Saisie par un collectif organisé pour le rapatriement de nos compatriotes décédés à l’étranger, la Cour Suprême a opposé son veto en décidant que cette décidant qu’il est hors de question qu’il en soit ainsi. Aussi, nos pères ou mères, frères, sœurs, oncles, tantes ou cousins qui se trouvaient hors de notre pays et qui sont rappelés à Dieu n’auront pas de sépulture chez nous et aucun de leurs proches ne pourra se recueillir sur leur tombe. C’est triste. Et c’est d’autant plus triste et grave que nos voisins, la Côte d’Ivoire par exemple n’ont pas pris une telle mesure antisociale.
Plus grave, dakarposte a appris de bonnes sources que nos compatriotes bloqués à l’étranger où ils s’étaient rendus pour affaires ne peuvent plus revenir à cause du blocus sur les frontières. Ils sont surtout en Côte d’Ivoire ou en Guinée mais nos aéroports sont fermés, ce qui n’est pas le cas chez nos voisins. L’aéroport d’Abidjan est encore ouvert à la navigation aérienne et reçoit encore des voyageurs. Des vols sont même autorisés de la Côte d’Ivoire vers d’autres pays comme la Guinée Conackry ou le Bénin.
Aussi nos compatriotes bloqués à Abidjan ne comprennent pas qu’aucune mesure n’ait été prise pour leur rapatriement au pays alors qu’ils n’ont plus rien à faire là-bas depuis plusieurs semaines.
Or, si la Côte d’Ivoire autorise encore des vols vers ses voisins comme la Guinée ou le Bénin, il n’y a aucune raison que le Sénégal n’en fasse pas autant. C’est en tout cas ce que pensent nos compatriotes bloqués à Abidjan, qui lancent donc un appel pathétique au président Macky Sall car ils souhaitent vivement rejoindre leurs familles. Pourtant ce n’est pas trop demander.
Les Sénégalais décédés du coronavirus au Sénégal ne seront pas rapatriés. Ce, à la suite de la décision rendue par la Cour suprême, ce jeudi 7 mai 2020, après la saisine du Collectif pour le rapatriement de ces défunts. Membre du réseau des avocats sénégalais de la diaspora, Me Assane Dioma Ndiaye prévient: «Nous craignons hélas que ceci ne mette encore de l’huile sur des rancœurs, des frustrations. On aurait souhaité que même si les mesures n’étaient pas ordonnées que la décision soit de nature à apaiser, à convaincre même ceux qui avaient la pleine intention de faire venir leurs corps ».
Avant de poursuivre: «Nous sommes d’accord au droit à la santé mais si nous devons sacrifier des libertés fondamentales comme celle religieuse et funéraire, il faut qu’on nous démontre que l’exercice de cette liberté serait de nature à porter atteinte au droit de la santé».
« La diaspora serait prête à accepter cette décision»
Autre chose, ajoute la robe noire, «on nous dit que l’enterrement des Sénégalais décédés au pays ne présente pas les mêmes risques que l’enterrement des Sénégalais décédés à l’étranger. Franchement, nous ne comprenons pas le pourquoi. Nous sommes sans voix face à une telle décision».
Me Assane Dioma Ndiaye de laisser entendre: « J’avoue que nous ne comprenons pas la démarche du juge. En fait, il renvoie les parties dos à dos. Aujourd’hui, on aurait souhaité que cette contradiction soit purgée et qu’on retrouve une nation unie, soudée. Si on nous avait opposé des arguments scientifiques, des arguments sanitaires, je pense que nos clients, la diaspora serait prête à accepter cette décision».
Mais, regrette-t-il, «on nous renvoie à l’incertitude. On nous dit que le juge administratif ne peut pas apprécier un risque. Or, même en état d’urgence, le juge administratif conserve son pouvoir d’appréciation».
Plus grave, dakarposte a appris de bonnes sources que nos compatriotes bloqués à l’étranger où ils s’étaient rendus pour affaires ne peuvent plus revenir à cause du blocus sur les frontières. Ils sont surtout en Côte d’Ivoire ou en Guinée mais nos aéroports sont fermés, ce qui n’est pas le cas chez nos voisins. L’aéroport d’Abidjan est encore ouvert à la navigation aérienne et reçoit encore des voyageurs. Des vols sont même autorisés de la Côte d’Ivoire vers d’autres pays comme la Guinée Conackry ou le Bénin.
Aussi nos compatriotes bloqués à Abidjan ne comprennent pas qu’aucune mesure n’ait été prise pour leur rapatriement au pays alors qu’ils n’ont plus rien à faire là-bas depuis plusieurs semaines.
Or, si la Côte d’Ivoire autorise encore des vols vers ses voisins comme la Guinée ou le Bénin, il n’y a aucune raison que le Sénégal n’en fasse pas autant. C’est en tout cas ce que pensent nos compatriotes bloqués à Abidjan, qui lancent donc un appel pathétique au président Macky Sall car ils souhaitent vivement rejoindre leurs familles. Pourtant ce n’est pas trop demander.
Les Sénégalais décédés du coronavirus au Sénégal ne seront pas rapatriés. Ce, à la suite de la décision rendue par la Cour suprême, ce jeudi 7 mai 2020, après la saisine du Collectif pour le rapatriement de ces défunts. Membre du réseau des avocats sénégalais de la diaspora, Me Assane Dioma Ndiaye prévient: «Nous craignons hélas que ceci ne mette encore de l’huile sur des rancœurs, des frustrations. On aurait souhaité que même si les mesures n’étaient pas ordonnées que la décision soit de nature à apaiser, à convaincre même ceux qui avaient la pleine intention de faire venir leurs corps ».
Avant de poursuivre: «Nous sommes d’accord au droit à la santé mais si nous devons sacrifier des libertés fondamentales comme celle religieuse et funéraire, il faut qu’on nous démontre que l’exercice de cette liberté serait de nature à porter atteinte au droit de la santé».
« La diaspora serait prête à accepter cette décision»
Autre chose, ajoute la robe noire, «on nous dit que l’enterrement des Sénégalais décédés au pays ne présente pas les mêmes risques que l’enterrement des Sénégalais décédés à l’étranger. Franchement, nous ne comprenons pas le pourquoi. Nous sommes sans voix face à une telle décision».
Me Assane Dioma Ndiaye de laisser entendre: « J’avoue que nous ne comprenons pas la démarche du juge. En fait, il renvoie les parties dos à dos. Aujourd’hui, on aurait souhaité que cette contradiction soit purgée et qu’on retrouve une nation unie, soudée. Si on nous avait opposé des arguments scientifiques, des arguments sanitaires, je pense que nos clients, la diaspora serait prête à accepter cette décision».
Mais, regrette-t-il, «on nous renvoie à l’incertitude. On nous dit que le juge administratif ne peut pas apprécier un risque. Or, même en état d’urgence, le juge administratif conserve son pouvoir d’appréciation».