M. G., un étudiant en informatique, a créé un compte Facebook, en se faisant passer pour une femme sous le pseudonyme Sokhna Fall. Il a ensuite envoyé une demande d’amitié à F. B. S. Après plusieurs échanges, il lui a transmis des vidéos intimes, prétendument de lui, toujours sous l’apparence de "Sokhna Fall".
Gagnant sa confiance, il l’a ensuite incitée à lui envoyer à son tour des vidéos intimes d’elle. F. B. S. s’exécute, croyant avoir affaire à une autre femme. Ce n’est qu’après réception des vidéos que l’étudiant lui a révélé sa véritable identité : il est un homme.
Il a été jugé au tribunal de grande instance de Mbour, à l'audience des flagrants délits, pour usurpation d’identité et collecte déloyale de données personnelles. L'étudiant en Master 1 d’informatique, au bord des larmes, a exprimé ses regrets : "J’ai pris ce nom comme ça, sans réfléchir… Après ma Licence, je ne faisais rien. Dans l’oisiveté, je me suis dit : pourquoi ne pas faire la connaissance de nouvelles personnes ?", a-t-il expliqué devant le tribunal.
La présidente l’a interrogé sur les motivations de cette usurpation : "Pourquoi avoir pris l’identité d’une femme ? Dans quel but ?" "Je l’ai juste fait sans réfléchir, pour passer du temps. Je le regrette amèrement", a-t-il répondu.
Mais le procureur a tenu à rappeler la gravité des actes : "On ne cherche pas de nouveaux amis en envoyant des vidéos nues. Vous avez sollicité de l’argent, des rapports sexuels et d’autres vidéos. Ce comportement est celui d’un pervers."
Malgré ces éléments accablants, le tribunal a décidé de le dispenser de peine.
seneweb
Gagnant sa confiance, il l’a ensuite incitée à lui envoyer à son tour des vidéos intimes d’elle. F. B. S. s’exécute, croyant avoir affaire à une autre femme. Ce n’est qu’après réception des vidéos que l’étudiant lui a révélé sa véritable identité : il est un homme.
Il a été jugé au tribunal de grande instance de Mbour, à l'audience des flagrants délits, pour usurpation d’identité et collecte déloyale de données personnelles. L'étudiant en Master 1 d’informatique, au bord des larmes, a exprimé ses regrets : "J’ai pris ce nom comme ça, sans réfléchir… Après ma Licence, je ne faisais rien. Dans l’oisiveté, je me suis dit : pourquoi ne pas faire la connaissance de nouvelles personnes ?", a-t-il expliqué devant le tribunal.
La présidente l’a interrogé sur les motivations de cette usurpation : "Pourquoi avoir pris l’identité d’une femme ? Dans quel but ?" "Je l’ai juste fait sans réfléchir, pour passer du temps. Je le regrette amèrement", a-t-il répondu.
Mais le procureur a tenu à rappeler la gravité des actes : "On ne cherche pas de nouveaux amis en envoyant des vidéos nues. Vous avez sollicité de l’argent, des rapports sexuels et d’autres vidéos. Ce comportement est celui d’un pervers."
Malgré ces éléments accablants, le tribunal a décidé de le dispenser de peine.
seneweb