La manifestation des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop pour réclamer le paiement des bourses a fini par dégénérer. Il y a eu des jets de pierres, l’avenue principale et les rues secondaires bloquées par des pneus brûlés, ce qui a occasionné l’intervention de la police. Cela n’a pas pour autant freiné l’ardeur des manifestations qui s’en sont pris aux forces de l’ordre qu’ils ont accueilli à coups de jets de pierres et l’on dénombre même parmi les blessés quelques policiers. Naturellement des arrestations ont été opérées et une arme aurait même été retrouvée sur place.
Pour tenter de faire cesser cette manifestation qui tournait à la violence, le Commissaire central, El Hadj Dramé a quitté son bureau de la Préfecture de police afin de parler aux étudiants. Arrivé sur les lieux, il a demandé à parler aux dirigeants du mouvement étudiant. Après avoir écouté leur représentant, le Commissaire, dans un langage clair, avec tact mais aussi avec autorité, a expliqué aux étudiants que la loi les autorise à manifester mais qu’ils n’avaient pas le droit de bloquer la circulation, ce qui pourrait empêcher les ambulances d’acheminer des malades à l’hôpital tout proche.
Le Commissaire Dramé a été très pédagogue, ce qui a conduit les étudiants à se calmer car il a promis de parler aux autorités de l’Université et à ceux du ministère afin que leurs doléances soient satisfaites.
Une grande première dans l’histoire des manifs de l’Ucad grâce à l’entregent d’un Commissaire de police qui a su parler aux étudiants, et une grande victoire de la négociation sur la répression qui, quelquefois est inévitable si la manif dégénère.
Pour tenter de faire cesser cette manifestation qui tournait à la violence, le Commissaire central, El Hadj Dramé a quitté son bureau de la Préfecture de police afin de parler aux étudiants. Arrivé sur les lieux, il a demandé à parler aux dirigeants du mouvement étudiant. Après avoir écouté leur représentant, le Commissaire, dans un langage clair, avec tact mais aussi avec autorité, a expliqué aux étudiants que la loi les autorise à manifester mais qu’ils n’avaient pas le droit de bloquer la circulation, ce qui pourrait empêcher les ambulances d’acheminer des malades à l’hôpital tout proche.
Le Commissaire Dramé a été très pédagogue, ce qui a conduit les étudiants à se calmer car il a promis de parler aux autorités de l’Université et à ceux du ministère afin que leurs doléances soient satisfaites.
Une grande première dans l’histoire des manifs de l’Ucad grâce à l’entregent d’un Commissaire de police qui a su parler aux étudiants, et une grande victoire de la négociation sur la répression qui, quelquefois est inévitable si la manif dégénère.