Cette affaire défraie la chronique depuis plusieurs jours. Des talibés de Serigne Modou Awa Balla Mbacké dit Kara qui géraient des sortes de “centres de redressement” ont été arrêtés suite à une opération des forces de l’ordre qui ont pu constater que certains des pensionnaires étaient victimes de sévices. Dans ces “centres de redressement”, Kara faisait interner des talibés ou fils de talibés (des enfants mais aussi des adultes) qui présentaient un caractère difficile et qui inquiétaient leurs familles. Mais il se trouve qu’il ne s’agit pas de structures légales et identifiées et, qui plus est pratiquent la torture.
Aussi, après l’intervention des forces de sécurité sur un des lieux suspects, en l’occurrence une résidence appartenant à Pépé Diao, ce dernier a été interpellé en même temps que 45 autres individus. C’est dans cette résidence que les enquêteurs ont trouvé tous les indices de faits de tortures, de sévices et de traitements dégradants qui ont conduit ces personnes devant le procureur, lequel au vu de la gravité des faits a confié l’enquête judiciaire au juge d’instruction du 8ème cabinet.
Mais coup de théâtre ce 7 décembre 2020, de tous les 46 suspects présentés devant la justice et mis sous mandat de dépôt, seul le fils du magnat Abdoulaye Diaw dit Baba (ndlr: Pépé Diaw) a été remis en liberté. Quant aux autres, ils restent en détention jusqu’à l’issue de leur procès dont la date à fixer risque de durer plus que de raison.
Fils d’un milliardaire dont la grosse fortune est présumée provenir d’investissements pétroliers et qui possède, en plus, des fermes somptueuses et des intérêts dans des circuits financiers internationaux, Pépé Diao est, pourrait-on dire, un privilégié.
Son père, Baba Diaw est en plus un des hommes de confiance de Macky Sall, le président de la République même s’il reste très discret à ses côtés. Ceci expliquant cela, la libération du seul Pépé Diao sur 46 mis en cause dans cette sordide affaire sonne comme… deux poids deux mesures. Car, lorsque l’on est issu de la “ bonne société ” riche et proche du pouvoir l’on peut échapper (même provisoirement) mais lorsque l’on est issu des quartiers moyens ou pauvres l’on n’a que seul soutien et aléatoire protection une famille éprouvée. C’est pitoyable pour une justice prétendument libre et indépendante.
Aussi, après l’intervention des forces de sécurité sur un des lieux suspects, en l’occurrence une résidence appartenant à Pépé Diao, ce dernier a été interpellé en même temps que 45 autres individus. C’est dans cette résidence que les enquêteurs ont trouvé tous les indices de faits de tortures, de sévices et de traitements dégradants qui ont conduit ces personnes devant le procureur, lequel au vu de la gravité des faits a confié l’enquête judiciaire au juge d’instruction du 8ème cabinet.
Mais coup de théâtre ce 7 décembre 2020, de tous les 46 suspects présentés devant la justice et mis sous mandat de dépôt, seul le fils du magnat Abdoulaye Diaw dit Baba (ndlr: Pépé Diaw) a été remis en liberté. Quant aux autres, ils restent en détention jusqu’à l’issue de leur procès dont la date à fixer risque de durer plus que de raison.
Fils d’un milliardaire dont la grosse fortune est présumée provenir d’investissements pétroliers et qui possède, en plus, des fermes somptueuses et des intérêts dans des circuits financiers internationaux, Pépé Diao est, pourrait-on dire, un privilégié.
Son père, Baba Diaw est en plus un des hommes de confiance de Macky Sall, le président de la République même s’il reste très discret à ses côtés. Ceci expliquant cela, la libération du seul Pépé Diao sur 46 mis en cause dans cette sordide affaire sonne comme… deux poids deux mesures. Car, lorsque l’on est issu de la “ bonne société ” riche et proche du pouvoir l’on peut échapper (même provisoirement) mais lorsque l’on est issu des quartiers moyens ou pauvres l’on n’a que seul soutien et aléatoire protection une famille éprouvée. C’est pitoyable pour une justice prétendument libre et indépendante.