Le chef supérieur de la communauté lébou, Abdoulaye Makhtar Diop, s’est déclaré jeudi favorable au rétablissement de la peine de mort au Sénégal, au regard de la dernière "vague de violences" ayant conduit à de violents meurtres à Dakar ces dernières semaines.
"Cette vague de violences mérite d’être étudiée par des sociologues mais en attendant, je suis pour le rétablissement de la peine de mort qui va agir sous la forme d’une épée de Damoclès", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS dont il était l’invité de la rédaction.
"Je suis pour son rétablissement pour qu’elle soit une épée de Damoclès", a dit le "Grand Serigne" de Dakar, plusieurs fois ministre dans différents gouvernements sénégalais.
Selon lui, compte tenu de la dernière "vague de violences, il est important de" rétablir la peine de mort, "pour sanctionner les criminels, même si tout le monde sait qu’elle n’est pas d’application immédiate", a insisté M. Diop, député à l’Assemblée nationale.
La peine de mort a été abolie en 2004 sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012). Elle faisait jusque-là partie intégrante de l’arsenal juridique sénégalais.
"Nous savons aussi que le chef de l’Etat a aussi le pouvoir de commuer la peine de mort", ce qui fait que le condamné a la possibilité de bénéficier dune grâce présidentielle, a fait valoir le "Grand Serigne" de Dakar, diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Dakar.
De 1960 à 2004, date de son abrogation, la peine de mort n’a d’ailleurs été appliquée qu’à deux reprises pour punir des crimes politiques, a signalé le ’’Grand Serigne" de Dakar.
Il réfute par ailleurs l’idée selon laquelle la recrudescence de la violence serait liée au chômage et à la pauvreté.
"Pour les cas de meurtres commis récemment à Dakar, le présumé meurtrier du conducteur de taxi travaille, celui de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental de même", a rappelé le chef supérieur de la communauté lébou, selon lequel "c’est le cas aussi du meurtrier présumé de l’homme d’affaires chinois".
Un chauffeur de taxi tué d’une balle dans la tête suite à une altercation avec un automobiliste, fin octobre dernier, à Yoff (Dakar).
Quelque deux semaines plus tard, 5e vice présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été retrouvée morte égorgée dans sa chambre, samedi matin, à son domicile de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
Le dernier cas évoqué par le ’’Grand Serigne’’ de Dakar concerne le meurtre d’un commerçant chinois trouvé mort poignardé à la gorge sur la route des hydrocarbures, à Bel Air, autre quartier de la capitale sénégalaise.
Auteur: Aps
"Cette vague de violences mérite d’être étudiée par des sociologues mais en attendant, je suis pour le rétablissement de la peine de mort qui va agir sous la forme d’une épée de Damoclès", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS dont il était l’invité de la rédaction.
"Je suis pour son rétablissement pour qu’elle soit une épée de Damoclès", a dit le "Grand Serigne" de Dakar, plusieurs fois ministre dans différents gouvernements sénégalais.
Selon lui, compte tenu de la dernière "vague de violences, il est important de" rétablir la peine de mort, "pour sanctionner les criminels, même si tout le monde sait qu’elle n’est pas d’application immédiate", a insisté M. Diop, député à l’Assemblée nationale.
La peine de mort a été abolie en 2004 sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012). Elle faisait jusque-là partie intégrante de l’arsenal juridique sénégalais.
"Nous savons aussi que le chef de l’Etat a aussi le pouvoir de commuer la peine de mort", ce qui fait que le condamné a la possibilité de bénéficier dune grâce présidentielle, a fait valoir le "Grand Serigne" de Dakar, diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Dakar.
De 1960 à 2004, date de son abrogation, la peine de mort n’a d’ailleurs été appliquée qu’à deux reprises pour punir des crimes politiques, a signalé le ’’Grand Serigne" de Dakar.
Il réfute par ailleurs l’idée selon laquelle la recrudescence de la violence serait liée au chômage et à la pauvreté.
"Pour les cas de meurtres commis récemment à Dakar, le présumé meurtrier du conducteur de taxi travaille, celui de la vice-présidente du Conseil économique social et environnemental de même", a rappelé le chef supérieur de la communauté lébou, selon lequel "c’est le cas aussi du meurtrier présumé de l’homme d’affaires chinois".
Un chauffeur de taxi tué d’une balle dans la tête suite à une altercation avec un automobiliste, fin octobre dernier, à Yoff (Dakar).
Quelque deux semaines plus tard, 5e vice présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été retrouvée morte égorgée dans sa chambre, samedi matin, à son domicile de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
Le dernier cas évoqué par le ’’Grand Serigne’’ de Dakar concerne le meurtre d’un commerçant chinois trouvé mort poignardé à la gorge sur la route des hydrocarbures, à Bel Air, autre quartier de la capitale sénégalaise.
Auteur: Aps