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Le chauffeur d’Innocence Ntap Ndiaye échappe de peu à la prison

Rédigé par Dakarposte le Lundi 20 Juin 2016 à 00:39

Ce sont nos confrères du "Témoin" qui vendent la mèche: Un protégé d'Innocence Ntap Ndiaye la présidente du Haut Conseil du dialogue social l'a échappé belle. Le chauffeur qui a été envoyé par sa patronne pour des démarches administratives au commissariat central de Dakar a échappé de peu à une arrestation pour usurpation de fonction.


Le chauffeur d'Innocence Ntap Ndiaye est il un mythomane ou un mégalomane?  Pour se donnerune certaine importance, le Monsieur s'est présenté au secrétariat de la Sûreté urbaine, vendredi dernier comme étant le Capitaine Boissy. Fraternité d'armes oblige, le dossier dont il était porteur a été vite diligenté. Mais comme un mensonge n'est jamais parfait, le pot aux roses a été découvert par un policier qui fait office de secrétaire particulier au près du patron de la Sûreté Urbaine. Ce dernier de lui demander s'il disposait d'une carte professionnelle. Le "Capitaine" Boissy a tergiversé en faisant semblant de fouiller dans ses poches, avant de déclarer au policier qu'il l'avait oublié au bureau. En bon flic, l'agent a commencé à émettre des doutessur l'envoyé très spécial de la présidente du Haut Conseil du dialogue social. Soumis à un interrogatoire sommaire , le faux Capitaine a rapidement changé de fusil d'épaule pour éviter que lamachine policière ne se dresse contre lui. Il finira par faire amende
honorable, en déclarant qu'il n'était rien d'autre qu'un simple chauffeur Mankagne originaire de la même ethnie que sa patronne. Il a aussi toutefois précisé qu'il n'avait pas le grade de Capitaine, mais s'il avait quand même servi dans l'armée en tant que soldat avant
d'être libéré.  
Mais comme un mensonge peut toujours en cacher un autre, l'assistant attitré du patron de la S.U. n'avait plus confiance en lui. Il a aussitôt câblé Innocence Ntap Ndiaye pour en savoir
davantage sur cet individu qui s’est présenté dans leur service comme un « Capitaine » des forces armées nationales, alors qu'il n'en est rien. Joint au téléphone par le teigneux policier, l'ancienne ministre d'État sous le précédent régime a naturellement désavoué son protégé qui en avait fait un peu trop à ses yeux. Elle a confirmé qu'il était son chauffeur et non un gradé de l'armée. Ayant senti que son protégé était en mauvaise posture dans les locaux du Commissariat central,
elle a dû intervenir pour le tirer d'affaires.



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