L’abdication devant le conseil constitutionnel n’est pas une fin en soi

C’est avec un regret que nous avons suivi la capitulation Républicaine de notre cher  fils du Sine le Président Macky Sall. Tout Fatick abattu et paralysé de voir son digne concitoyen s’effondrer sous le majestueux couperet du géant et insensible « Monsieur le Conseil Constitutionnel ». Nous connaissons bien, le Président Macky Sall pour l’avoir pratiqué pendant plus de dix neuf ans. Son intime conviction fut de respecter sa parole au travers de tous les défis qui s’interposeraient car colportant en bandoulière le courage, l’honnêteté le respect et la sueur de l’héritage du Bour Sine Coumba Ndoffène qui témoigna en son temps, devant le monstre blanc envahisseur, tout ce qu’il savait  à l’endroit de Cheikh Ahmadou bamba  Khadimou Rassoul. Monsieur le Président continuez en paix et en sérénité le Sénégal reconnait ses vrais fils. L’abdication devant le Conseil Constitutionnel n’est pas la fin d’un idéal et le temps à la continuité de la satisfaction de la demande est N fois plus importante. Nous vous avons soutenu, nous continuerons a vous soutenir même si nous devons vivre la mort dans l’âme  au prix du respect de la légalité au détriment d’une ferme volonté manifestée et matérialisée de manière expresse. Quel autre choix aviez-vous ? 
Il est des moments dans la vie d’un individu ou vous n’avez d’autres choix que ceux qui vous sont imposés surtout si vous êtes l’incarnation de la clé de voûte des institutions. A l’époque vous aviez un comportement Républicain, aujourd’hui vous l’êtes encore et je suis persuadé que vous y demeurerez  pour le Futur. Loin de vouloir paraître expert juriste ou magistrat encore moins un constitutionnaliste de renommé, force est de se poser un certain nombre de questions. On se demandera alors comment peut-on s’opposer à l’autorité suprême chargé de valider toutes les candidatures ?
Comment la parole et la volonté manifeste d’un citoyen fut il un chef de l’Etat peut il être au dessus de l’analyse du Conseil constitutionnel à la lumière de ces conclusions motivées ? nous invitons les Sénégalaises et les Sénégalais épris de justice, de bon sens et soucieux du respect des institutions de ce pays à se détacher en se dédoublant pour faire un scanner sans complaisance du cas pratique en question.
Le Président Macky Sall n’est nullement obnubilé par le pouvoir car il n’était pas obligé de dire son souhait de réduire son mandat. L’opposition est et sera toujours dans son droit en s’appliquant à paraitre pertinente sur ce sujet car comme disait l’autre il faut qu’elle charme il faut qu’elle plaise. Elle cherchera à emprunter au diable toutes les voies de recours fussent-elles illégales pour tromper l’opinion. Elle réussira chez certains esprits faibles mais échouera lamentablement chez d’autres créatures imbibées de discernements. C’est pourquoi une vaste campagne de sensibilisation est urgemment urgente pour parer à toute éventualité face à ces « Vampires » qui veulent revenir au pouvoir.
Au demeurant, qui sont d’ailleurs comme disait l’autre « ces serpents qui sifflent sur nos têtes » ?
Il n’est point besoin d’avoir une loupe pour se convaincre qu’il s’agit du parti démocratique Sénégalais complètement déchiqueté pour des raisons personnelles, chassé du pouvoir par les Sénégalais dans un passé récent mais également du Rewmi dont le leader risque de vous poursuivre au BSDA pour droits d’auteur lorsque vous prononcerez la phrase « j’ai pris l’argent des Sénégalais que j’ai redistribué aux nécessiteux, ma bonne de ménage….. » et ceci avant que le déluge n’arriva avec «  le fameux  protocole de Rebeusse. » le couplage de ces deux communautés rappellerait à bien des égards l’historique phrase «  Quand deux bandits où des bandits  se chamaillent c’est au moment du partage du butin ». No comment. 
Chers compatriotes voila les constituants de l’opposition dites significatives qui râlent tout en oubliant que lorsque nous les voyons jouir devant les micros comme pour se désaltérer pour se refaire une santé d’estime leurs charmes  altèrent  et créent une combustion qui nous atteint jusqu’aux tripes.
Chers compatriotes la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a et ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. Le Président Macky Sall a accepté de se plier à la sage décision ; de ne pas défier l’autorité suprême et éviter ainsi d’inscrire dans les anales politique du Sénégal un précédent dangereux. Dangereux car son successeur pourrait un jour, parti de cette leçon de jurisprudence, au seul prétexte d’une majorité en faire autant et   soumettre au peuple n’importe quel projet de révision constitutionnelle.
Fatick est déjà prête à offrir son plébiscite aux  propositions globales qui seront soumises au Référendum le 20 mars 2016.

 Vive le Président Macky Sall
 vive la République 
 Sémou Diouf PCS de L’APROSI