Selon les informations de Libération, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées a déféré devant le parquet de Pikine-Guédiawaye le nommé Abdul Fofana pour association de malfaiteurs, tentative de traite de personnes avec actes de barbarie et trafic d’êtres humains. Ce Sierra-léonais, né en 1975 à Masiaka, est le maillon d’une vaste mafia basée entre Beyrouth et Oman. Sa spécialité ? Faire miroiter à des jeunes filles en situation de faiblesse un travail de domestique au Liban bien rémunéré avant de les réduire à la prostitution forcée ou à l’esclavage, une fois sur place.
L’affaire commence lorsque le commissariat spécial de l’aéroport a débarqué 18 ressortissantes sierra-léonaises alors qu’elles tentaient de prendre le vol ET406 de la compagnie Ethiopian Airlines à destination de Beyrouth, via Addis-Abeba. Ces dernières, d’après leurs déclarations concordantes, devaient se rendre au Liban en qualité de travailleuses domestiques. Compte tenu des suspicions de traite, une enquête a été ouverte. Il est ressorti de leurs auditions que les jeunes filles, arrivées de la Sierra-Léone, ont toutes affirmées avoir été recrutées par une certaine Hannan basée au Liban. Cette dernière, qui est réalité la proxénète du groupe, leur avait promis un travail bien rémunéré une fois au Liban. Toutes les filles ont déclaré avoir été hébergées, à leur arrivée au Sénégal, pendant quelques jours, à Wakhinane Nimzatt (Guédiawaye), où leur contact a fait les démarches nécessaires pour leur trouver des billets d’avion et des tests Covid négatifs.
Ce contact a été identifié comme étant Abdul Fofana qui tient un salon de coiffure mixte à Wakhinane Nimzatt. La perquisition effectuée à son domicile, à Guédiawaye, a permis de saisir plusieurs documents de voyage. Lors de son interrogatoire, sous le régime de la garde à vue, Fofana a admis travailler, contre rémunérations, pour le cerveau de cette mafia, un certain Mohamed, basé à Beyrouth, qui aurait du «travail bien rémunéré » pour les «belles jeunes filles ».
CMG
L’affaire commence lorsque le commissariat spécial de l’aéroport a débarqué 18 ressortissantes sierra-léonaises alors qu’elles tentaient de prendre le vol ET406 de la compagnie Ethiopian Airlines à destination de Beyrouth, via Addis-Abeba. Ces dernières, d’après leurs déclarations concordantes, devaient se rendre au Liban en qualité de travailleuses domestiques. Compte tenu des suspicions de traite, une enquête a été ouverte. Il est ressorti de leurs auditions que les jeunes filles, arrivées de la Sierra-Léone, ont toutes affirmées avoir été recrutées par une certaine Hannan basée au Liban. Cette dernière, qui est réalité la proxénète du groupe, leur avait promis un travail bien rémunéré une fois au Liban. Toutes les filles ont déclaré avoir été hébergées, à leur arrivée au Sénégal, pendant quelques jours, à Wakhinane Nimzatt (Guédiawaye), où leur contact a fait les démarches nécessaires pour leur trouver des billets d’avion et des tests Covid négatifs.
Ce contact a été identifié comme étant Abdul Fofana qui tient un salon de coiffure mixte à Wakhinane Nimzatt. La perquisition effectuée à son domicile, à Guédiawaye, a permis de saisir plusieurs documents de voyage. Lors de son interrogatoire, sous le régime de la garde à vue, Fofana a admis travailler, contre rémunérations, pour le cerveau de cette mafia, un certain Mohamed, basé à Beyrouth, qui aurait du «travail bien rémunéré » pour les «belles jeunes filles ».
CMG