On dit souvent que l’amour d’une mère pour son fils est inestimable. Malheureusement, il y a des mamans qui souffrent de l’irrespect de leur progéniture. C'est le cas de la maman d’Ibrahima Diawara. Ce dernier rend la vie très dure à sa pauvre mère. Fatiguée et craignant pour sa santé, elle a saisi la justice d’une plainte pour violence à ascendant et menace de mort. Un acte qu'elle semble toutefois regretter. Si elle a conduit son fils à la police, c’est pour qu'on lui inflige une correction, mais elle ne s'attendait pas à un déferrement.
Versant de chaudes larmes, la dame a supplié le juge de ne pas l’emprisonner, car elle ignorait que ce dossier allait prendre cette ampleur. Invitée par le juge à revenir sur les faits, la plaignante raconte : «Il m'insulte à tout bout de champ. Il se comporte ainsi depuis deux ans. Nul n’est épargné dans la maison. Même son père fait partie de ses victimes. Il a des humeurs parfois toxiques. Il y a des jours où il en veut à tout le monde et crie sur tous. J’ai l’impression que ses agissements ne sont pas naturels», dit-elle.
Poursuivant, la maman indique que son fils de 39 ans est la seule personne qui travaille dans la famille. «Il ne donne que 30.000 FCfa par mois à son père qui souffre d'un AVC. Je voudrais que vous le raisonniez, mais ne l'emprisonnez pas, car il est mon soutien», a imploré la victime. Entendu à son tour, le mis en cause Ibrahima Diawara nie avoir insulté sa mère.
Suite à la fermeté du tribunal, il a avoué son forfait. «Mes sœurs ont l'habitude de m'accuser de vol. Pis, quand je me dispute avec elles, ma mère a tendance à prendre parti pour elle. Pour les insultes, je les adressais à mes sœurs», a-t-il soutenu sans convaincre.
Selon le substitut du procureur, le prévenu ne sert pas d'exemple à ses sœurs. Ainsi, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. Le professeur d’Eps sera fixé sur son sort le 19 septembre prochain.
Versant de chaudes larmes, la dame a supplié le juge de ne pas l’emprisonner, car elle ignorait que ce dossier allait prendre cette ampleur. Invitée par le juge à revenir sur les faits, la plaignante raconte : «Il m'insulte à tout bout de champ. Il se comporte ainsi depuis deux ans. Nul n’est épargné dans la maison. Même son père fait partie de ses victimes. Il a des humeurs parfois toxiques. Il y a des jours où il en veut à tout le monde et crie sur tous. J’ai l’impression que ses agissements ne sont pas naturels», dit-elle.
Poursuivant, la maman indique que son fils de 39 ans est la seule personne qui travaille dans la famille. «Il ne donne que 30.000 FCfa par mois à son père qui souffre d'un AVC. Je voudrais que vous le raisonniez, mais ne l'emprisonnez pas, car il est mon soutien», a imploré la victime. Entendu à son tour, le mis en cause Ibrahima Diawara nie avoir insulté sa mère.
Suite à la fermeté du tribunal, il a avoué son forfait. «Mes sœurs ont l'habitude de m'accuser de vol. Pis, quand je me dispute avec elles, ma mère a tendance à prendre parti pour elle. Pour les insultes, je les adressais à mes sœurs», a-t-il soutenu sans convaincre.
Selon le substitut du procureur, le prévenu ne sert pas d'exemple à ses sœurs. Ainsi, le représentant du ministère public a requis l’application de la loi. Le professeur d’Eps sera fixé sur son sort le 19 septembre prochain.