Le président de la République a-t-il mis la charrue avant les bœufs ? En tout cas, tout porte à le croire. Car après son discours magistral à la veille du soixantième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, des responsables de haut niveau du gouvernement et de sociétés nationales ont avoué qu’ils ne sont pas encore prêts à mettre en œuvre ses "vœux" (pieux ?). Certes il a débloqué 1000 milliards pour lutter contre le coronavirus. Certes il a décliné comment affecter cette manne entre les acteurs qui luttent et les populations bénéficiaires. Mais il n’a pas daté les interventions des uns et des autres par un chronogramme fixe et n’a pas précisé les modalités par lesquelles ces derniers devront mettre en œuvre ses directives.
Les intervenants officiels qui se sont exprimés sur les ondes des radios ont tous avoué qu’à partir de demain, samedi 4 août, ils vont préparer des documents à soumettre à leur autorité de tutelle, pour proposer des calendriers et des stratégies pour se conformer aux vœux du chef de l’Etat. Cela veut dire clairement que ceux qui savent comment, n’ont pas été consultés avant le discours présidentiel et n’ont donc produit aucune stratégie, n’ont proposé aucun montant pour les interventions qu’ils seront amenés à opérer ni sur les dates de démarrage et de fin, encore moins sur le nombre d’employés et la nature du matériel qu’ils devront mettre à contribution. En bref, le président de la République a émis des mesures générales et imprécises.
Or, pour la circonstance, un président de la République doit avoir tous les éléments avant de prendre la bonne décision. Macky Sall aurait donc dû préparer son discours après avoir collecté toutes les informations, afin qu’à la fin de son discours il puisse dire aux Sénégalais que les mesures annoncées sont immédiates et qu’elles seront mises en œuvre dès demain ! Autrement, il maintient tout le monde dans l’incertitude. Ses plans sont-ils opérationnels dans l’immédiat ? N’y aura-t-il pas des tâtonnements, des hésitations, des incompréhensions ou des incompétences ?
Que Dieu nous protège, sommes-nous tentés de conclure.
Ndiaye Dakarposte
Les intervenants officiels qui se sont exprimés sur les ondes des radios ont tous avoué qu’à partir de demain, samedi 4 août, ils vont préparer des documents à soumettre à leur autorité de tutelle, pour proposer des calendriers et des stratégies pour se conformer aux vœux du chef de l’Etat. Cela veut dire clairement que ceux qui savent comment, n’ont pas été consultés avant le discours présidentiel et n’ont donc produit aucune stratégie, n’ont proposé aucun montant pour les interventions qu’ils seront amenés à opérer ni sur les dates de démarrage et de fin, encore moins sur le nombre d’employés et la nature du matériel qu’ils devront mettre à contribution. En bref, le président de la République a émis des mesures générales et imprécises.
Or, pour la circonstance, un président de la République doit avoir tous les éléments avant de prendre la bonne décision. Macky Sall aurait donc dû préparer son discours après avoir collecté toutes les informations, afin qu’à la fin de son discours il puisse dire aux Sénégalais que les mesures annoncées sont immédiates et qu’elles seront mises en œuvre dès demain ! Autrement, il maintient tout le monde dans l’incertitude. Ses plans sont-ils opérationnels dans l’immédiat ? N’y aura-t-il pas des tâtonnements, des hésitations, des incompréhensions ou des incompétences ?
Que Dieu nous protège, sommes-nous tentés de conclure.
Ndiaye Dakarposte