléchir le plus profondément possible sur les actes qu’il pose en des circonstances pareilles et en direction d’un homme comme lui, trop presser d’arborer l’écharpe de la victimisation. Qu’il se le tienne donc pour dit : personne ne l’arrêtera, du moins pour le moment (en tout cas, c'est ce qui nous revient de bonnes sources) et il risque fort de ne point avoir l’occasion de se fondre dans cette peau de martyr qu’il est en train de se tailler depuis fort longtemps.
Et quoi ? N’est-il pas manifeste que les marques désignatives du programme politique de ce monsieur sont toutes, selon toute vraisemblance, alignées sur celui des Frères musulmans, ces révisionnistes avérés, qui interprètent le Texte fondamental avec une marge de liberté absolument inadmissible ? En effet, la plupart des signes et symboles par lequel le Sankara du Sud cherche à valoriser son action d’opposant respirent une filiation tacite avec cette secte médiocrement illuminée de notre chère religion.
De toute façon, il y a une évidence qui est en train de se profiler mais qu’aucun "pastéfiste" avéré ne voudrait voir : Ousmane Sonko, à travers cette grossière inspiration de caravane, est en train d’écrire sans le savoir le chant du cygne, celui d’un oiseau impavide qui s’est finalement trop approché du volcan en ébullition.
njaydakarposte@gmail.com
Il est impossible de ne pas avoir une telle impression au regard de la nature grossièrement chevaleresque des actes qu’il pose pour faire gripper le rouleau compresseur qui est en train de le guetter dans le cadre des démêlés judiciaires auxquels il est impliqué.
L’homme, dans bien de ses délires argumentatifs publics, a souvent présenté son adversaire Macky Sall comme un pleutre, quelqu’un qui veut régner en maitre absolu tout en refusant de combattre. Or donc, tout le monde peut constater que lui-même excelle dans l’art de refuser le combat.
En effet, chaque fois que la tournure des évènements lui a été défavorable, il s’est bassement réfugié derrière la masse populaire. Cette masse populaire dont il se plait à louer la maturité et la lucidité, mais que, paradoxalement, il traite comme sa propriété privée, comme un vil objet manipulable à merci, en toute circonstance.
À travers sa caravane, l’homme au verbe envenimé n’aurait qu’une seule chose en vue : intimider l’Autorité et l’énerver jusqu’au seuil de l’intolérable ; secouer le cocotier de l’ordre public dont elle la garante, à tel point qu’elle n’aurait d’autre choix que de le faire arrêter. Ce que faisant, l’Etat risquerait fort de livrer le bâton avec lequel on va le battre, d’autant plus que d’aucuns s’empresseront, le cas échéant, de crier à l’entrave à la liberté de circuler dans son propre pays, a politique de riposte, garantie par les lois du pays.
Le "bourreau d'Adji Raby Sarr", dans sa stratégie de riposte, a souvent tendance à oublier que l’Etat qu’il se plait à diaboliser et à infantiliser se donne aussi les moyens de réfléchir le plus profondément possible sur les actes qu’il pose en des circonstances pareilles et en direction d’un homme comme lui, trop presser d’arborer l’écharpe de la victimisation. Qu’il se le tienne donc pour dit : personne ne l’arrêtera, du moins pour le moment (en tout cas, c'est ce qui nous revient de bonnes sources) et il risque fort de ne point avoir l’occasion de se fondre dans cette peau de martyr qu’il est en train de se tailler depuis fort longtemps.
Et quoi ? N’est-il pas manifeste que les marques désignatives du programme politique de ce monsieur sont toutes, selon toute vraisemblance, alignées sur celui des Frères musulmans, ces révisionnistes avérés, qui interprètent le Texte fondamental avec une marge de liberté absolument inadmissible ? En effet, la plupart des signes et symboles par lequel le Sankara du Sud cherche à valoriser son action d’opposant respirent une filiation tacite avec cette secte médiocrement illuminée de notre chère religion.
De toute façon, il y a une évidence qui est en train de se profiler mais qu’aucun "pastéfiste" avéré ne voudrait voir : Ousmane Sonko, à travers cette grossière inspiration de caravane, est en train d’écrire sans le savoir le chant du cygne, celui d’un oiseau impavide qui s’est finalement trop approché du volcan en ébullition.
njaydakarposte@gmail.com