Affaire Ecotra contre ARMP - Maître Aly Fall plaide la souveraineté économique contre la souveraineté politique
L’un des avocats de l’entreprise Ecotra appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla est clair : « Les Etats n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts. Lorsque Macron vient dans notre pays, croyez-vous que c’est seulement pour les beaux yeux de Macky Sall ou pour les relations séculaires qui unissent nos deux pays ? Non ! C’est pour les intérêts des sociétés françaises ». Cela sonne comme une sentence mais il s’agit d’une réalité absurde que, malheureusement nos dirigeants semblent ignorer.
Pour le cas d’Ecotra, l’ARMP, après lui avoir accordé un marché de travaux publics, l’a évincé par la suite au profit d’une entreprise chinoise qui n’avait pas plus de capacité techniques ni financières qu’elle. Une aberration que relève l’avocat Aly Fall qui rappelle que pour les marchés publics, sur les soumissions présentées par des nationaux et des étrangers, ce sont ces dernières qui sont privilégiées alors pourtant qu’elles n’ont pas les qualités que présentent les entreprises locales. Une aberration que la Cour Suprême vient de corriger en faisant droit à la requête d’annulation d’Ecotra, une société qui présente180 milliards de chiffre d’affaire, 500 millions de salaire pour ses employés et des investissements en matériels de près de 80 milliards.
Dans d’autres pays qui privilégient la préférence nationale, il est clair qu’Ecotra n’aurait jamais été évincée de ce marché après l’avoir gagné par appel d’offres dans un premier temps alors que, par des artifices fallacieux l’Agence de régulation des marchés publics l’en écarte au profit d’une société chinoise qui, elle aussi avait soumissionné comme l’y autorise notre loi. Mais si Ecotra était plus capable d’exécuter ce marché, pourquoi l’écarter alors que les Chinois en question nt moins de capacité qu’elle. C’est bien cette aberration que relève maître Aly Fall, et non sans raison.
njaydakarposte@gmail.com
Pour le cas d’Ecotra, l’ARMP, après lui avoir accordé un marché de travaux publics, l’a évincé par la suite au profit d’une entreprise chinoise qui n’avait pas plus de capacité techniques ni financières qu’elle. Une aberration que relève l’avocat Aly Fall qui rappelle que pour les marchés publics, sur les soumissions présentées par des nationaux et des étrangers, ce sont ces dernières qui sont privilégiées alors pourtant qu’elles n’ont pas les qualités que présentent les entreprises locales. Une aberration que la Cour Suprême vient de corriger en faisant droit à la requête d’annulation d’Ecotra, une société qui présente180 milliards de chiffre d’affaire, 500 millions de salaire pour ses employés et des investissements en matériels de près de 80 milliards.
Dans d’autres pays qui privilégient la préférence nationale, il est clair qu’Ecotra n’aurait jamais été évincée de ce marché après l’avoir gagné par appel d’offres dans un premier temps alors que, par des artifices fallacieux l’Agence de régulation des marchés publics l’en écarte au profit d’une société chinoise qui, elle aussi avait soumissionné comme l’y autorise notre loi. Mais si Ecotra était plus capable d’exécuter ce marché, pourquoi l’écarter alors que les Chinois en question nt moins de capacité qu’elle. C’est bien cette aberration que relève maître Aly Fall, et non sans raison.
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