Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas. Au lendemain d’un Conseil de défense convoqué par Emmanuel Macron pour examiner le rapport des services de renseignement sur les Frères musulmans - dont le contenu a été révélé dès mardi matin sur le site du Figaro - le leader de La France Insoumise (LFI) dénonce à nouveau l’importance accordée à ce document, bien qu’il expose de manière accablante l’influence de cette mouvance islamiste dans l’Hexagone.
Après avoir fustigé sur X la réunion organisée à l’Élysée sur le sujet, qu’il voit comme un gage donné à «l’islamophobie» et qui cautionnerait «les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen», le triple candidat à la présidentielle persiste et signe ce jeudi. Dans une longue note de blog, il s’en est pris à la rhétorique de l’écosystème politique et médiatique du «centre droit» qui «(ferait) de l’islamophobie une cause de l’État sous prétexte de “frères musulmans”». Allant jusqu’à établir un parallèle historique, fréquemment utilisé à l’extrême gauche : «Après “le complot juif” des années 30, voici le “complot musulman”», a écrit Jean-Luc Mélenchon, assimilant ainsi l’antisémitisme virulent et sociétal du siècle dernier à la lutte de l’État contre l’entrisme islamiste en 2025
«Gadget désastreux»
Alors qu’une grande partie de la classe politique - du bloc central au Rassemblement national (RN) en passant par Les Républicains (LR) - a accueilli le rapport avec gravité, l’ex-député de Marseille refuse d’adhérer à ce qu’il considère comme des «fantasmes complotistes» autour du frèrisme. Un document que Jean-Luc Mélenchon qualifie de «gadget désastreux», réduisant cet état des lieux sur l’islamisme à un simple «clientélisme électoral islamophobe en direction de l’extrême droite (qui) met en danger le pays».
«L’extrême droite fait son chemin quand ses slogans et fantasmes contaminent tout le champ politique», insiste-t-il, avant d’assurer, au risque d’être accusé de communautarisme à des fins électorales : «Des millions de gens sont dégoûtés de voir leur religion montrée du doigt». Malgré le fait que le rapport de 73 pages ait été approuvé par plusieurs spécialistes reconnus du frèrisme, tels qu’Hugo Micheron ou la chercheuse du CNRS Florence Bergeaud-Blackler, Jean-Luc Mélenchon remet également en question la manière dont il est interprété. Selon lui, le document «ne dit pas toujours ce qu’on lui fait dire et ce qu’il dit est souvent très discuté par les connaisseurs du sujet».
Le Figaro
Après avoir fustigé sur X la réunion organisée à l’Élysée sur le sujet, qu’il voit comme un gage donné à «l’islamophobie» et qui cautionnerait «les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen», le triple candidat à la présidentielle persiste et signe ce jeudi. Dans une longue note de blog, il s’en est pris à la rhétorique de l’écosystème politique et médiatique du «centre droit» qui «(ferait) de l’islamophobie une cause de l’État sous prétexte de “frères musulmans”». Allant jusqu’à établir un parallèle historique, fréquemment utilisé à l’extrême gauche : «Après “le complot juif” des années 30, voici le “complot musulman”», a écrit Jean-Luc Mélenchon, assimilant ainsi l’antisémitisme virulent et sociétal du siècle dernier à la lutte de l’État contre l’entrisme islamiste en 2025
«Gadget désastreux»
Alors qu’une grande partie de la classe politique - du bloc central au Rassemblement national (RN) en passant par Les Républicains (LR) - a accueilli le rapport avec gravité, l’ex-député de Marseille refuse d’adhérer à ce qu’il considère comme des «fantasmes complotistes» autour du frèrisme. Un document que Jean-Luc Mélenchon qualifie de «gadget désastreux», réduisant cet état des lieux sur l’islamisme à un simple «clientélisme électoral islamophobe en direction de l’extrême droite (qui) met en danger le pays».
«L’extrême droite fait son chemin quand ses slogans et fantasmes contaminent tout le champ politique», insiste-t-il, avant d’assurer, au risque d’être accusé de communautarisme à des fins électorales : «Des millions de gens sont dégoûtés de voir leur religion montrée du doigt». Malgré le fait que le rapport de 73 pages ait été approuvé par plusieurs spécialistes reconnus du frèrisme, tels qu’Hugo Micheron ou la chercheuse du CNRS Florence Bergeaud-Blackler, Jean-Luc Mélenchon remet également en question la manière dont il est interprété. Selon lui, le document «ne dit pas toujours ce qu’on lui fait dire et ce qu’il dit est souvent très discuté par les connaisseurs du sujet».
Le Figaro