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Pillage des forêts – Que fait la Gambie ?

Rédigé par Dakarposte le Mardi 10 Octobre 2017 à 20:59

La dernière saisie en date de bois coupée dans les forêts du sud du pays atteste que cette pratique est loin d’être abandonnée. En Gambie malgré les intentions ,  le Président Barrow est- toujours attendu sur cette affaire de coupe de bois qui a dévasté les forêts de  Madagascar et qui est entrain de causer d’énormes pertes au Sénégal. Le Président Adama Barrow de la  Gambie que la Cedeao, le Sénégal notamment a aidé à s’installer au pouvoir après sa victoire contestée par le Président Jammeh, doit prendre des mesures énergiques contre la coupe irrégulière de bois qui dévaste les forêts du Sénégal au profit des multinationales chinoises. Celles-ci  sont encore en Gambie où elles continuent de réceptionner les cargaisons de bois en  provenance de nos forêts.
 
Autant faire comprendre que le Président  Adama Barrow de la Gambie  est attendu par les Sénégalais sur le pillage de nos forêts au sud du pays. Pas plus que les mois derniers, des militaires de la Cedeao qui sont stationnés près de Birkima ( capitale de trafic du bois en Gambie) ont intercepté des camions bourrés de bois sans que cela n’intrigue en Gambie. En tout cas, aucune déclaration n’a été faite en dénonciation de ce trafic pour lequel,  le Sénégal subit de plein fouet les conséquences néfastes de sa déforestation  avec notamment une perte annuelle d’environ 40.000 hectares de forêts.
 
A cause de ce  fléau de la coupe illégale de bois , les services du ministre de l’Environnement et du Développement durable  ont fait savoir que les  superficies forestières du Sénégal sont passées de 9,7 millions d’hectares en 2005 à 8,5 millions d’hectares. Si à Birkama, les militaires de la Cedeao empêchent les  cargaisons  de passer, les camions qui les transportent trouvent une voie de contournement  par le village de Mandinamba pour rallier les établissements des Chinois installés tout au tour . En Gambie, les multinationales chinoises qui y sont installées le long de la frontière sud, échangent des motos jakarta contre  du bois. 
 
Le phénomène qui s’était limité aux  départements de Ziguinchor et Bignona,  s’est étendu à la région de Sédhiou. Sare Bodjo, village gambien situé à un kilomètre de la frontière Sénégalaise, est l’un des principaux centres du trafic de bois de « nèw ».  Cette une variété très prisée dont  l’exploitation est interdite au Sénégal mais qui  continue d’être exportée  comme pas possible vers la Chine où elle alimente l’industrie du meuble.
 



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