Descente à la base : Le pari risqué de Moustapha Niasse
Promu tête de liste du département de Nioro du Rip par la coalition Benno Bokk Yakaar, Moustapha Niass, le président de l’Assemblée nationale sortant, va engager une bataille pour la reconquête du perchoir. Un pari à haut risque pour le patron de l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) car ce nouveau combat n’est pas gagné d’avance.
Le président de l’Assemblée Nationale n’est-il pas en train de signer sa propre mort politique?
Tout porte à croire que le natif de Keur Madiabel court un grand risque en cas d’échec au soir du 30 juillet 2017. D’autant plus que les enjeux politiques sont énormes dans cette partie du pays ou inéluctablement il devra croiser le fer avec un comité d’accueil pas des plus favorables.
Dans un passé récent, le président du conseil départemental de Nioro, Momath Ba, par ailleurs responsable du parti au pouvoir dans la localité, avait indiqué qu’il écartait de mettre sur la liste de l’APR pour les prochaines joutes électorales, le président de l’Assemblée nationale ou ses camarades. Une prise de position qu’il justifiait par les données politiques qui ont changé avec notamment les résultats des élections locales qui ont vu l’AFP s’effondrer au profit de l’APR dans le Nioro.
Autres faits majeurs, Niass aura à faire avec des jeunes comme Baidy Souleymane Ndiaye, ancien directeur général du Cices, Mamadou Bassirou Kébé parmi tant d’autres. Le dernier nommé avait déjà lancé au lendemain des investitures, sur sa page Facebook, un message d’alerte à l’endroit du leader de l’AFP.
« Pourquoi mon oncle Moustapha Niass accepte-t-il de conduire la liste départementale de Benno Bokk Yakaar à Nioro ? Vu son parcours politique et son âge, il méritait au moins la tête de liste nationale et non pas de descendre à la base pour faire face à nous, ses neveux. Malgré tout, nous sommes contraints de lui apporter la réplique », a-t-il posté sur le réseau social.
Autant de circonstances qui présagent que la bataille du Rip ne sera pas de tout repos pour le président Moustapha Niass avec surtout l’arrivée de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade qui probablement usera de tous les moyens pour accrocher à son tableau de chasse celui qui a été l’un des artisans de sa cuisante défaite en 2012. .
En tout état de cause, l’éventualité d’une défaite n’est pas envisageable du coté de Moustapha Niass. Ce qui pourrait lui faire perdre une possibilité de revenir à l’hémicycle et de prétendre au poste juteux de président de l’Assemblée Nationale.
Moustapha Niass est donc en train de jouer sa dernière carte lui qui avait déclaré ne plus se présenter à une élection présidentielle tant que l’actuel président convoitera le fauteuil.
Le président de l’Assemblée Nationale n’est-il pas en train de signer sa propre mort politique?
Tout porte à croire que le natif de Keur Madiabel court un grand risque en cas d’échec au soir du 30 juillet 2017. D’autant plus que les enjeux politiques sont énormes dans cette partie du pays ou inéluctablement il devra croiser le fer avec un comité d’accueil pas des plus favorables.
Dans un passé récent, le président du conseil départemental de Nioro, Momath Ba, par ailleurs responsable du parti au pouvoir dans la localité, avait indiqué qu’il écartait de mettre sur la liste de l’APR pour les prochaines joutes électorales, le président de l’Assemblée nationale ou ses camarades. Une prise de position qu’il justifiait par les données politiques qui ont changé avec notamment les résultats des élections locales qui ont vu l’AFP s’effondrer au profit de l’APR dans le Nioro.
Autres faits majeurs, Niass aura à faire avec des jeunes comme Baidy Souleymane Ndiaye, ancien directeur général du Cices, Mamadou Bassirou Kébé parmi tant d’autres. Le dernier nommé avait déjà lancé au lendemain des investitures, sur sa page Facebook, un message d’alerte à l’endroit du leader de l’AFP.
« Pourquoi mon oncle Moustapha Niass accepte-t-il de conduire la liste départementale de Benno Bokk Yakaar à Nioro ? Vu son parcours politique et son âge, il méritait au moins la tête de liste nationale et non pas de descendre à la base pour faire face à nous, ses neveux. Malgré tout, nous sommes contraints de lui apporter la réplique », a-t-il posté sur le réseau social.
Autant de circonstances qui présagent que la bataille du Rip ne sera pas de tout repos pour le président Moustapha Niass avec surtout l’arrivée de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade qui probablement usera de tous les moyens pour accrocher à son tableau de chasse celui qui a été l’un des artisans de sa cuisante défaite en 2012. .
En tout état de cause, l’éventualité d’une défaite n’est pas envisageable du coté de Moustapha Niass. Ce qui pourrait lui faire perdre une possibilité de revenir à l’hémicycle et de prétendre au poste juteux de président de l’Assemblée Nationale.
Moustapha Niass est donc en train de jouer sa dernière carte lui qui avait déclaré ne plus se présenter à une élection présidentielle tant que l’actuel président convoitera le fauteuil.
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