En réussissant à réduire le nombre de prétendants pour la prochaine présidentielle à cinq, le pouvoir qui escomptait sans doute en tirer un bénéfice quelconque pourrait voir l’effet contraire se produire. Car, il est prévisible que les partisans de ces recalés du Conseil constitutionnel, plutôt que de s’abstenir par déception se radicalisent par dépit et frustration et offrent leurs voix à l’un quelconque des quatre candidats de l’opposition.
Que ce soit Madické Niang, Issa Sall, Ousmane Sonko ou Idrissa Seck, chacun d’entre eux bénéficiera sans aucun doute d’un important reversement de voix par des électeurs frustrés de voir leur candidat écarté de la course. Et ce sera autant de voix perdues pour le président sortant candidat à sa propre succession.
"Que l’on ne s’y trompe pas, fait savoir une grosse légume de l'opposition, un grand nombre de Sénégalais souhaite congédier Macky Sall du Palais à qui il est reproché, entre autres d’emprisonner ses adversaires politiques réputés capables de lui faire mordre la poussière, d’accorder trop d’avantages à la France et aux entreprises françaises au détriment des hommes d’affaires locaux, de pousser le gaspillage à son extrême avec des projets trop coûteux et à rentabilité douteuse comme ce fameux TER. Sans compter les reproches sur sa famille et son clan qui occupent des positions de pouvoir, d’influence et des opportunités de fortune… Qui plus est, au sein même de l’Apr certains partisans du Président Macky Sall de multiples frustrations se font jour depuis plusieurs mois avec l’arrivée massive de nouveaux transhumants, surtout ceux qui sont surnommés les 'feuilles mortes' du Pds comme Souleymane Ndéné Ndiaye ou encore Pape Samba Mboup, Farba Senghor… Certains d’entre eux avaient juré devant Dieu et les hommes qu’ils ne changeraient jamais de camp et que les transhumants mériteraient d’être fusillés, rien de moins, mais ceux-là se retrouvent aujourd’hui aux côtés de Macky Sall. Dernière frustration en date, la nomination de Tounkara comme conseiller spécial alors que ce dernier était, jusqu’à quelques semaines l’un des plus grands contradicteurs de l’Apr et de son chef. Comme si dans l’entourage partisan de Macky il n’y avait pas suffisamment de cadres bien formés pour être nommés à ce poste. Le tout dans tout, les frustrations au sein de l’Apr peuvent donner lieu également à des votes sanction. Aussi il est donc fort probable qu’avec l’important report de voix dont bénéficieront les candidats de l’opposition, le candidat Macky Sall soit envoyé au second tour, ce qui signifierait pour lui la possibilité de perdre l’élection pour cause de "sot sotoo".
Que ce soit Madické Niang, Issa Sall, Ousmane Sonko ou Idrissa Seck, chacun d’entre eux bénéficiera sans aucun doute d’un important reversement de voix par des électeurs frustrés de voir leur candidat écarté de la course. Et ce sera autant de voix perdues pour le président sortant candidat à sa propre succession.
"Que l’on ne s’y trompe pas, fait savoir une grosse légume de l'opposition, un grand nombre de Sénégalais souhaite congédier Macky Sall du Palais à qui il est reproché, entre autres d’emprisonner ses adversaires politiques réputés capables de lui faire mordre la poussière, d’accorder trop d’avantages à la France et aux entreprises françaises au détriment des hommes d’affaires locaux, de pousser le gaspillage à son extrême avec des projets trop coûteux et à rentabilité douteuse comme ce fameux TER. Sans compter les reproches sur sa famille et son clan qui occupent des positions de pouvoir, d’influence et des opportunités de fortune… Qui plus est, au sein même de l’Apr certains partisans du Président Macky Sall de multiples frustrations se font jour depuis plusieurs mois avec l’arrivée massive de nouveaux transhumants, surtout ceux qui sont surnommés les 'feuilles mortes' du Pds comme Souleymane Ndéné Ndiaye ou encore Pape Samba Mboup, Farba Senghor… Certains d’entre eux avaient juré devant Dieu et les hommes qu’ils ne changeraient jamais de camp et que les transhumants mériteraient d’être fusillés, rien de moins, mais ceux-là se retrouvent aujourd’hui aux côtés de Macky Sall. Dernière frustration en date, la nomination de Tounkara comme conseiller spécial alors que ce dernier était, jusqu’à quelques semaines l’un des plus grands contradicteurs de l’Apr et de son chef. Comme si dans l’entourage partisan de Macky il n’y avait pas suffisamment de cadres bien formés pour être nommés à ce poste. Le tout dans tout, les frustrations au sein de l’Apr peuvent donner lieu également à des votes sanction. Aussi il est donc fort probable qu’avec l’important report de voix dont bénéficieront les candidats de l’opposition, le candidat Macky Sall soit envoyé au second tour, ce qui signifierait pour lui la possibilité de perdre l’élection pour cause de "sot sotoo".