La société Wave, spécialisée dans le transfert d’argent par des moyens électroniques a déposé une plainte devant la justice et auprès de l’ARTP, l’Agence de régulation des télécommunications. Cette dernière, après avoir examiné le dossier présenté par Wave n’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Elle a en effet pris des dispositions conservatoires tout en rappelant la Sonatel ses obligations.
Dans un communiqué rendu public, L’ARTP a demandé, à titre conservatoire, à la Sonatel Sa d'appliquer, "sans réserve, les principes de traitement et d'accès, de transparence et de non-discrimination, en accordant à Wave mobile money Sa les mêmes conditions que celles appliquées à ses filiales ou à ses associés notamment Orange finances mobiles, conformément à l'article 76 du Code des communications électroniques".
Il est vrai que l’affaire est encore pendante devant les tribunaux, mais il appartenait à l’Agence de régulation l’obligation de faire appliquer les textes en vigueur, ce qu’elle a fait sans coup férir. Aussi la Sonatel est appelée à respecter les dispositions du Code des communications électroniques précisées en son article 76.
Un grand bravo à l’ARTP dont la main n’a pas tremblé en prenant une décision contre cette multinationale qui se croit tout permis.
Mais, pour ne pas mettre de l’huile sur le feu et attiser des conflits inutiles, l’Agence de régulation a promis de trouver « une solution en toute impartialité ».
njaydakarposte@gmail.com
Dans un communiqué rendu public, L’ARTP a demandé, à titre conservatoire, à la Sonatel Sa d'appliquer, "sans réserve, les principes de traitement et d'accès, de transparence et de non-discrimination, en accordant à Wave mobile money Sa les mêmes conditions que celles appliquées à ses filiales ou à ses associés notamment Orange finances mobiles, conformément à l'article 76 du Code des communications électroniques".
Il est vrai que l’affaire est encore pendante devant les tribunaux, mais il appartenait à l’Agence de régulation l’obligation de faire appliquer les textes en vigueur, ce qu’elle a fait sans coup férir. Aussi la Sonatel est appelée à respecter les dispositions du Code des communications électroniques précisées en son article 76.
Un grand bravo à l’ARTP dont la main n’a pas tremblé en prenant une décision contre cette multinationale qui se croit tout permis.
Mais, pour ne pas mettre de l’huile sur le feu et attiser des conflits inutiles, l’Agence de régulation a promis de trouver « une solution en toute impartialité ».
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