Le procès en appel de l'étudiant Saër Kébé qui était prévu ce lundi 29 mars a été renvoyé au 26 avril. Ses avocats ont obtenu de la cour d'appel de la chambre criminelle à formation spéciale qu'elle repousse la date de la révision de ce dossier qui a suscité beaucoup de commentaires depuis qu'il a été rendu public que le parquet avait interjeté appel.
Premier à prendre la parole, Me Assane Dioma Ndiaye a trouvé inconvenant le fait que son client n'ait reçu son assignation que trois jours avant le procès en appel. "De ma carrière d'avocat, je n'ai jamais vu un accusé en liberté recevoir une assignation à comparaître trois jours avant son procès ", regrette la robe noire.
L'avocat général n'a pas laissé l'occasion de répondre à cet affront passer. Il a assuré avoir fait les choses dans les règles de l'art et d'avoir envoyé à temps l'assignation à l'accusé. Il a aussi relevé que la défense a été informée à temps.
Pour sa part, le juge a axé son intervention sur la médiatisation à outrance de cette affaire et a sermonné les uns et les autres à savoir raison garder. "Les affaires de la justice, c'est au prétoire", a-t-il rappelé. Selon lui, l'accusé Saër Kébé est un citoyen comme les autres. À ce dernier, il rappelle qu'il a l'obligation de se présenter 24 heures avant le jour du procès pour assurer sa représentation, au risque de se voir délivrer une ordonnance de prise de corps.
C'est à la suite de menaces qu'il a proférées contre l'ambassade des Etats Unis et l'armée israélienne à travers leurs pages Facebook que Saër Kébé a été arrêté en 2015. Poursuivi pour actes de terrorisme par menace et apologie du terrorisme, il a fait quatre ans de détention préventive et a connu au moins les rigueurs carcérales de trois prisons. Condamné à trois mois avec sursis en avril 2019 pour menace, Saër Kébé a repris ses études et est actuellement en deuxième année en administration des affaires dans une école de formation très réputée.
Premier à prendre la parole, Me Assane Dioma Ndiaye a trouvé inconvenant le fait que son client n'ait reçu son assignation que trois jours avant le procès en appel. "De ma carrière d'avocat, je n'ai jamais vu un accusé en liberté recevoir une assignation à comparaître trois jours avant son procès ", regrette la robe noire.
L'avocat général n'a pas laissé l'occasion de répondre à cet affront passer. Il a assuré avoir fait les choses dans les règles de l'art et d'avoir envoyé à temps l'assignation à l'accusé. Il a aussi relevé que la défense a été informée à temps.
Pour sa part, le juge a axé son intervention sur la médiatisation à outrance de cette affaire et a sermonné les uns et les autres à savoir raison garder. "Les affaires de la justice, c'est au prétoire", a-t-il rappelé. Selon lui, l'accusé Saër Kébé est un citoyen comme les autres. À ce dernier, il rappelle qu'il a l'obligation de se présenter 24 heures avant le jour du procès pour assurer sa représentation, au risque de se voir délivrer une ordonnance de prise de corps.
C'est à la suite de menaces qu'il a proférées contre l'ambassade des Etats Unis et l'armée israélienne à travers leurs pages Facebook que Saër Kébé a été arrêté en 2015. Poursuivi pour actes de terrorisme par menace et apologie du terrorisme, il a fait quatre ans de détention préventive et a connu au moins les rigueurs carcérales de trois prisons. Condamné à trois mois avec sursis en avril 2019 pour menace, Saër Kébé a repris ses études et est actuellement en deuxième année en administration des affaires dans une école de formation très réputée.