C’est une sacrée prise qu’ont annoncée ce dimanche les autorités turques. Un haut responsable du groupe État islamique (EI), considéré comme le bras droit de son ancien chef Abou Bakr al-Baghdadi, a été arrêté par la police à Istanbul, selon les médias locaux.
Des policiers ont capturé cet Afghan, qui répond au nom de code de « Basim », lors d’un raid dans le quartier d’Atasehir, sur la rive asiatique de la ville. Les médias turcs ont rapporté que Basim avait aidé al-Baghdadi, chef de Daech, à se cacher à Idlib, en Syrie. Il était également responsable de la « branche militaire » du groupe djihadiste, a rapporté la chaîne de télévision NTV.
L’homme est arrivé à Istanbul avec un faux passeport et une carte d’identité, a indiqué la chaîne. Selon l’agence de presse DHA, son arrestation a eu lieu le 28 avril.
Présenté à un juge et incarcéré
Un média local indique qu’il a été présenté à juge en charge des affaires de terrorisme puis incarcéré. Ce média turc a publié une photo de cet homme, vêtu de bleu, chauve, les yeux bandés. Ce cliché est accompagné d’un autre qui correspondrait à une photo de l’interpellé, en treillis, alors qu’il était encore combattant. Pour le moment, les autorités politiques ne se sont pas exprimées au sujet de cette arrestation.
Abou Bakr al-Baghdadi a été tué en 2019 lors d’un raid des forces spéciales américaines mené avec l’aide de combattants kurdes dans la province syrienne d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie. Sa mort a été annoncée par Donald Trump, alors président des Etats-Unis. Il aura été l’éphémère calife autoproclamé d’un vaste territoire à cheval sur l’Irak et la Syrie.
Se revendiquant de la descendance du prophète, le calife autoproclamé présidait aux destinées de sept millions de personnes, à la tête d’un proto-Etat battant monnaie, doté d’une administration, d’une armée et d’immenses ressources financières.
La Turquie a intensifié la lutte contre l’EI, qui a organisé des attaques meurtrières dans le pays, notamment la fusillade dans une discothèque d’Istanbul qui a fait 39 morts en 2017.
Des policiers ont capturé cet Afghan, qui répond au nom de code de « Basim », lors d’un raid dans le quartier d’Atasehir, sur la rive asiatique de la ville. Les médias turcs ont rapporté que Basim avait aidé al-Baghdadi, chef de Daech, à se cacher à Idlib, en Syrie. Il était également responsable de la « branche militaire » du groupe djihadiste, a rapporté la chaîne de télévision NTV.
L’homme est arrivé à Istanbul avec un faux passeport et une carte d’identité, a indiqué la chaîne. Selon l’agence de presse DHA, son arrestation a eu lieu le 28 avril.
Présenté à un juge et incarcéré
Un média local indique qu’il a été présenté à juge en charge des affaires de terrorisme puis incarcéré. Ce média turc a publié une photo de cet homme, vêtu de bleu, chauve, les yeux bandés. Ce cliché est accompagné d’un autre qui correspondrait à une photo de l’interpellé, en treillis, alors qu’il était encore combattant. Pour le moment, les autorités politiques ne se sont pas exprimées au sujet de cette arrestation.
Abou Bakr al-Baghdadi a été tué en 2019 lors d’un raid des forces spéciales américaines mené avec l’aide de combattants kurdes dans la province syrienne d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie. Sa mort a été annoncée par Donald Trump, alors président des Etats-Unis. Il aura été l’éphémère calife autoproclamé d’un vaste territoire à cheval sur l’Irak et la Syrie.
Se revendiquant de la descendance du prophète, le calife autoproclamé présidait aux destinées de sept millions de personnes, à la tête d’un proto-Etat battant monnaie, doté d’une administration, d’une armée et d’immenses ressources financières.
La Turquie a intensifié la lutte contre l’EI, qui a organisé des attaques meurtrières dans le pays, notamment la fusillade dans une discothèque d’Istanbul qui a fait 39 morts en 2017.