Les syndicalistes accusent la direction d’avoir recruté des nervis. « Hier nuit, on était venu pour empêcher l’inauguration de façon démocratique, sans armes mais à notre grande surprise, on a vu beaucoup de nervis armés jusqu’aux dents, qui ont attaqué les vaillants travailleurs de Ddd jusqu’en à blesser trois », assène leur porte-parole, Masseck Ndiaye. Il met Mamadou Goudiaby à l’index. « Il est à deux mois de la retraite. C’est lui le président du Conseil d’administration de ce centre médico-social. Il est derrière tout cela. »
Moussa, blessé à la jambe, renchérit : « On a trouvé des bandits de grand chemin qui nous ont attaqués avec des gourdins et des machettes, qui nous ont battus. Ils ont été amenés par Mamadou Goudiaby. En tant qu’agents, on ne peut pas concevoir des actes barbares se tiennent dans cette entreprise »
De son côté, la direction de Ddd dément et rejette ces allégations. « C’est d’autres syndicats qui ne sont pas dans Ddd qui ne veulent pas que cette vision se matérialise pour les travailleurs, corrige Cheikh Diop. Ils sont venus ici dès 5 heures du matin pour créer des problèmes. Il n’y a pas eu de nervis. Trois d’entre nous, on était blessé. Ce qu’ils disent ce n’est pas vrai. Ils veulent camoufler la vérité. C’est eux qui ont vandalisé les véhicules. On a riposté. »
Le centre médico-social sera inauguré dans les prochains jours, précise-t-il.