Le directeur de la Lonase Toussaint MANGA, a invité, lundi, à une analyse plus approfondie des événements suite à l’affaire impliquant Azoura et des accusations d’injures publiques.
À travers un message sur ses réseaux sociaux, il a exhorté la justice à ne pas se limiter aux faits d’injures, mais à examiner les causes sous-jacentes.
« On ne peut pas analyser de façon simpliste le cas AZOURA sur des faits d’injures publiques. Sa réaction est la conséquence d’une cause. Et la justice doit d’abord se pencher sur la cause avant de s’attaquer à la conséquence », affirme Toussaint Manga. Il rappelle des événements marquants et douloureux de l’histoire récente du Sénégal, soulignant le sort de « milliers de personnes emprisonnées injustement », de « dizaines de jeunes innocents morts » et de ceux qui ont été « borgnes, manchots ou amputés ».
Selon lui , la question fondamentale est de déterminer si la personne visée par les injures « mérite d’être insultée ou mérite d’être acclamée ».
Sans cautionner les injures, il insiste sur la nécessité de comprendre le contexte émotionnel et psychologique qui peut animer une personne ayant subi des injustices ou ayant été témoin de telles tragédies.
« Pour bien juger le comportement de AZOURA il faut d’abord faire l’expérience carcérale pour comprendre que : ‘quiconque t’amène en prison n’est pas loin de t’ôter la vie.’ Personnellement je me suis réfugié dans la FOI en Dieu pour pouvoir tolérer et pardonner. Mais Dieu seul sait que les idées noires que je mûrissais contre les bourreaux quand j’étais en prison étaient pires que des injures. »
« On ne peut pas semer la haine dans le cœur des gens et s’attendre à récolter le respect et les honneurs. Le respect se mérite dans la vie» , a-t-il martelé.
Walf
À travers un message sur ses réseaux sociaux, il a exhorté la justice à ne pas se limiter aux faits d’injures, mais à examiner les causes sous-jacentes.
« On ne peut pas analyser de façon simpliste le cas AZOURA sur des faits d’injures publiques. Sa réaction est la conséquence d’une cause. Et la justice doit d’abord se pencher sur la cause avant de s’attaquer à la conséquence », affirme Toussaint Manga. Il rappelle des événements marquants et douloureux de l’histoire récente du Sénégal, soulignant le sort de « milliers de personnes emprisonnées injustement », de « dizaines de jeunes innocents morts » et de ceux qui ont été « borgnes, manchots ou amputés ».
Selon lui , la question fondamentale est de déterminer si la personne visée par les injures « mérite d’être insultée ou mérite d’être acclamée ».
Sans cautionner les injures, il insiste sur la nécessité de comprendre le contexte émotionnel et psychologique qui peut animer une personne ayant subi des injustices ou ayant été témoin de telles tragédies.
« Pour bien juger le comportement de AZOURA il faut d’abord faire l’expérience carcérale pour comprendre que : ‘quiconque t’amène en prison n’est pas loin de t’ôter la vie.’ Personnellement je me suis réfugié dans la FOI en Dieu pour pouvoir tolérer et pardonner. Mais Dieu seul sait que les idées noires que je mûrissais contre les bourreaux quand j’étais en prison étaient pires que des injures. »
« On ne peut pas semer la haine dans le cœur des gens et s’attendre à récolter le respect et les honneurs. Le respect se mérite dans la vie» , a-t-il martelé.
Walf