Les structures sanitaires sénégalaises traitent des patients atteints de Covid-19 venant des pays de la sous-régions., a indiqué Walfadjri dans sa parution du jour. Mais, même si cet acte en lui-même est louable, il pourrait conduire à une situation périlleuse si l’on n’y prend garde.
En effet, informe la même source, les accompagnants de ces malades se déambulent à leur gré au niveau du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann alors que la norme voudrait qu’ils soient mis en quarantaine du fait qu’ils ont été en contacts avec leurs malades.
Cette situation est d’autant plus dangereuse qu’elle fait peser une menace sur le personnel soignant déjà largement déficitaire.
En prélude au passage du ministre de la Santé et de l’Action sociale à l’Assemblée nationale pour le vote de son budget, le président de l’Association sénégalaise pour l’assistance aux malades mentaux est montée au créneau.
« La santé, comme il est clairement défini par l’Oms, est l’état de bien-être complet, physique, mental et social et ne consiste pas à une absence de maladie où d’infirmité. Donc vouloir résumé la santé aux hôpitaux, aux médicaments, c’est passé complètement à côté », a dit le président de l’Association sénégalaise pour l’assistance aux malades mentaux (Assam).
« Si l’Etat ne nous laisse pas travailler, j’ai la capacité de mobiliser les malades mentaux errant devant la présidence de la République, pour qu’on respecte leur droit. Ils font partie de la société », a lancé Ansoumana Dionne