Cheikh Bassirou Mbacké se dit profondément troublé par les comportements des hommes politiques de ce pays. Leur versatilité l’effare. Le chef religieux affirme avoir fait une observation: ces responsables changent de discours dès qu’ils changent de position.« Je vous exhorte à vous remettre en question. Autant les Sénégalais semblent ne considérer comme bons que les anciens présidents, jamais celui qui est au pouvoir, autant les politiciens, lorsqu’ils sont en quête de pouvoir, tiennent des propos qu’ils ne veulent plus entendre une fois élus. »
Il rappelle qu’en 2011, de nombreux politiciens exigeaient des chefs religieux qu’ils se tiennent à l’écart de la politique. Pourtant, une fois au pouvoir, ce sont les mêmes qui reviennent leur demander de s’exprimer. « Autre chose: ceux qui combattaient Wade et soutenaient Macky sont les mêmes qui se sont mis à se plaindre de Macky une fois qu’il a été élu. »
Pour Cheikh Bassirou Mbacké, la meilleure attitude pour un chef religieux reste celle adoptée par Serigne Saliou Mbacké en 2011:
« Il avait préféré dire qu’il était insensible à toute chose autre que la religion. »
Enfin, il appelle les responsables politiques à respecter, une fois élus, les engagements qu’ils prennent lorsqu’ils sont dans l’opposition. Cheikh Bassirou Mbacké s’exprimait à l’occasion de la visite du député Tahirou Sarr, venu effectuer son ziar à l’approche du Grand magal.
dakaractu
Il rappelle qu’en 2011, de nombreux politiciens exigeaient des chefs religieux qu’ils se tiennent à l’écart de la politique. Pourtant, une fois au pouvoir, ce sont les mêmes qui reviennent leur demander de s’exprimer. « Autre chose: ceux qui combattaient Wade et soutenaient Macky sont les mêmes qui se sont mis à se plaindre de Macky une fois qu’il a été élu. »
Pour Cheikh Bassirou Mbacké, la meilleure attitude pour un chef religieux reste celle adoptée par Serigne Saliou Mbacké en 2011:
« Il avait préféré dire qu’il était insensible à toute chose autre que la religion. »
Enfin, il appelle les responsables politiques à respecter, une fois élus, les engagements qu’ils prennent lorsqu’ils sont dans l’opposition. Cheikh Bassirou Mbacké s’exprimait à l’occasion de la visite du député Tahirou Sarr, venu effectuer son ziar à l’approche du Grand magal.
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