Placé en garde à vue au niveau de la SR, Ousmane Sonko passe sa première nuit en prison...Révélations sur son ressenti...

Ceux qui ont vécu l'univers abscons de la prison le savent: lorsque l’on est confronté à la prison pour la première fois, les premiers jours sont particulièrement difficiles.
Les nouveaux arrivants éprouvent avec force toute la violence inhérente à la privation de liberté, renforcée par les conditions de vie souvent très dures en maison d’arrêt. Certes, Ousmane Sonko, mis aux arrêts pour une affaire connue, n'est pas encore écroué dans une citadelle à l'image de la Maison d'Arrêt de Rebeuss, mais le chef de file du parti les Pastefs, gardé à vue, dans les redoutés locaux de la Section Recherches de la gendarmerie, ne dormira pas, du tout alors du sommeil du juste.  Son autonomie est anéantie.
Ce qui va marquer la première fois celui qui est présenté comme le "bourreau" d'Adji Sarr , c’est l’odeur nauséabonde de la cellule d'emprisonnement particulièrement obscure et étroite.
Le parfum sur ses habits est masqué par cette odeur. L’air est tout aussi particulier, comme s’il vous agressait. On dirait qu’on suffoque, tant l’atmosphère est pesante. On vous fait de suite une fouille à nu pour vous rappeler que désormais, vous n’avez plus de secret. Auparavant, on lui  retirera son téléphone mobile. Ce qui va, du coup, le déconnecter du monde. Non sans peser sur sa conscience. 
Sonko, ressentira certainement une injustice, de la peine;  mais  il aura une pensée pieuse pour ses femmes, bref sa progéniture, ses proches, amis et sympathisants. Certainement à celle qui lui vaut ses déboires judiciaires:  Adji Sarr.