​NORD FOIRE : PROXÉNÉTISME ET PROSTITUTION CLANDESTINE EN PLEIN COUVRE-FEU - Une thiessoise et une St-Louisienne déférées au parquet

Rédigé par Dakarposte le Samedi 25 Avril 2020 à 00:23 modifié le Dimanche 26 Avril 2020 11:42

Dans la nuit du mercredi au jeudi 24 avril 2020, la gendarmerie de foire a arrêté, à 4 heures du matin, deux jeunes filles dans leur maison pour proxénétisme et prostitution clandestine.


La précarité frappe aux portes. Et il n’était pas question  pour elles de se retrouver dans la dèche. Pour ces demoiselles,  seules leurs vieilles attitudes pouvaient équilibrer leurs finances.  Alors, F. Diouf (21 ans) née en 1999 et Sokhna Sarr (22 ans) ont continué à exercer leur travail de prostitution. Seulement, la St-louisienne et la Thiessoise ont été balancées par leur voisinage qui a alerté les gendarmes de la brigade Foire. Qui, les ont arrêtées et déférées au parquet hier, jeudi 24 avril 2020. Comment les pandores ont pu réussir leur arrestation dans la nuit du 23 au 24 avril 2020 à 4 heures du matin ? Dakarposte a appris de bonnes sources qu’ informés de l’existence, à Nord Foire, d’un salon de massage qui recevait des clients  la nuit, en plein couvre-feu, les hommes en bleu se sont dépêchés sur les lieux. La population de la localité, qui se plaignait de voir des gens entrer et sortir en plein confinement, a vite fait d’alerter.

Le client s'enfuit, beaucoup de préservatifs dans la poubelle, un fraîchement utilisé découvert

Sur place, les gendarmes ont eu la preuve des allégations des voisins. Dès leur arrivée à la maison suspecte, ils ont vu un homme en sortir. Mais, il a pris  la fuite et a pu s’échapper. A l’intérieur, les gendarmes ont trouvé les filles. En talon, avec tout l’arsenal qu’il faut,  elles ont, apprend-on, reconnu leur acte. Surtout que, dans la poubelle, beaucoup de préservatifs, déjà utilisés, ont été retrouvés. Pis, un préservatif fraîchement utilisé aussi. Les pandores, dans leur fouille, n’ont retrouvé ni masque  de protection ni gel antiseptique dans la maison. Ce qui faisait de cette maison un facteur de contamination à grande échelle. Conduites à la gendarmerie, les enquêteurs découvrent que l’une des filles n’avait pas de carnet sanitaire. Seule l’une en avait, souffle-t-on,  alors qu’elles se prostituent ensemble et se cotisent pour payer leur chambre. Comme l’une d’elles faisait travailler l’autre pour l’aider à payer la chambre, elle est poursuivie de proxénétisme. L’autre,  de prostitution clandestine.  
    
Mamadou Ndiaye
Recommandé Pour Vous