On savait déjà que Donald Trump n'avait qu'une seule application sur son téléphone (devinez laquelle). Voici qu'aujourd'hui le New York Times nous apprend que le président américain n'a pas accès à au navigateur web de son iPhone.
Pour rappel, trois mois seulement après son investiture, l'imprévisible milliardaire avait finalement accepté de troquer son vieux Samsung Android contre un iPhone 7 flambant neuf et surtout plus sûr. Donald Trump avait ensuite été autorisé à télécharger une application: Twitter évidemment, son réseau social favori. Dans un article publié le 1er septembre, le New York Times affirme que le président américain n'a pas accès à Safari, le navigateur web de son iPhone.
"Mr. Kelly (le nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, NDLR) ne peut empêcher M. Trump de 'binge-watcher' Fox News, que ses conseillers décrivent comme la première source d'informations du président. Mais Monsieur Trump n'a pas de navigateur web sur son iPhone et n'utilise pas de laptop, alors il est dépendant de ses conseillers parmi lesquels Stephen K. Bannon, son ancien conseilleur stratégique, pour lui imprimer sur papier des articles de ses médias conservateurs préférés", écrit le NY Times.
Les utilisateurs de la marque à la pomme savent qu'il est impossible de faire disparaître Safari en maintenant son doigt sur l'icône, comme cela se fait pour la plupart des applications. Dans un post repéré par le site Mashable, un blogueur a tenté d'éclaircir ce mystère. "Vous pouvez supprimer Safari de l'écran d'accueil en utilisant la fonctionnalité Restrictions (Réglages - Général - Restrictions). Cela laisse le navigateur intégré à Twitter, mais vous pouvez en limiter l'accès dans "Contenu autorisé: sites web". Désactiver Safari, bloquer l'accès à n'importe quel site et vous avez un iPhone qui n'a effectivement 'pas de navigateur internet'", explique John Gruber.
Celui-ci précise que Trump ne peut sans doute pas modifier ces réglages, ceux-ci étant probablement protégés par le code PIN du téléphone (à ne pas confondre avec le code de verrouillage). Ces restrictions pourraient également être gérées via les administrateurs de la Maison Blanche et les Services Secrets via une application de gestion des terminaux mobiles.