Le locataire de la Maison Blanche l'a compris, l'Arabie saoudite est devenu centre de gravité au Moyen-Orient.
D'après Xavier Guignard, chercheur associé à Noria, la première dimension de cette tournée, c'est le potentiel d'investissement des pays du golfe Persique aux États-Unis, mais, précise-t-il, elle a lieu aussi dans un moment important d'activisme diplomatique américain dans la région.
« En premier lieu, les négociations irano-américaines, qui vont avoir un impact pour l'ensemble de l'architecture sécuritaire et économique régionale. Les négociations sur l'accession de l'Arabie saoudite à des capacités de développement du nucléaire civil, y compris sur son territoire », énumère-t-il. Puis d'ajouter : « Et puis, on rentre là dans le cercle des rumeurs ou des informations difficiles à vérifier, qui sont à la fois des négociations directes entre le Hamas et les États-Unis sur la question de la libération de certains otages ». Notamment pour permettre de renouveler un cessez-le-feu pendant 90 jours et permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, bloquée depuis deux mois.
Mais d'autres rumeurs émergent avec la venue à Riyad du président palestinien Mahmoud Abbas, de son homologue syrien Ahmad Ashara et du Libanais Joseph Aoun.
Et qu'en est-il de Gaza ?
« Est-ce que c'est une annonce quant à Gaza sur une relance de normalisation, puisque les trois n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël ? », se demande Xavier Guignard. « On est tous là un peu dans l'expectative de savoir quelle est l'ambition de cette grande annonce américaine qui est pour l'instant pas encore formalisée, mais qui dépassera largement le cadre des relations économiques avec les pays du golfe [Persique]. »
A contrario, la présence de ces trois dirigeants à Riyad pourrait aussi être vue comme un coup de pression sur Israël.
Rfi
D'après Xavier Guignard, chercheur associé à Noria, la première dimension de cette tournée, c'est le potentiel d'investissement des pays du golfe Persique aux États-Unis, mais, précise-t-il, elle a lieu aussi dans un moment important d'activisme diplomatique américain dans la région.
« En premier lieu, les négociations irano-américaines, qui vont avoir un impact pour l'ensemble de l'architecture sécuritaire et économique régionale. Les négociations sur l'accession de l'Arabie saoudite à des capacités de développement du nucléaire civil, y compris sur son territoire », énumère-t-il. Puis d'ajouter : « Et puis, on rentre là dans le cercle des rumeurs ou des informations difficiles à vérifier, qui sont à la fois des négociations directes entre le Hamas et les États-Unis sur la question de la libération de certains otages ». Notamment pour permettre de renouveler un cessez-le-feu pendant 90 jours et permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, bloquée depuis deux mois.
Mais d'autres rumeurs émergent avec la venue à Riyad du président palestinien Mahmoud Abbas, de son homologue syrien Ahmad Ashara et du Libanais Joseph Aoun.
Et qu'en est-il de Gaza ?
« Est-ce que c'est une annonce quant à Gaza sur une relance de normalisation, puisque les trois n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël ? », se demande Xavier Guignard. « On est tous là un peu dans l'expectative de savoir quelle est l'ambition de cette grande annonce américaine qui est pour l'instant pas encore formalisée, mais qui dépassera largement le cadre des relations économiques avec les pays du golfe [Persique]. »
A contrario, la présence de ces trois dirigeants à Riyad pourrait aussi être vue comme un coup de pression sur Israël.
Rfi