Le rappeur Booba, placé en détention provisoire tout comme son rival Kaaris dans l'attente de leur procès pour leur bagarre à l'aéroport d'Orly, a fait appel de cette incarcération, a-t-on appris lundi auprès de sa défense. Son avocat Yann Le Bras avait annoncé son intention de faire appel vendredi soir, après la décision du tribunal de Créteil (Val-de-Marne) de placer en détention provisoire les deux rappeurs et leurs neuf proches jugés en même temps, dans l'attente du procès renvoyé au 6 septembre.
La défense de Kaaris prépare de son côté une demande de mise en liberté, a indiqué son avocat David-Olivier Kaminski.
Les deux rappeurs et leurs proches doivent répondre de violences aggravées pour avoir pris part à la rixe qui a éclaté dans un hall de l'aéroport et dont la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux.
Les prévenus risquent jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.
Un tribunal de la banlieue parisienne a ordonné vendredi soir le placement en détention provisoire des deux frères ennemis du rap français Booba et Kaaris, au centre d'une violente bagarre mercredi à l'aéroport parisien d'Orly, et renvoyé leur procès au 6 septembre.
Le président du tribunal, qui a également ordonné l'incarcération des neuf autres membres de leurs clans respectifs, a justifié sa décision par "l'animosité pesistante entre les deux groupes", le risque de nouvelles altercations et la nécessité de protéger "l'ensemble des personnes".
La décision, prise après environ deux heures de délibération, a été accueillie par des cris de surprise et de protestation. "Ça va être la guerre", a-t-on entendu dans le public.
Booba, la star du rap français, 41 ans, et son ex-poulain Kaaris, 38 ans, sont restés calmes, leurs proches dans le public leur adressant des signes de soutien.
Après deux nuits en garde à vue, les deux rappeurs vont donc retourner derrière les barreaux avec les membres de leur garde rapprochée soupçonnés d'avoir participé à la bataille générale qui a éclaté mercredi dans un dans un hall de l'aéroport et a fait le tour des réseaux sociaux.
Jusqu'à 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende
Les prévenus risquent jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.
Mercredi, Booba et Kaaris devaient chacun prendre un avion à Orly pour Barcelone, où ils devaient se produire dans la soirée. Mais avant d'embarquer, leurs deux clans se sont violemment affrontés sous les yeux de passagers éberlués, dont certains ont filmé la scène.
Aéroports de Paris a déposé plainte pour "trouble à l'ordre public avec préjudice d'image et financier", ainsi que "mise en danger de la vie d'autrui", la bagarre ayant empêché selon la société la mise en place d'un périmètre de sécurité autour d'un bagage abandonné.
Une deuxième plainte a été déposée par Air France, qui a chiffré à 8.500 euros son préjudice dû aux retards subis par plusieurs de ses appareils.
Le gérant de la boutique de duty free, qui a également déposé plainte, a lui fait état de 54.000 euros de dégâts, selon cette même source.
Les rappeurs, qui à l'origine s'affrontaient plutôt lors de joutes verbales en public dans les cités, ont trouvé ces dernières années sur les réseaux sociaux un nouveau terrain de jeu pour se "clasher". Mais cela va parfois plus loin.
A en croire le journal Libération, Khalifa Sall a été victime d’un « oublie » de ses avocats. C’est en rapport avec le dernier recours déposé par ces derniers à la Cour suprême. Selon le journal, lu par Actunet.net, les avocats du Maire de Dakar devaient cautionner une somme de 61,000 Fcfa. Une somme qu’ils ont oublié de déposer.
Libération, lu par Actunet, a obtenu copie de l’arrêt numéro 50 de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Dakar rendu le 21 septembre dernier dans le cadre de l’affaire Khalifa Sall.
« Aussi incroyable que cela puisse paraître, la Cour suprême n’a pas abordé la requête de Khalifa Sall dans le fo,nd pour la bonne et simple raison qu’aucun de ses conseillers n’a pensé déposer la consignation qui s’élève à la modique somme de 61,000 Fcfa. Un fait qui n’a pas échappé à la vigilance de l’agent judiciaire de l’Etat », écrit-on.
Dans son arrêt, la Cour suprême indique que « (…) Le demandeur au pourvoi en cassation est tenu de consigner une somme suffisante pour garantir le paiement des droits de timbre et d’enregistrement calculés aux droits fixes. La justification des sommes consignées doit être effectuée par la production du récépissé de versement dans le délai de deux mois à compter la date de l’introduction du pourvoi. A défaut, le demandeur est forclos et en conséquence déchu de son pourvoi ».
Au quartier Yeumbeul Sud, un seul sujet de discussion. C’est l’affaire Mbayang Diop, du nom de cette jeune sénégalaise de 22 ans arrêtée en Arabie Saoudite. Il lui est reproché d’avoir poignardé la femme de son patron. Mbayang est décrite par ses proches comme une fille calme timide, non violente qui n’avait de problèmes avec personne. Le maire de Yeumbeul, Bara Gaye a été l’une des premières personnes à diffuser l’information sur les réseaux sociaux.
Depuis l’annonce de la nouvelle, sa famille et ses amis sont meurtris. Et ses parents ignorent la gravité de la situation. L’affaire a évolué cependant car elle a été condamnée à mort, mais elle devra prier pour que les enfants de la victime, qui ne sont pas encore majeurs (dans 5 ans) se prononcent sur le sujet. Sa survie dépend d’eux.
Son frère Mamadou Diop est revenu en détail sur les faits à travers ce reportage que l’équipe de Senego a réalisé à Yeumbeul Sud, par notre consoeur Fatou Ndiaye.