Pour laver son nom, roulé dans la boue avec les accusations de trafic de migrants qui lui sont reprochées par des victimes, il avait participé à l’émission de l’animateur, Ndoye Bane. Seulement, en acceptant de donner sa version des faits dans cette affaire de trafic de migrants sur les ondes de la Rfm, dans l’émission « Thème de la Semaine », Adama Mbaye n’aurait jamais imaginé qu’il n’allait plus retourner chez lui. Du siège de la Rfm où est il entré en homme libre, il en est ressorti sous escorte des redoutés mais redoutables éléments de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Les éclaircissements qu’il voulait donner par voie de presse, Mbaye les filera finalement aux pandores. Qui, après enquête, l’ont déféré au parquet du procureur de la république qui l’a placé sous mandat de dépôt le 11 décembre 2017. Le supposé passeur avait un complice. Amsatou Dieng. Il était chargé de récupérer les rançons. Lors de l’arrestation de Mbaye, il avait pris la fuite. Il ne tombera entre les mailles que le 9 février 2018, suite à la délégation judiciaire désignée par le magistrat iinstructeur. Ce matin, 3 ans après les faits, les prévenus ont comparu à la barre de la deuxième chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar pour y être jugés. Ils risquent 3 ans de prison ferme.
Traités en esclaves, leurs familles envoient des rançons pour leur liberté
La Libye, devenue une plaque tournante de plusieurs migrants qui veulent se rendre en Europe est aussi un pays où les noirs risquent d’être replongés dans l’esclavage si jamais ils croisent le chemin de certains passeurs. Et cette histoire de trafic de migrants sénégalais et d'autres nationalités africaines vers la Libye en est la preuve. Ces jeunes, qui voulaient s’offrir un avenir meilleur avait décidé d’aller en Lybie pour y travailler. Mais, une fois au pays de feu Khadafi, ils sont traités en esclaves. Dans l’émission «Thème de la semaine », ceux qui ont eu la chance de raconter leur mésaventure ont tous cité Adama Mbaye comme étant le passeur. Accusé d’être membre d'un réseau de trafic d’êtres humains vers la Libye, il a fini en prison en voulant se défendre. Poursuivi pour association de malfaiteurs, escroquerie, trafic de migrants, Adama et son acolyte ont nié les faits, rejetant les accusations des migrants sénégalais et gambiens. Lesquels accusent Adama de les avoir convoyés en Libye en leur promettant un avenir fflorissant. Seulement, une fois en Lybie, leur vie s’est écroulée comme un château de carte. Revivant l'esclavage de leurs ancêtres, leur vie était devenu un véritable enfer. Prisonniers de leurs bourreaux, leurs familles devaient envoyer de l’argent pour payer la rançon, en échange de leur liberté. Et, l'enquête menée rrévèleque c’est Amsatou Dieng qui recevait les rançons par Wari. En tout, il avait recouvert environs 12 millions de FCFA. A la barre, Mbaye nie les faits et s’explique : <<J'ignore la provenance de l'argent que j’aurais escroqué à ces 6 des migrants. Je ne les ai pas convoyé en Libye. Mais, lorsque je suis allé en Libye en 2014, j'ai connu des sénégalais qui avait des problèmes. C’est moi qui recevait l'argent que leurs familles leur envoyaient pour qu'ils puissent traverser la frontière.>>
La défense plaide non coupable
Quid de son acolyte ? Il bat aussi en touche. Et jure d’emblée n’avoir jamais fui. " J’étais gérant de services et on m'envoyait de l'argent pour le compte d'Adama. Et je ne peux même pas vous dire le montant global. Mais je n'ai jamais rencontré un migrant." Les débats clos, le procureur se dit convaincu de leur culpabilité et a requis une peine ferme de 3 ans. La défense, assurée par Mes Moïse Ndior et Ndiogou Ndiaye plaide la relaxe. Pour eux, leurs clients ont été accusés à tort par des parties civiles qui, en plus de ne pas avoir comparu devant le juge d’instruction, ont aussi brillé de leur absence à barre. Estimant que les plaignants n’ont pas permis qu'un débat contradictoire se fasse, ils ont demandé à ce que leurs clients soient renvoyés des fins de la poursuites. Le juge tranchera le 25 juin 2020, date du délibéré.
Traités en esclaves, leurs familles envoient des rançons pour leur liberté
La Libye, devenue une plaque tournante de plusieurs migrants qui veulent se rendre en Europe est aussi un pays où les noirs risquent d’être replongés dans l’esclavage si jamais ils croisent le chemin de certains passeurs. Et cette histoire de trafic de migrants sénégalais et d'autres nationalités africaines vers la Libye en est la preuve. Ces jeunes, qui voulaient s’offrir un avenir meilleur avait décidé d’aller en Lybie pour y travailler. Mais, une fois au pays de feu Khadafi, ils sont traités en esclaves. Dans l’émission «Thème de la semaine », ceux qui ont eu la chance de raconter leur mésaventure ont tous cité Adama Mbaye comme étant le passeur. Accusé d’être membre d'un réseau de trafic d’êtres humains vers la Libye, il a fini en prison en voulant se défendre. Poursuivi pour association de malfaiteurs, escroquerie, trafic de migrants, Adama et son acolyte ont nié les faits, rejetant les accusations des migrants sénégalais et gambiens. Lesquels accusent Adama de les avoir convoyés en Libye en leur promettant un avenir fflorissant. Seulement, une fois en Lybie, leur vie s’est écroulée comme un château de carte. Revivant l'esclavage de leurs ancêtres, leur vie était devenu un véritable enfer. Prisonniers de leurs bourreaux, leurs familles devaient envoyer de l’argent pour payer la rançon, en échange de leur liberté. Et, l'enquête menée rrévèleque c’est Amsatou Dieng qui recevait les rançons par Wari. En tout, il avait recouvert environs 12 millions de FCFA. A la barre, Mbaye nie les faits et s’explique : <<J'ignore la provenance de l'argent que j’aurais escroqué à ces 6 des migrants. Je ne les ai pas convoyé en Libye. Mais, lorsque je suis allé en Libye en 2014, j'ai connu des sénégalais qui avait des problèmes. C’est moi qui recevait l'argent que leurs familles leur envoyaient pour qu'ils puissent traverser la frontière.>>
La défense plaide non coupable
Quid de son acolyte ? Il bat aussi en touche. Et jure d’emblée n’avoir jamais fui. " J’étais gérant de services et on m'envoyait de l'argent pour le compte d'Adama. Et je ne peux même pas vous dire le montant global. Mais je n'ai jamais rencontré un migrant." Les débats clos, le procureur se dit convaincu de leur culpabilité et a requis une peine ferme de 3 ans. La défense, assurée par Mes Moïse Ndior et Ndiogou Ndiaye plaide la relaxe. Pour eux, leurs clients ont été accusés à tort par des parties civiles qui, en plus de ne pas avoir comparu devant le juge d’instruction, ont aussi brillé de leur absence à barre. Estimant que les plaignants n’ont pas permis qu'un débat contradictoire se fasse, ils ont demandé à ce que leurs clients soient renvoyés des fins de la poursuites. Le juge tranchera le 25 juin 2020, date du délibéré.