Vérités et zones d’ombre sur l’affaire des diamants

D’abord l’affaire ne porte pas sur une montre sertie de diamants, comme déclaré dans la presse. Il s’agit plutôt de 40 pierres précieuses d’une valeur de 20 millions de francs CFA. Ensuite, le commissaire de Pikine, Adramé Sarr, n’a pas été auditionné dans cette affaire, contrairement à ce qui a été relaté.

Selon Enquête, qui dit rétablir la vérité dans son édition de ce jeudi, c’est un policier (A. Sow) et les nommés M. Seck, S. Seck, D. Seck et un certain Thiam qui ont été déférés au parquet pour les enquêteurs de la DIC. Une cinquième personne, A. Diop, est en fuite. L’affaire, indique le journal, remonte au mois d’avril dernier.

Les mis en cause ont eu vent qu’un nommé Diaby possédait des diamants. Ils rentrent en contact avec lui en se faisant passer pour des policiers. Au domicile de Diaby, A. Diop et Cie demande à leur hôte de répondre à une convocation du « commissaire » sans aucune précision sur l’identité de ce dernier. Au cours de route et après avoir confisqué ses diamants, ils lui demandent de descendre de leur voiture.

Le lendemain, ils le recontactent pour lui demander de verser 1 million pour retrouver ses pierres précieuses. Diaby porte plainte à la DIC. Entretemps les diamants sont écoulés… dans les locaux du commissariat de Pikine. Les receleurs : M. Seck, S. Seck, D. Sec et Thiam sont aujourd’hui déférés au parquet. En même temps que le policier mis en cause. Une affaire rocambolesque.