Une opération menée par le Bureau de surveillance, d’interpellation et de filature (BSIF) a permis de démanteler un réseau de traite de personnes à Joal. Selon Libération, tout est parti du témoignage d’une Nigériane prostituée à Kédougou, E. KULA, qui a dénoncé sa compatriote H. N. BAWA, alias « Aminata ». Elle affirme avoir versé 2,5 millions de francs CFA à cette dernière pour racheter sa « liberté ». Sur la base de ces révélations, une descente a été effectuée à Joal.
Aminata y a été interpellée, en même temps que trois autres jeunes Nigérianes – P. OKOH, S. FAVOUR et S. ONYEMACHI – qui l’ont toutes désignée comme leur « patronne ».
Selon leurs déclarations, Aminata aurait financé leur voyage, assuré leur hébergement, mais confisqué l’intégralité de leurs gains, estimés à près de 4 millions de francs CFA.
Face aux enquêteurs, « Aminata » a reconnu les faits, tout en affirmant que l’argent était destiné à une certaine Ruth, restée au Nigeria, qu’elle décrit comme la véritable instigatrice. Elle a également avoué avoir perçu 1,4 million de francs issus de ses propres activités de prostitution.
Déférée au parquet de Mbour, elle devra répondre des faits de traite de personnes et d’exploitation sexuelle.
walf
Aminata y a été interpellée, en même temps que trois autres jeunes Nigérianes – P. OKOH, S. FAVOUR et S. ONYEMACHI – qui l’ont toutes désignée comme leur « patronne ».
Selon leurs déclarations, Aminata aurait financé leur voyage, assuré leur hébergement, mais confisqué l’intégralité de leurs gains, estimés à près de 4 millions de francs CFA.
Face aux enquêteurs, « Aminata » a reconnu les faits, tout en affirmant que l’argent était destiné à une certaine Ruth, restée au Nigeria, qu’elle décrit comme la véritable instigatrice. Elle a également avoué avoir perçu 1,4 million de francs issus de ses propres activités de prostitution.
Déférée au parquet de Mbour, elle devra répondre des faits de traite de personnes et d’exploitation sexuelle.
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