J’ai suivi CYS hier.
Il n’a jamais été aussi peu fluide dans ses interventions. Le bonhomme, pourtant réputé loquace, en était réduit à chercher ses mots, à demander au journaliste d’attendre, de faire doucement, le temps sans doute qu’il mette en ordre ses idées sur une feuille de route où ne devait figurer qu’un seul axe: faire mal. À quelle fin? Dieu seul sait.
Sur la possibilité de Monsieur le Président Macky Sall de faire acte de candidature en 2024, Yerim s’est, à plusieurs reprises, emmêlé les pinceaux. Tantôt pour opposer approche juridique et approche jurisprudentielle. Comme si la seconde était hors de la première.
Sur l’axe démocratique, il commence par noter que la limitation des mandats est un principe en soit anti-démocratique; mais c’est pour mieux souligner que, démocratiquement toujours, l’aspiration à un troisième mandat serait anti-démocratique. Chiche!
Au-delà du contenu, débridé et sans épaisseur, qui contraste avec, il faut le reconnaître, son habituelle rigueur, CYS a été aussi trahi par sa gestuelle. Le bonhomme n’arrivait pas à tenir sur sa chaise, trop étroite pour contenir ses manœuvres. Il bougeait; constamment. Ajustait sa veste qui n’arrivait pas a bien contenir un gilet ( de quoi voudrait-il se protéger?😂) qu’on ne lui connaissait pas.
Mais la plus grande manœuvre de CYS a consisté à vouloir agir dans le psyché des sénégalais. En quoi faisant? En énonçant que les hypothétiques défaites du camp du PR Macky Sall peuvent régler définitivement la question du 3ème mandat. Semant ainsi, dans l’esprit de certains sénégalais, la graine immonde selon la quelle vouloir la paix et la stabilité en 2024 ne saurait être mieux traduit que par une sanction du camp du pouvoir lors des deux prochaines échéances électorales.
Théorisant ainsi une sorte de vote utile aux allures de vote sanctions avant l’heure. Ignorant de la sorte que l'ordre du vote, pour les locales, est d’abord... local. Que les populations de chaque commune devraient d’abord voter en faveur d’un candidat autour d’une liste et sur la base d’un bilan et ou d’un projet. Yerim ne l’ignore pas. Il s’en fout tout simplement. Car la singularité du vote de chaque citoyen ne l’intéresse sans doute pas.
La pertinence des projets/ bilans de chaque candidat à une commune, il s’en tape. Ce qui l’intéresse, c’est de tenter vainement de défigurer le Président SALL à travers son image qu’il écorne et de contribuer ainsi à déconstruire la force de frappe politique du leader de BBy. À quelle fin? Surtout venant de la part d'un monsieur qui clame partout à qui voudrait l'entendre que Macky Sall est son frère ... Mon Dieu!
Opposant naïvement et superficiellement, à dessein, Montesquieu et Machiavel,
Yerim tente, comme dans un théâtre artaudien, de faire éclore l’auto-interrogation des "spectateurs" en demandant à chaque sénégalais d’identifier la référence de Macky SALL entre ces deux extrêmes peints comme étant, implicitement, en politique, l’incarnation du Bien pour le 1er et du Mal pour le second.
Une approche alternative biaisée qui n’est pas sans rappeler les grosses et trop grosses ficelles de la manipulation en politique.
La politique et son approche analytique ne sont pas si binaires, si duales et si simplistes que Yerim voudrait bien nous le faire croire.
Nous savons tous qu’entre le rouge et le bordeaux, le magenta a sa place😂. Que le gris peut comporter 50 nuances. Qu’il faille juste que le bourreau fasse signer un contrat de consentement... colorimétrique à sa jeune proie. A défaut, l’accusation de viol s’en voit fort possible.
Mais le viol politique est plus difficile à commettre. Car les sénégalais, électoralement, ont dépassé l’âge pré pubère qui fragilise et qui prédispose au statut de victime.
Yerim ne réussira pas à semer, « par surprise » et « sans consentement » les germes de la défaite du camp de Bby dans la tête et dans… les tripes des sénégalais.
Il nous faut apprendre à répondre à certains qui semblent bénéficier d’un gilet pare-balles de la part de nos débatteurs et cadres en politique. Dafa doy
Mamadou Thiam, Mouvement Agir pour l’émergence
Conseiller spécial à la Présidence de la République
Il n’a jamais été aussi peu fluide dans ses interventions. Le bonhomme, pourtant réputé loquace, en était réduit à chercher ses mots, à demander au journaliste d’attendre, de faire doucement, le temps sans doute qu’il mette en ordre ses idées sur une feuille de route où ne devait figurer qu’un seul axe: faire mal. À quelle fin? Dieu seul sait.
Sur la possibilité de Monsieur le Président Macky Sall de faire acte de candidature en 2024, Yerim s’est, à plusieurs reprises, emmêlé les pinceaux. Tantôt pour opposer approche juridique et approche jurisprudentielle. Comme si la seconde était hors de la première.
Sur l’axe démocratique, il commence par noter que la limitation des mandats est un principe en soit anti-démocratique; mais c’est pour mieux souligner que, démocratiquement toujours, l’aspiration à un troisième mandat serait anti-démocratique. Chiche!
Au-delà du contenu, débridé et sans épaisseur, qui contraste avec, il faut le reconnaître, son habituelle rigueur, CYS a été aussi trahi par sa gestuelle. Le bonhomme n’arrivait pas à tenir sur sa chaise, trop étroite pour contenir ses manœuvres. Il bougeait; constamment. Ajustait sa veste qui n’arrivait pas a bien contenir un gilet ( de quoi voudrait-il se protéger?😂) qu’on ne lui connaissait pas.
Mais la plus grande manœuvre de CYS a consisté à vouloir agir dans le psyché des sénégalais. En quoi faisant? En énonçant que les hypothétiques défaites du camp du PR Macky Sall peuvent régler définitivement la question du 3ème mandat. Semant ainsi, dans l’esprit de certains sénégalais, la graine immonde selon la quelle vouloir la paix et la stabilité en 2024 ne saurait être mieux traduit que par une sanction du camp du pouvoir lors des deux prochaines échéances électorales.
Théorisant ainsi une sorte de vote utile aux allures de vote sanctions avant l’heure. Ignorant de la sorte que l'ordre du vote, pour les locales, est d’abord... local. Que les populations de chaque commune devraient d’abord voter en faveur d’un candidat autour d’une liste et sur la base d’un bilan et ou d’un projet. Yerim ne l’ignore pas. Il s’en fout tout simplement. Car la singularité du vote de chaque citoyen ne l’intéresse sans doute pas.
La pertinence des projets/ bilans de chaque candidat à une commune, il s’en tape. Ce qui l’intéresse, c’est de tenter vainement de défigurer le Président SALL à travers son image qu’il écorne et de contribuer ainsi à déconstruire la force de frappe politique du leader de BBy. À quelle fin? Surtout venant de la part d'un monsieur qui clame partout à qui voudrait l'entendre que Macky Sall est son frère ... Mon Dieu!
Opposant naïvement et superficiellement, à dessein, Montesquieu et Machiavel,
Yerim tente, comme dans un théâtre artaudien, de faire éclore l’auto-interrogation des "spectateurs" en demandant à chaque sénégalais d’identifier la référence de Macky SALL entre ces deux extrêmes peints comme étant, implicitement, en politique, l’incarnation du Bien pour le 1er et du Mal pour le second.
Une approche alternative biaisée qui n’est pas sans rappeler les grosses et trop grosses ficelles de la manipulation en politique.
La politique et son approche analytique ne sont pas si binaires, si duales et si simplistes que Yerim voudrait bien nous le faire croire.
Nous savons tous qu’entre le rouge et le bordeaux, le magenta a sa place😂. Que le gris peut comporter 50 nuances. Qu’il faille juste que le bourreau fasse signer un contrat de consentement... colorimétrique à sa jeune proie. A défaut, l’accusation de viol s’en voit fort possible.
Mais le viol politique est plus difficile à commettre. Car les sénégalais, électoralement, ont dépassé l’âge pré pubère qui fragilise et qui prédispose au statut de victime.
Yerim ne réussira pas à semer, « par surprise » et « sans consentement » les germes de la défaite du camp de Bby dans la tête et dans… les tripes des sénégalais.
Il nous faut apprendre à répondre à certains qui semblent bénéficier d’un gilet pare-balles de la part de nos débatteurs et cadres en politique. Dafa doy
Mamadou Thiam, Mouvement Agir pour l’émergence
Conseiller spécial à la Présidence de la République